La SARL de famille, une structure unique où les liens de parenté sont primordiaux, fait face à un défi majeur lorsqu'un divorce survient entre les associés. Dans ce contexte, la dissolution des liens conjugaux remet en question l'essence même de cette forme juridique. Ce bouleversement familial entraîne la perte d'un avantage fiscal notable : le passage de l'imposition sur le revenu à l'imposition sur les sociétés. Cette transition, conséquence directe de la rupture du lien de parenté, peut avoir un impact financier significatif sur l'entreprise.
Heureusement, il existe une solution pour maintenir le statut de SARL de famille malgré le divorce. La cession des parts de l'un des époux à un autre membre de la famille, réalisée dans un délai de six mois après le divorce, permet de préserver la structure familiale de l'entreprise. Ainsi, en respectant cette condition, la SARL de famille peut continuer à bénéficier du régime fiscal avantageux lié à son statut, assurant ainsi sa stabilité et sa pérennité malgré les aléas de la vie conjugale.