Ouvrir un salon de thé, un coffee shop

Temps de lecture : 10 min
L'article en bref
  • Ouvrir un salon de thé ne nécessite pas de diplôme, sauf si vous préparez vous-même des pâtisseries, auquel cas un CAP pâtisserie ou 3 ans d'expérience sont requis.
  • Respecter les normes d’accessibilité, d’hygiène, de sécurité et les réglementations spécifiques (licence, affichage obligatoire) est essentiel pour ouvrir un salon de thé.
  • Le choix du statut juridique influence la fiscalité, la gestion des charges et la possibilité d'embaucher : privilégiez une SASU ou une EURL plutôt que l'auto-entreprise.
  • Le budget initial varie de 20 000 € à 100 000 € selon le type de salon de thé (traditionnel ou premium), avec des coûts liés au local, aux équipements et au stock initial.
  • Plusieurs aides financières sont disponibles pour le lancement, comme l’ACRE, l’ARCE, les prêts d’honneur et le financement participatif.
  • La rentabilité d’un salon de thé repose sur une bonne gestion des charges, une offre différenciante et des stratégies de diversification (vente de thés en vrac, événements, fidélisation).
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Déborha VINDIOLET
Leader comptable chez L'Expert-Comptable.com avec plus de 6 ans d'expérience dans le domaine. Diplômée en DCG et BTS Comptabilité.
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Sommaire

Ouvrir un salon de thé n'exige pas de diplôme spécifique. En revanche, vous devez respecter la réglementation en vigueur. Vous devez aussi choisir un statut juridique et effectuer plusieurs formalités administratives. Voici tout ce qu’il faut savoir pour réussir l’ouverture de votre salon de thé.

Podcast : Réussir la création de son salon de thé ou de son coffee shop

Qu’est-ce qu’un salon de thé ?

Un salon de thé est un établissement où l'on sert principalement des thés, des infusions et parfois des pâtisseries ou des en-cas légers (sandwichs ou viennoiseries). Comme pour un coffee shop, son cadre convivial et chaleureux profite souvent d'un décor soigné. 

Certains salons de thé se spécialisent dans des thés du monde, des produits bio ou proposent des espaces pour des activités comme des ateliers ou des lectures.

Il s’agit d’une activité commerciale. Si vous proposez des pâtisseries confectionnées sur place, vous serez considéré comme artisan-commerçant. Dans tous les cas, vous dépendez de la Chambre de Commerce et de l'Industrie (CCI).

Les conditions pour ouvrir un salon de thé

Quelle réglementation doit respecter un salon de thé ?

Avant d’ouvrir votre salon de thé, vous devez prendre connaissance de la réglementation relative à cette activité : 

  • normes d’accessibilité des ERP (établissements recevant du public) : vous devez garantir l'accès de vos locaux pour les personnes à mobilité réduite (PMR) en aménageant des rampes, des passages larges et des sanitaires adaptés ;
  • normes de sécurité : il faut respecter les mesures de prévention des incendies. Votre local doit être équipé d’extincteurs, de détecteurs de fumée, d’un éclairage de secours et de voies d’évacuation dégagées. Les Établissements Recevant du Public (ERP) doivent aussi subir un contrôle régulier par la commission de sécurité ;
  • normes sanitaires et d’hygiène : vous devez respecter les règles d’hygiène alimentaire (HACCP), telles que le stockage des denrées, les températures de conservation, le nettoyage des surfaces et équipements et la formation du personnel à la sécurité alimentaire ;
  • normes d’affichage et mentions obligatoires : il faut indiquer clairement les prix de vos produits, l'utilisation d'ingrédients allergènes et l'origine des aliments (notamment pour la viande). Ces informations doivent figurer sur la carte ou être affichées dans votre établissement ;
  • diffusion de musique : si vous diffusez de la musique, vous devez obtenir une autorisation de la SACEM pour les droits d’auteur. Si vous passez de la musique enregistrée (radios ou playlists), le paiement des droits voisins au SPRÉ (Société pour la Perception de la Rémunération Équitable) est obligatoire. 

Si vous vendez des boissons alcoolisées, le Code de la santé publique vous impose d'avoir un permis d’exploitation et une licence.

Si votre salon de thé dispose d'une terrasse ou de tables sur la voie publique, vous devez faire une demande d'autorisation d'occupation du domaine public auprès de la mairie.

Créer un salon de thé sans diplôme c'est possible ?

L'ouverture d'un salon de thé ne nécessite ni diplôme, ni formation spécifique.

Le Stage de préparation à l’Installation (SPI), autrefois obligatoire pour les artisans, est quant à lui devenu facultatif.

Si vous vendez des pâtisseries dans votre salon de thé et que vous les fabriquez vous-même, vous devez justifier d’un diplôme en pâtisserie (CAP, BEP ou bac pro) ou d’une expérience professionnelle d’au moins 3 ans dans ce domaine.

Les 8 étapes pour ouvrir un salon de thé

Les étapes pour ouvrir son salon de thé

Étape 1 : trouver un concept original

Le marché des salons de thé est concurrentiel, notamment dans les grandes villes. Il est recommandé de trouver un concept original pour se démarquer :

  • salon de thé bio : ce concept est basé sur la vente de produits locaux et biologiques ;
  • salon de thé librairie ou littéraire : il propose un espace cosy avec bibliothèque et animations (lectures, rencontres avec des auteurs) ;
  • salon de thé avec espace de coworking : il allie convivialité et travail, avec Wi-Fi et ambiance calme ;
  • salon de thé spécialisé dans les thés du monde : vous faites découvrir des thés rares ou exotiques à votre clientèle.

Vous pouvez ouvrir un salon de thé en franchise. Vous n’aurez pas le choix de votre concept mais bénéficierez de la notoriété immédiate de la marque et de son appui stratégique. Attention, vous devrez payer des droits d’entrée ainsi que des redevances périodiques au franchiseur.

Étape 2 : réaliser une étude de marché

L’étude de marché permet d’évaluer la faisabilité de votre projet de salon de thé. 

Elle doit contenir les éléments suivants : 

  • une analyse de la demande : vous identifiez votre clientèle cible (âge, habitudes, attentes) et analysez ses besoins en matière de consommation ;
  • une analyse de l’offre : vous repérez vos concurrents directs et indirects (types de salons de thé, positionnement, prix) ;
  • une analyse du secteur : vous identifiez les tendances du marché (thés bio, concepts innovants) et les opportunités.

Étape 3 : élaborer un business plan 

Le business plan est un document indispensable pour structurer votre projet et démontrer sa viabilité économique. Il sert de feuille de route pour définir vos objectifs et les moyens à mettre en œuvre pour les atteindre. Il est particulièrement important pour convaincre les banques si vous sollicitez un crédit professionnel.

Le business plan de votre salon de thé doit contenir les éléments suivants : 

  • la présentation de votre projet : concept, services proposés, positionnement ;
  • une synthèse de votre étude de marché : demande, concurrence, emplacement ;
  • votre stratégie marketing : les actions prévues pour attirer et fidéliser votre clientèle (communication, promotions) ;
  • vos prévisions financières : plan de financement, prévisionnel de chiffre d’affaires, bilan prévisionnel et seuil de rentabilité.

Étape 4 : choisir un statut juridique

Le choix de votre statut juridique a un impact direct sur vos obligations comptables, votre imposition et votre régime social.

L'ouverture d'un salon de thé en auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur) n’est pas recommandée. Ce régime particulier de l’entreprise individuelle (EI) ne vous permet pas de déduire vos frais professionnels pour le calcul de votre revenu imposable. De plus, l’auto-entreprise est limitée par un plafond de chiffre d’affaires annuel. Elle n’est pas adaptée si vous souhaitez embaucher des salariés. Vous aurez aussi plus de difficultés à obtenir un emprunt bancaire.

Pour ouvrir un salon de thé en solo, vous devez plutôt créer une société

Si vous vous associez, il faut créer une SARL ou une SAS.

En société, vous limitez votre responsabilité financière au montant de vos apports au capital social. Vous profitez d’une structure juridique plus solide qui vous permet aussi d’optimiser votre fiscalité.

Pour vous aider, vous pouvez utiliser notre simulateur gratuit de statut juridique.

Étape 5 : effectuer les démarches administratives pour ouvrir un salon de thé 

Pour créer une société, vous devez suivre les étapes suivantes

  • rédaction des statuts constitutifs ;
  • dépôt du capital social de votre société sur un compte séquestre ;
  • publication d’un avis de création dans un journal d’annonces légales (JAL).

Il faut ensuite faire une demande d’immatriculation au registre du commerce et des sociétés (RCS). Pour cela, vous devez déposer un dossier sur le guichet unique de l’Inpi. Après validation, celui-ci sera transmis au greffe du tribunal de commerce.

Étape 6 : choisir l’emplacement idéal 

Le choix de l'emplacement est une décision stratégique importante. Vous devrez être visible et accessible, proche de commerces et des transports en commune, afin d’attirer une clientèle « spontanée ». Il est aussi indispensable de bien comprendre votre bail commercial.

Lorsque vous aurez trouvé votre local, pensez à anticiper la taille de la salle et le nombre de clients que vous pourrez accueillir.

N’hésitez pas à faire appel à un expert-comptable pour analyser le bail commercial et vérifier que le prix de cession du fonds de commerce est juste par rapport à la taille du local, son emplacement et le matériel cédé.

Étape 7 : souscrire des assurances professionnelles

Voici les principales assurances à envisager pour assurer votre activité : 

  • une responsabilité civile professionnelle (RC Pro) : cette assurance couvre les dommages corporels, matériels et immatériels causés à des tiers dans le cadre de votre activité (accidents, blessures, etc.) ;
  • une assurance multirisque professionnelle : elle couvre plusieurs risques, notamment les incendies, les dégâts des eaux, les vols ou encore les risques liés à l'équipement ;
  • l’assurance perte d'exploitation : elle permet à l'exploitant de compenser une perte de revenu en cas de sinistre affectant son activité, comme un incendie ou une fermeture administrative ;
  • l’assurance véhicule professionnel : si vous utilisez votre véhicule pour des besoins professionnels, vous devez souscrire une assurance spécifique.

Étape 8 : promouvoir son salon de thé 

Une fois vos démarches de création d'entreprise effectuées, vous allez devoir attirer vos premiers clients. Voici quelques pistes d’actions marketing : 

  • distribuez des flyers dans les commerces voisins et organisez des partenariats avec des artisans ou commerces locaux (par exemple, un boulanger ou une librairie) ; 
  • participez à des événements locaux comme des marchés ou foires pour vous faire connaître dans votre secteur géographique ;
  • créez une fiche Google My Business pour apparaître sur les recherches locales et Google Maps ;
  • soyez actif sur les réseaux sociaux (Instagram, Facebook) avec des publications régulières (photos des produits, offres spéciales). Vous pouvez lancer des campagnes Facebook Ads et Google Ads ciblant votre zone géographique ;
  • créez un site internet optimisé pour présenter votre offre et toutes les informations pratiques.

Quel est le budget nécessaire à la création d'un salon de thé ?

Le budget pour ouvrir un salon de thé dépend notamment du concept choisi. Ouvrir un salon de thé traditionnel sera moins coûteux qu’un salon de thé premium
 

Un salon de thé premium est un établissement haut de gamme qui se distingue par une offre, un cadre et un service d’exception. Il vise une clientèle exigeante, prête à payer un prix plus élevé pour une expérience plus raffinée.

Poste de dépenseSalon de thé traditionnelSalon de thé premium
Local (loyer mensuel)1 000 à 3 000 €3 000 à 6 000 €
Aménagement et décoration5 000 à 10 000 €15 000 à 30 000 €
Équipement5 000 à 15 000 €20 000 à 40 000 €
Stock initial2 000 à 5 000 €5 000 à 10 000 €
Communication1 000 à 3 000 €3 000 à 8 000 €
Frais administratifs1 000 à 2 000 €2 000 à 4 000 €
Trésorerie de départ5 000 à 10 000 €10 000 à 20 000 €

Pour ouvrir un salon de thé traditionnel, il faut donc compter 20 000 € à 50 000 €. Pour un salon de thé premium, prévoyez entre 50 000 € à 100 000 €. Ce montant sera plus élevé si vous passez par une franchise (droits d’entrée et redevances).

Les aides à la création d’un salon de thé

Le prêt d’honneur

Les prêts d’honneur sont des prêts à taux zéro, souvent accordés sans garantie ni caution personnelle. Ils sont proposés par des organismes comme l'Adie, Initiative France, ou Réseau Entreprendre.

Le montant d’un prêt d’honneur varie entre 1 000 € et 50 000 €. Il vous sera demandé de fournir un business plan solide pour prouver la viabilité de votre projet.

L’Aide à la Création ou à la Reprise d'une Entreprise (ACRE)

L'ACRE est une aide qui permet aux créateurs et repreneurs d'entreprise de bénéficier d'une exonération de charges sociales (50 %) durant les 4 premiers trimestres civils de leur activité. Cette aide est soumise à conditions (demandeurs d'emploi, jeunes créateurs, bénéficiaires de certaines allocations, etc.) et peut être uniquement versée à la création de l'entreprise.

L’Aide à la Reprise ou à la Création d'Entreprise (ARCE)

L'ARCE est une aide qui permet de percevoir 60 % de ses droits restants à l’allocation de retour à l'emploi (ARE) sous forme de capital. L'aide à la reprise ou à la création d'entreprise est versée par France Travail et permet d’avoir un apport financier immédiat. 

Le crowdfunding (ou financement participatif)

Le crowdfunding consiste à financer votre projet en faisant appel à un grand nombre de personnes via des plateformes en ligne comme Ulule, KissKissBankBank ou Kickstarter. Vous proposez des contreparties (comme des bons de réduction ou des invitations à des événements exclusifs) pour inciter les contributeurs à soutenir votre idée.

Il s’agit d’une solution intéressante pour faire parler de votre projet. En revanche, elle nécessite de bonnes capacités en communication.

Il est généralement recommandé d'avoir un apport personnel compris entre 20 % et 30 %. Un apport solide augmente vos chances d'obtenir un financement extérieur (prêt bancaire, investisseurs privés).

Comment assurer la rentabilité d’un salon de thé ?

La marge sur les produits

Il est important de bien calculer le coût de revient de chaque produit (thé, pâtisserie, etc.) et de fixer des prix permettant de dégager une marge suffisante. Cela inclut les coûts des matières premières, la main-d'œuvre et les frais liés à la production. 

Pour optimiser cette marge, il est conseillé de négocier avec les fournisseurs pour obtenir des prix compétitifs tout en garantissant la qualité.

La fidélisation de la clientèle

Attirer ses premiers clients n’est qu’une première étape. Il faut les fidéliser ! Vous pouvez mettre en place un programme de fidélité (cartes, réductions, offres exclusives pour les clients réguliers). 

Il faut aussi offrir un service client de qualité et créer une ambiance agréable et conviviale. Cela donnera envie de revenir à votre clientèle.

La gestion des charges

Cela inclut à la fois les charges fixes (loyer, salaires, assurances) et les charges variables (achats de matières premières, électricité, eau). Vous devez surveiller en permanence vos dépenses et les ajuster si nécessaire. 

Par exemple, vous pouvez optimiser vos coûts d'exploitation en réduisant vos consommations énergétiques (utilisation d'éclairage LED, gestion de la température). Il est recommandé aussi de gérer votre inventaire de manière rigoureuse afin d’éviter tout gaspillage.

Mettre en place des stratégies de diversification

Pour augmenter vos revenus, vous pouvez proposer des ateliers comme des dégustations de thé, des formations à la préparation du thé ou des événements à thème.

Vous pouvez aussi proposer à lavente des thés en vrac, des accessoires (théières, tasses, filtres) ou même des produits dérivés comme des livres sur le thé. 

Cela permet non seulement d’augmenter le panier moyen des clients, mais également de les fidéliser.

Les erreurs à éviter lors de l’ouverture d’un salon de thé

Lancer un salon de thé peut être une aventure passionnante, mais il est important d’éviter certaines erreurs courantes :

  • un local mal choisi : un emplacement mal situé peut limiter l’attractivité de votre établissement. Évitez les zones trop éloignées de toute activité commerciale, peu fréquentées ou difficilement accessibles. Privilégiez un endroit avec un flux de clientèle potentiel (proximité de bureaux, écoles, zones commerciales, etc.) et tenez compte de la concurrence. Vérifiez également toutes les clauses de votre bail commercial ;
  • un budget initial sous-estimé : il faut prévoir non seulement les coûts d’aménagement et d’équipement, mais aussi les dépenses courantes (loyer, salaires, charges sociales) et les imprévus. Assurez-vous d’avoir une marge de sécurité financière pour faire face à d’éventuels retards ou dépenses imprévues ;
  • l’absence d’un business plan détaillé : votre business plan doit définir vos objectifs, contenir des tableaux financiers et votre stratégie de croissance durant vos premières années d'exercice. Il vous aide à prendre les bonnes décisions et à convaincre les partenaires financiers ;
  • la méconnaissance des normes et de la réglementation : on vous le disait, ouvrir un salon de thé implique de respecter plusieurs règles (accessibilité, hygiène, sécurité, diffusion de musique, etc.). Ne pas s’y conformer peut entraîner des sanctions et des coûts supplémentaires. 

FAQ

Quel diplôme pour ouvrir un salon de thé ?

Vous n’avez pas besoin de diplôme pour ouvrir un salon de thé. En revanche, si vous vendez des pâtisseries que vous fabriquez vous-même, vous devez avoir un diplôme en pâtisserie ou une expérience professionnelle d’au moins 3 ans dans ce domaine. 

Est-ce rentable d’ouvrir un salon de thé ?

Ouvrir un salon de thé peut être rentable si vous choisissez bien son emplacement et son concept. Vous devez aussi bien maîtriser vos coûts d’exploitation et bien gérer vos charges. Il faut fidéliser votre clientèle et mettre en place une stratégie de diversification. Élaborer une étude de marché et un business plan est indispensable.

Quelle marge pour un salon de thé ?

La marge brute d'un salon de thé varie généralement entre 60 % et 80 %, selon le type de produits proposés et le modèle économique. Les marges sur les boissons comme le thé et les pâtisseries sont souvent plus élevées. Il est important de bien maîtriser vos coûts d'achat, de production et de gestion pour maintenir cette rentabilité.

Peut-on créer un salon de thé sans apport ?

Il est possible de créer un salon de thé sans apport, mais cela reste risqué et compliqué. Vous devrez alors compter sur des prêts ou des aides financières, comme les prêts d'honneur ou le crowdfunding, pour couvrir les coûts de démarrage. Un apport personnel reste recommandé pour sécuriser votre projet et convaincre les banques ou investisseurs. Cet apport doit couvrir entre 20 % et 30 % du montant total de vos dépenses initiales. 

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