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Les différences entre EI et EIRL

  • Depuis le 15 février 2022, il n'est plus possible de créer une EIRL, remplacée par un statut unique d'entrepreneur individuel.
  • L'EI permet une création simple et rapide sans capital de départ, mais implique une responsabilité illimitée sur le patrimoine personnel.
  • L'EIRL offrait une protection du patrimoine personnel en séparant les biens professionnels des biens personnels.
  • Les entrepreneurs individuels sont soumis à l'impôt sur le revenu (IR), avec une option pour l'impôt sur les sociétés (IS) dans certains cas.
  • Le dépôt des comptes annuels est obligatoire pour l'EIRL, mais pas pour l'EI.
  • Le régime social des entrepreneurs individuels dépend désormais du régime général de la sécurité sociale.

Impôts sur les sociétés: le taux réduit

  • L'impôt sur les sociétés (IS) s'applique aux sociétés de capitaux comme les SA, SARL, SCA, SEL et SELARL.
  • Le taux général de l'IS est de 33,33%, avec un taux réduit de 15% pour les PME remplissant certaines conditions.
  • Les entreprises doivent avoir un capital entièrement libéré et au moins 75% de ce capital détenu par des personnes physiques pour bénéficier du taux réduit.
  • Le taux réduit de 15% s'applique aux premiers 38 120 € de bénéfices, au-delà, les taux augmentent à 28% et 33,33% selon les tranches.
  • Les bénéfices supérieurs à 38 120 € sont taxés respectivement à 28% et 33,33% pour les tranches intermédiaires et supérieures.
  • Les organismes non lucratifs et collectivités locales peuvent bénéficier d'un taux réduit de 24% dans certaines conditions.

Le groupe de sociétés, la holding et les filiales

  • Les holdings permettent une optimisation fiscale même pour des entreprises de taille modeste.
  • Une holding est une société mère détenant des participations dans d'autres entreprises, avec un régime fiscal avantageux.
  • Les filiales, gérées de manière autonome, sont sous l'égide de la holding, offrant diversité et indépendance au groupe.
  • La création d'un groupe de sociétés permet de centraliser la direction et de mutualiser les risques et avantages.
  • Les holdings peuvent être passives (détention de parts) ou actives (gestion et services spécifiques aux filiales).
  • Cette structure optimise les investissements, la gestion des résultats financiers et la synergie entre les entités du groupe.

Siren et Siret : répertoire des entreprises et établissements de l'INSEE

  • Le numéro Siren : Identifiant unique à 9 chiffres attribué par l’INSEE à une entreprise lors de son inscription au CFE. Il reste lié à l’entreprise jusqu’à sa cessation d’activité.
  • Le rôle du Siren : Utilisé par les organismes publics pour suivre l’entreprise tout au long de sa vie juridique. Le dernier chiffre est une clé de contrôle pour valider le numéro.
  • Le numéro Siret : Identifie un établissement spécifique d’une entreprise. Il contient les 9 chiffres du Siren, suivis de 5 chiffres pour le Numéro Interne de Classement (NIC).
  • Caractéristiques du Siret : Unique pour chaque établissement, il est supprimé en cas de cessation d’activité ou de changement d’adresse de l’établissement.
  • Exemple : Siren : 362 521 879, où "9" est la clé de contrôle. Siret : 362 521 879 00034, où "4" valide l’identification d’un établissement spécifique.
  • Attribué par l’INSEE : Les numéros Siren et Siret sont délivrés lors de l’inscription obligatoire de l’entreprise au répertoire SIRENE via le CFE.

Faut-il se verser des dividendes ?

  • Le versement de dividendes doit être réfléchi en fonction de la santé financière de l'entreprise et des besoins de réinvestissement pour garantir sa stabilité à long terme.
  • Les dividendes peuvent être avantageux sur le plan fiscal pour le dirigeant, mais leur impact sur la trésorerie de l'entreprise doit être pris en compte.
  • La décision de verser des dividendes dépend de plusieurs facteurs, dont la fiscalité, la trésorerie et les objectifs personnels et professionnels du dirigeant.
  • Il est crucial de trouver un équilibre entre rémunération personnelle et réinvestissement dans l'entreprise pour assurer une croissance continue.
  • Les règlementations fiscales et les objectifs de l'entreprise doivent être soigneusement analysés avant de prendre une décision sur les dividendes.

Le rachat d'un fonds de commerce

  • Le choix du fonds de commerce : critères essentiels à prendre en compte (emplacement, offre, demande, etc.).
  • Les types de promesses de vente : compromis de vente et promesse unilatérale de vente.
  • Les formalités de cession : mentions obligatoires et documents nécessaires pour l'acte de vente.
  • Le consentement du conjoint du vendeur marié sous le régime de la communauté de biens.
  • Les obligations de publication de l'acte de cession dans les journaux légaux.
  • Les exonérations fiscales lors de la cession d'un fonds de commerce (transmission d'entreprise, départ à la retraite, etc.).

Comptabilisation Immobilisations comptables

  • Les écritures comptables des immobilisations doivent suivre des règles précises tout au long de leur cycle d'utilisation.
  • Les immobilisations s'enregistrent dans les comptes de classe 2, et la TVA déductible est comptabilisée sur le compte 445620.
  • Lorsqu'une immobilisation est acquise, elle est comptabilisée hors taxes, sauf si la TVA n'est pas récupérable.
  • Les amortissements sont enregistrés chaque année pour refléter la perte de valeur des immobilisations.
  • En cas de cession, il faut enregistrer la sortie de l'immobilisation et comptabiliser le prix de vente.
  • Les immobilisations produites par l'entreprise doivent être comptabilisées en production immobilisée.

Valorisation salon de coiffure : Comment évaluer le prix ?

  • L'évaluation du fonds de commerce repose sur des critères tels que le chiffre d'affaires, la clientèle, l'emplacement et le matériel.
  • Le barème fiscal estime la valeur entre 50% et 120% du CA TTC pondéré sur les trois dernières années.
  • L'année en cours est pondérée avec un coefficient plus élevé pour refléter la réalité économique actuelle.
  • Une analyse des charges, notamment de la masse salariale, permet d'évaluer le potentiel de rentabilité.
  • Les éléments corporels (matériel, travaux à prévoir) et incorporels (clientèle, enseigne) impactent fortement le prix de cession.
  • Un audit approfondi aide à déterminer un prix juste et réaliste pour le fonds de commerce.

La notion de « bas de bilan » : Qu'est-ce que c'est ?

  • Le bilan d'une entreprise est une photographie de son patrimoine à un instant précis.
  • La partie haute du bilan met en avant l'actif immobilisé et les capitaux propres.
  • La partie basse se concentre sur l'actif circulant, les dettes à court terme et la trésorerie.
  • Une gestion efficace du bas de bilan est cruciale pour la santé financière.
  • Le besoin en fonds de roulement (BFR) doit être surveillé pour garantir une liquidité adéquate.
  • Une stratégie financière réfléchie permet d'assurer un équilibre global et de répondre aux obligations à court terme.

Le contrat d'apprentissage, conditions, modalités d'application, rémunération et exonérations

  • Tout employeur, sans minimum d'effectif, peut embaucher un apprenti à condition de garantir un cadre de formation adéquat.
  • Le maître d'apprentissage doit avoir des qualifications spécifiques et peut encadrer jusqu'à deux apprentis maximum.
  • Le contrat d'apprentissage est un contrat type d'une durée de 1 à 3 ans, alternant enseignement théorique et formation pratique.
  • L'apprenti a le statut de salarié, avec des règles spécifiques pour les mineurs et une obligation de se présenter aux examens.
  • La rémunération de l'apprenti dépend de son âge et de l'année d'exécution du contrat, avec des exonérations fiscales et sociales.
  • L'employeur bénéficie d'avantages fiscaux et d'exonérations de cotisations, ainsi que d'indemnités compensatrices régionales.

Quel remboursement pour les médicaments et frais médicaux ?

  • Le remboursement des médicaments et frais médicaux dépend de l'inscription à la caisse primaire d'assurance maladie et de la présentation de la carte Vitale.
  • Les patients doivent respecter le parcours de soins, notamment en déclarant un médecin traitant pour bénéficier de meilleurs remboursements.
  • Il existe des participations forfaitaires, telles que la participation de 1 € par consultation médicale et une franchise médicale de 0,50 € par boîte de médicament.
  • Certains médicaments et frais médicaux peuvent être remboursés à 100 %, comme les traitements pour des maladies graves (cancer, diabète) et certaines interventions chirurgicales.
  • Les médicaments considérés comme ayant un intérêt thérapeutique important, comme les antibiotiques, sont remboursés à hauteur de 65 %.
  • La loi de financement de la sécurité sociale 2017 introduit des mesures pour améliorer l'accès aux soins, incluant la télémédecine et une meilleure prise en charge des médicaments innovants.

Durée du préavis lors d'une démission ? (Juritravail.com)

  • La durée du préavis pour un cadre dans la métallurgie est de 3 mois.
  • Le non-respect du préavis entraîne une indemnité égale aux rémunérations du préavis non effectué.
  • Les cadres bénéficient de 50 heures par mois pour rechercher un emploi pendant le préavis.
  • Le préavis débute dès l’expression claire et non équivoque de la démission.
  • Les règles du préavis sont définies par la convention collective ou les usages.
  • Références légales : Code du Travail (Article L. 1237-1) et Convention Collective IDCC 650.

Recours à un holding : montage financier, distribution des dividendes

  • La création d'un holding permet d'acquérir des parts d'une entreprise tout en limitant l'engagement financier personnel.
  • Le montage en cascade entre sociétés civiles et de capitaux optimise le financement d'une acquisition.
  • Le financement mixte, combinant emprunts bancaires et apports en fonds propres, joue un rôle clé dans la stratégie.
  • Les avantages fiscaux incluent l'effet de levier juridique, la déductibilité des déficits fiscaux et des conditions favorables pour les dividendes.
  • Le holding permet de déduire les intérêts d'emprunt, réduisant ainsi les charges fiscales liées à l'acquisition.
  • Il est crucial d'évaluer rigoureusement la viabilité financière de la société cible avant d'opter pour cette stratégie.

Les heures supplémentaires et complémentaires exonérées

  • Les heures complémentaires exonérées s'appliquent aux salariés à temps partiel dans certaines conditions.
  • Les heures complémentaires peuvent être exonérées jusqu'à un dixième (ou tiers) de la durée de travail prévue dans le contrat.
  • Les heures complémentaires sont exonérées des cotisations salariales liées à l’assurance vieillesse et au veuvage.
  • La loi TEPA permet une exonération fiscale pour certaines heures complémentaires.
  • Les heures complémentaires supérieures à 1/10e de la durée contractuelle sont majorées de 25 %.
  • Les salariés peuvent refuser de réaliser des heures complémentaires si elles sont mal prévenues ou dépassent le nombre autorisé par le contrat.

Quel régime d'imposition choisir entre l'IR et l'IS ?

  • L'impôt sur les sociétés (IS) et l'impôt sur le revenu (IR) sont les deux principaux régimes fiscaux pour les entreprises.
  • Le choix entre l'IS et l'IR influence directement la taxation des revenus de l'entreprise et des dirigeants.
  • L'IS est basé sur l'imposition des bénéfices de l'entreprise, tandis que l'IR intègre les résultats de l'entreprise dans les revenus personnels des dirigeants.
  • Le choix fiscal dépend de la situation financière de l'entreprise, de son statut juridique et des objectifs à long terme des dirigeants.
  • Les entreprises peuvent opter pour un régime fiscal en fonction de critères tels que la taille, le chiffre d'affaires, et la répartition du capital.
  • Des simulateurs et des conseils professionnels sont disponibles pour aider les entrepreneurs à faire un choix éclairé et optimiser leur charge fiscale.

Le régime du bénéfice réel

  • Le régime du bénéfice réel normal et simplifié permet de payer des impôts sur la base des bénéfices réellement réalisés.
  • Les entreprises soumises à l'impôt sur le revenu avec un chiffre d'affaires inférieur à certains seuils doivent obligatoirement adopter le régime du bénéfice réel.
  • Le régime du bénéfice réel simplifié est accessible aux entreprises ayant un chiffre d'affaires inférieur à 80 300 € pour une activité commerciale ou 32 100 € pour une activité de services.
  • Les entreprises peuvent demander le régime du bénéfice réel normal sur option, avec une demande à effectuer avant le 1er février.
  • Les entreprises doivent faire deux déclarations fiscales (2031 et 2065) avant le 1er mai pour le régime du bénéfice réel.
  • Les entreprises soumises au régime du bénéfice réel bénéficient de certains avantages fiscaux, comme le crédit d'impôt recherche (CIR).