La contribution économique territoriale (CET) est composée de deux éléments principaux : la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). La CFE est basée sur les valeurs locatives foncières et est déterminée par les communes. En revanche, la CVAE, progressive, s'applique aux entreprises ayant un chiffre d'affaires supérieur à 500 000 €. La CFE profite aux communes et aux groupements de communes, tandis que la CVAE est répartie entre les communes, départements et régions. Certaines professions comme les exploitants agricoles et les artisans sont exonérées de la CFE, tandis que les auto-entrepreneurs payent une cotisation minimale après leur première année d'activité.
La CVAE s'adresse aux entreprises avec un chiffre d'affaires supérieur à 152 500 €, même si seule une déclaration de valeur ajoutée est nécessaire dans ce cas. Le taux de la CVAE varie selon le chiffre d'affaires, avec un taux maximum de 1,5 % pour les entreprises réalisant plus de 50 millions d’euros de CA. La répartition de la CVAE depuis 2017 donne 26,5 % aux communes et intercommunalités, 23,5 % aux départements, et 50 % aux régions. Les entreprises peuvent bénéficier de dégrèvements si la CET dépasse 3 % de leur valeur ajoutée totale ou si elle est significativement plus élevée que l'ancienne taxe professionnelle. La CET est généralement moins onéreuse que l'ancienne taxe professionnelle, avec des simulateurs disponibles en ligne pour faciliter le calcul.