Lorsqu’il n’est pas possible de déterminer le coût de revient réel des stocks, les entreprises peuvent utiliser des méthodes simplifiées comme la méthode FIFO ou la méthode du coût de revient moyen pondéré. Avec la méthode FIFO, les premiers biens acquis sont considérés comme les premiers sortis, tandis que la méthode du coût de revient moyen pondéré calcule un prix moyen des stocks à la clôture de l’exercice. Par exemple, si une entreprise dispose de 100 unités en stock à la clôture de l’exercice et a acheté 150 unités à 100 euros et 200 unités à 150 euros, le coût de revient unitaire selon la méthode du coût moyen pondéré sera de 128,57 euros, valorisant les stocks à 12 857 euros. Avec la méthode FIFO, le coût de revient unitaire serait de 150 euros, pour une valorisation totale de 15 000 euros.
Pour les biens produits par l’entreprise, le coût de revient inclut les charges directes de production (main-d'œuvre directe, matières premières, fournitures, coûts de développement) et les charges indirectes de production (frais généraux de production fixes, frais d’administration et de gestion des sites de production). Pour les biens achetés, le prix de revient comprend le prix d’achat, diminué des remises et majoré des frais de transport et de manutention. Les frais financiers liés aux emprunts peuvent être déduits en charge ou incorporés au coût de revient des stocks. Le plan comptable, notamment la classe 3 dédiée aux stocks et en-cours, décrit la manière de retrouver ces stocks dans les bilans et comptes de résultat.