Les revenus locatifs en France sont soumis à deux régimes d’imposition distincts : les bénéfices industriels et commerciaux (BIC) pour les biens meublés et les revenus fonciers pour les biens non meublés. En louant un bien meublé, le propriétaire peut choisir entre le régime réel, permettant de déduire toutes les charges y compris les amortissements, et le micro-BIC avec un abattement de 50%. Pour les biens non meublés, le régime micro foncier offre un abattement de 30% si les revenus ne dépassent pas 15 000 €, au-delà desquels le régime réel s’applique avec la possibilité de déduire diverses charges.
Les plus-values immobilières dépendent du statut du vendeur et de la nature du bien. Pour un particulier, les plus-values sur la résidence principale sont exonérées, tandis que celles sur d’autres biens sont imposées à 19% plus 15,5% de prélèvements sociaux, avec des exonérations progressives après 22 et 30 ans de détention. Les entreprises peuvent bénéficier d’exonérations ou d’abattements sous certaines conditions. Concernant la TVA et les droits d’enregistrement, ils varient selon la qualité du vendeur et l’objet de la mutation, avec des taux réduits possibles sous certaines conditions d’engagement. Les biens immobiliers sont également soumis à l'impôt de solidarité sur la fortune et aux impôts locaux comme la taxe d'habitation et la taxe foncière.