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Ouvrir un salon de thé, un coffee shop

  • Ouvrir un salon de thé ne nécessite pas de diplôme, sauf si vous préparez vous-même des pâtisseries, auquel cas un CAP pâtisserie ou 3 ans d'expérience sont requis.
  • Respecter les normes d’accessibilité, d’hygiène, de sécurité et les réglementations spécifiques (licence, affichage obligatoire) est essentiel pour ouvrir un salon de thé.
  • Le choix du statut juridique influence la fiscalité, la gestion des charges et la possibilité d'embaucher : privilégiez une SASU ou une EURL plutôt que l'auto-entreprise.
  • Le budget initial varie de 20 000 € à 100 000 € selon le type de salon de thé (traditionnel ou premium), avec des coûts liés au local, aux équipements et au stock initial.
  • Plusieurs aides financières sont disponibles pour le lancement, comme l’ACRE, l’ARCE, les prêts d’honneur et le financement participatif.
  • La rentabilité d’un salon de thé repose sur une bonne gestion des charges, une offre différenciante et des stratégies de diversification (vente de thés en vrac, événements, fidélisation).

Mineur et création d'entreprise : Tout ce qu'il faut savoir

  • Un mineur peut créer une entreprise en France dès 16 ans, mais les conditions diffèrent entre mineurs émancipés et non émancipés.
  • Les mineurs émancipés bénéficient d'une capacité juridique proche d'un majeur, leur permettant de choisir librement la forme juridique de leur entreprise.
  • Les mineurs non émancipés sont limités aux statuts juridiques tels que SASU, EURL ou entreprise individuelle et nécessitent l'autorisation de leurs représentants légaux pour signer certains actes.
  • Créer une société en tant que mineur présente des avantages, comme un soutien financier parental et des régimes fiscaux favorables, mais aussi des contraintes d'indépendance et de gestion du temps.
  • Le processus de création d'entreprise, comprenant la rédaction des statuts et le dépôt de capital, est le même pour un mineur que pour un adulte.
  • L’émancipation permet de diriger une société avec plus d’autonomie, mais engage la pleine responsabilité juridique du mineur pour ses actes.

Les étapes pour ouvrir un food truck (2025 )

  • Le food truck est un véhicule mobile équipé d'une cuisine, offrant une grande flexibilité.
  • Les coûts d'ouverture sont inférieurs à ceux d'un restaurant traditionnel, avec des investissements allant de 50 000€ à 125 000€.
  • Un business plan et une étude de marché sont essentiels pour évaluer la concurrence et la demande locale.
  • Le choix du statut juridique, comme l'auto-entreprise ou la SARL, dépend de vos besoins et de votre stratégie.
  • Le financement peut se faire via des emprunts, le crédit-bail, le crowdfunding ou des aides régionales.
  • Des autorisations d'emplacement et une carte de commerçant ambulant sont nécessaires pour exercer votre activité.
  • Le respect des normes d'hygiène et de sécurité, avec la formation HACCP, est obligatoire pour lancer un food truck.

L’embauche dans une association

  • Le Chèque Emploi-Associatif (CEA) simplifie la gestion administrative des petites associations avec moins de formalités.
  • Le CEA est destiné aux associations loi 1901 comptant moins de 10 employés et facilite la déclaration préalable à l'emploi et la gestion des cotisations sociales.
  • Le CEA allège le travail des gestionnaires associatifs en réduisant les démarches administratives.
  • Le CUI-CAE offre un cadre d'emploi subventionné par l'État pour les personnes ayant des difficultés à trouver un travail.
  • Les associations bénéficient d'avantages fiscaux en embauchant des salariés sous CUI-CAE, facilitant l'insertion sociale et professionnelle.
  • Ces dispositifs renforcent la capacité des associations à servir la communauté tout en développant leurs effectifs.

CSG et CRDS : origines, conditions et modalités

  • La CSG (1991) et la CRDS (1996) sont essentielles pour financer la Sécurité sociale en France.
  • Ces contributions couvrent une large gamme de revenus, incluant salaires, patrimoine, et même gains de jeux.
  • Certains revenus bénéficient d'exonérations spécifiques, selon leur nature ou situation.
  • Les taux de prélèvement varient en fonction des types de revenus, atteignant jusqu'à 9,9% pour les revenus de patrimoine.
  • La CSG est partiellement déductible de l'impôt sur le revenu pour certaines catégories de revenus.
  • Le prélèvement à la source simplifie le recouvrement des CSG et CRDS pour la plupart des contribuables.
  • Ces contributions garantissent un financement stable et diversifié pour les besoins sociaux du pays.

Expert comptable - La comptabilité du VTC

  • Les chauffeurs VTC doivent respecter des obligations comptables strictes, incluant un compte de résultat, un bilan, des déclarations de TVA mensuelles et annuelles, et une liasse fiscale.
  • Le recours à un expert-comptable est souvent indispensable pour gérer la complexité des démarches comptables et fiscales et optimiser la situation financière.
  • En fonction du statut juridique, le VTC peut être soumis à l'impôt sur les sociétés (IS) ou à l'impôt sur le revenu (IR), ce qui influence le calcul et le paiement des taxes.
  • Les cotisations sociales varient selon le régime social adopté, impactant le revenu net du chauffeur VTC.
  • Le choix du statut juridique et du régime fiscal est crucial pour la gestion financière de l'activité VTC.
  • L'expert-comptable joue un rôle clé dans l'accompagnement des chauffeurs VTC pour naviguer entre obligations fiscales et optimisations possibles.

Comment révoquer un gérant de SARL ?

  • La révocation d’un gérant de SARL est libre, mais elle doit être justifiée par un motif légitime.
  • Le gérant majoritaire de SARL peut bloquer sa propre révocation, et le tribunal de commerce peut être saisi en cas de conflit.
  • Une révocation abusive peut donner lieu à des dommages et intérêts pour le gérant révoqué.
  • Les associés doivent respecter les conditions de révocation, incluant la majorité des voix en assemblée générale.
  • La nomination d’un nouveau gérant doit être formalisée et déclarée au Centre de Formalités des Entreprises (CFE).
  • Le gérant de SARL n'est pas révocable "ad nutum", ce mode de révocation s'appliquant uniquement au président-directeur général d'une société anonyme (SA).

Les obligations de l'employeur recrutant plus de 20 salariés

  • À partir de 20 salariés, l’employeur doit mettre en place un règlement intérieur obligatoire incluant des règles de discipline, d’hygiène, de sécurité et de lutte contre le harcèlement.
  • Les entreprises de plus de 20 salariés doivent augmenter leur contribution au FNAL de 0.1% à 0.5% des rémunérations.
  • Les employeurs doivent offrir une contrepartie en repos de 100% des heures supplémentaires au-delà d’un contingent annuel pour les entreprises de 21 salariés ou plus.
  • L’entreprise perd certains avantages sociaux, comme la déduction des cotisations sociales sur les heures supplémentaires et la réduction Fillon.
  • Les entreprises de plus de 20 salariés sont soumises à la participation à l’effort de construction (PEEC), avec une contribution de 0.45% des rémunérations à la construction de logements.
  • L’entreprise doit embaucher au moins 6% de personnes handicapées sous peine de pénalités financières.

Peut-on percevoir la retraite lorsque l’on est entrepreneur ?

  • Il est possible de percevoir la retraite en tant qu'entrepreneur, mais certaines conditions doivent être remplies.
  • Pour toucher la retraite à taux plein, il faut avoir validé tous ses trimestres et mis fin à toute activité professionnelle.
  • Le cumul de la retraite et d'une activité non salariée est possible, mais sous certaines limites de revenus.
  • Les plafonds de revenu pour les activités non salariées ou libérales peuvent réduire ou suspendre la pension de retraite.
  • Si l'entrepreneur crée son entreprise avant de liquider sa retraite, sa pension peut être plafonnée.
  • Il est conseillé de planifier sa retraite et d'anticiper les revenus complémentaires pour maintenir un niveau de vie adéquat.

La TVA pour les boulangeries-pâtisseries (2025)

  • La TVA est ajoutée sur les produits vendus, comme le pain et les viennoiseries, dans les boulangeries et pâtisseries.
  • Le boulanger paye la TVA lors de l'achat des matières premières et la répercute sur les produits vendus.
  • La TVA déductible est celle payée aux fournisseurs, et la TVA collectée est celle perçue des clients.
  • Les boulangeries doivent déclarer mensuellement ou trimestriellement la TVA collectée et déductible à l'administration fiscale.
  • Les taux de TVA varient selon les produits : 5,5 % pour le pain et les viennoiseries, 10 % pour certains produits consommés sur place, et 20 % pour les confiseries.
  • Un contrôle fiscal peut être effectué, mais il n'y a pas de problème si la gestion de la TVA est transparente.

Les revenus exonérés d’impot sur le revenu IR

  • Les indemnités de licenciement, les prestations familiales et certaines rémunérations d'apprentis et de stagiaires bénéficient d’une exonération d’impôt sur le revenu en 2018.
  • Les frais professionnels remboursés par l’employeur (frais kilométriques, repas) peuvent être exonérés, à condition qu’ils soient utilisés conformément à leur objet.
  • Les revenus des capitaux mobiliers, comme ceux issus des PEA, sont exonérés d’impôt sur le revenu sous certaines conditions, sauf les retraits avant 5 ans.
  • Les travailleurs indépendants peuvent bénéficier d’exonérations d’impôt dans certaines zones géographiques ou pour des cessions d'entreprises ou de branches d’activité.
  • Les plus-values immobilières sont exonérées d’impôt sur le revenu après 22 ans de détention, et de prélèvements sociaux après 30 ans de détention.
  • Des exonérations de taxe d’habitation sont possibles pour certains locaux professionnels intégrés au domicile, sous conditions d’aménagements spécifiques.

Loi Macron et plafonnement des indemnités de licenciement

  • La loi Macron instaure un plafonnement des indemnités de licenciement en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse.
  • Les montants des indemnités varient en fonction de l’ancienneté du salarié et de l’effectif de l’entreprise.
  • Des montants minimum et maximum sont fixés, exprimés en mois de salaires.
  • Le plafonnement des indemnités vise à réduire l'insécurité juridique pour les entreprises, notamment les PME.
  • Des exceptions au plafonnement existent en cas de faute grave de l'employeur (harcèlement, discrimination, etc.).
  • Les nouvelles règles s'appliquent aux actions judiciaires introduites après la publication de la loi.

La mensualisation de l’impôt sur le revenu (IR)

  • La mensualisation de l’impôt permet de payer son impôt sur le revenu chaque mois, sur dix mois, de janvier à octobre.
  • Les prélèvements mensuels sont égaux à 10% de l’impôt de l’année précédente, avec un paiement effectué chaque 15 du mois.
  • La demande de mensualisation peut être effectuée à tout moment de l’année, avec des effets différents selon la date de demande.
  • Les comptes bancaires admissibles pour la mensualisation incluent les comptes de dépôt, le livret A et le PEL.
  • La mensualisation peut être modifiée ou arrêtée en cas de changement d’impôt ou de difficultés financières, avec des règles spécifiques pour le solde.
  • La mensualisation peut aussi être appliquée aux impôts locaux, suivant les mêmes modalités que pour l’impôt sur le revenu.

La préretraite : Comment en bénéficier ?

  • La réforme des retraites repousse l'âge légal de départ de 60 à 62 ans à compter de 2018.
  • La préretraite permet un départ anticipé avec versement d’un revenu de substitution avant l'âge de la retraite à taux plein.
  • Deux types de préretraite existent : préretraite licenciement (Fonds National de l'Emploi) et préretraite pour travaux pénibles.
  • La préretraite F.N.E. concerne les salariés licenciés pour raisons économiques, avec des conditions d'âge (57 ans) et d'ancienneté.
  • La préretraite pour cessation anticipée d'activité est destinée aux salariés ayant travaillé dans des conditions difficiles (travail de nuit, travail à la chaîne).
  • Les entreprises utilisant le dispositif de préretraite pour travaux pénibles bénéficient d'avantages fiscaux et sociaux.

Qu'est-ce qu'un conseil d'administration ?

  • Le conseil d’administration (CA) est stratégique et obligatoire dans les SA, optionnel dans les SAS.
  • Il définit, surveille et contrôle les orientations stratégiques de l’entreprise, en accord avec l'article L 225-35 du Code de commerce.
  • Les administrateurs représentent les actionnaires, choisissent les mandataires sociaux et déterminent leur rémunération.
  • Le CA agit dans l’intérêt social de la société et doit rester indépendant.
  • Composé de 3 à 18 membres, le CA est dirigé par un président et les administrateurs sont rémunérés par des jetons de présence.
  • Le mandat des administrateurs est limité à 6 ans et soumis à des conditions spécifiques (actions, restrictions d’âge, etc.).

Quand embaucher un comptable pour mon entreprise ?

  • Toute entreprise a des obligations comptables, mais le choix entre sous-traitance et embauche dépend de la complexité des besoins.
  • En phase de création d’entreprise, il est recommandé de sous-traiter à un expert-comptable pour la validation du business plan et des comptes annuels.
  • Un comptable peut être embauché lorsque l’activité de l’entreprise croît, pour gérer le suivi quotidien et les démarches administratives.
  • Un comptable ne remplace pas un expert-comptable, car il ne peut pas attester des comptes annuels ni offrir des conseils stratégiques poussés.
  • Les honoraires d’un expert-comptable augmentent avec le volume d’activité, ce qui peut rendre l’embauche d’un comptable plus rentable dans certains cas.
  • Combiner l’embauche d’un comptable pour les tâches quotidiennes et la sous-traitance des comptes annuels peut être une solution équilibrée.

Comment régler un différend entre associés

  • Le pacte d'associés ou d'actionnaires permet d'anticiper et de gérer les conflits entre associés.
  • Le pacte d'associés définit les relations et le rôle de chaque associé au sein de la société.
  • En cas de conflit, des actions juridiques telles que l'action en abus de majorité ou de minorité peuvent être intentées.
  • Le tribunal peut nommer un mandataire ad hoc ou un administrateur judiciaire pour résoudre les conflits.
  • Le pacte d'associés ou d'actionnaires peut inclure des clauses spécifiques comme la clause de rachat forcé ou la clause d'exclusion.
  • En cas de paralysie de l'entreprise, la dissolution de la société peut être envisagée comme solution ultime.

Tout savoir sur le Stage de Préparation à l’Installation (SPI)

  • Le Stage de Préparation à l’Installation (SPI) est obligatoire pour les activités artisanales relevant de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA).
  • Le SPI initie les créateurs et repreneurs d’entreprise aux bases de la gestion, comptabilité et cadre réglementaire.
  • Les auto-entrepreneurs inscrits avant le 20 juin 2014 sont dispensés du SPI, ceux après cette date doivent le réaliser.
  • Des dispenses sont possibles sous conditions (diplôme, expérience, immatriculation antérieure, etc.).
  • Le SPI dure 30 heures sur 5 jours et coûte entre 220 et 300 euros selon les CMA.
  • France Travail et d'autres organismes peuvent financer le SPI sous certaines conditions.

Qu'est ce que la dépendance économique ?

Les entrepreneurs, notamment les créateurs d’entreprises, se retrouvent souvent dépendants d'une clientèle limitée, ce qui les place dans une situation économique précaire. Cette dépendance peut résulter d'un démarchage insuffisant, d'une concentration excessive de leur chiffre d'affaires sur quelques clients, ou d'un abus de pouvoir économique par ces clients. Le code de commerce, à travers l'article L.442-6-I-2°, sanctionne sévèrement ces abus en engageant la responsabilité de ceux qui imposent des conditions commerciales injustifiées.

Pour atténuer cette dépendance, les entrepreneurs doivent diversifier leur clientèle et renforcer leurs efforts de démarchage, même sans compétences commerciales spécifiques. Des actions comme la création d’un site web, l'utilisation des réseaux sociaux, l'embauche de commerciaux, le mailing, et la participation à des événements peuvent aider à élargir leur base de clients. En cas d'abus de dépendance économique, il est possible d'engager une action en justice, mais cela nécessite de prouver la notoriété du partenaire, l'importance de la part de chiffre d'affaires réalisée avec lui, l'absence de solutions équivalentes, l'absence de choix stratégiques délibérés, et le comportement anormal du partenaire.

La loi Macron et le suramortissement

  • Le dispositif de suramortissement s'applique aux entreprises industrielles, commerciales, artisanales ou agricoles sous un régime réel d'imposition.
  • Les entreprises au régime forfaitaire ne sont pas éligibles à cette mesure.
  • Les biens éligibles incluent le matériel industriel, de manutention, de recherche scientifique et d'énergie, acquis ou fabriqués entre le 15 avril 2015 et le 14 avril 2016.
  • La déduction exceptionnelle représente 40% de la valeur d'origine des biens, répartie sur leur durée d'utilisation.
  • Le suramortissement est une déduction extra-comptable déclarée sur des lignes spécifiques des tableaux fiscaux.
  • Un calcul au prorata temporis est nécessaire pour la première et la dernière année d'utilisation des biens.