Devenir freelance est un objectif pour de nombreux travailleurs salariés qui souhaitent s’affranchir de leur hiérarchie au travail et se lancer dans une activité indépendante. La liberté que ce statut implique fait parfois rêver, mais il ne faut pas oublier qu’en devenant Freelance, on devient avant tout entrepreneur, avec les responsabilités que cela comporte. Quoi qu’il en soit, pour devenir travailleur indépendant, il est important de se poser les bonnes questions et de suivre des étapes simples avant de se lancer en tant que Freelance.
Vous souhaitez en savoir plus sur les démarches pour devenir travailleur indépendant ? Découvrez notre guide pour vous lancer sereinement dans cette aventure.
Podcast : Tous nos conseils pour devenir freelance en 2025 !
Qu’est-ce qu’un freelance (ou travailleur indépendant) ?
Le freelance est un travailleur indépendant qui s’occupe de gérer seul son activité : il n’a ni employé, ni patron, mais il peut se tourner vers des prestataires externes pour déléguer certaines tâches, comme c’est souvent le cas avec la comptabilité par exemple.
Être freelance n’est pas un statut juridique en soi. Le travailleur en freelance peut d’ailleurs choisir entre différents statuts. Les EI (entreprises individuelles) et le régime de la micro-entreprise sont généralement privilégiés par les indépendants, pour leur simplicité fiscale et pour la souplesse des formalités de création.
Ces statuts sont souvent choisis dans le monde de la prestation de services (en démarrant l’activité par un statut d’auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur) car les frais de gestion sont réduits. La micro-entreprise (anciennement auto-entreprise) peut aussi bénéficier d’une exonération de charges sociales sur la première année (avec des aides à la création telles que l’ACRE).
À l’avenir, le freelance créateur d’entreprise, souvent micro-entrepreneur, pourra se positionner en tant que personne morale à travers la création d’une EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) ou d’une SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) par exemple. En revanche, cela exclut les sociétés impliquant des associés comme la SARL (société anonyme à responsabilité limitée).
Certains freelances testent leur projet en passant dans un premier temps par un contrat de travail avec une société de portage salarial. La société de portage permet d’assurer plus de sécurité financière au salarié porté et assure ou non la faisabilité de son projet.
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Est-il difficile de devenir freelance ?
S’il n’est pas si compliqué de devenir freelance en termes de démarches administratives, ce mode de travail ne convient pas à tous les profils. De fait, travailler en tant qu’indépendant diffère totalement du salariat. Mieux vaut en être averti avant d’amorcer les démarches de création d’entreprise. L’entrepreneur est déterminé et prêt à se confronter aux nouvelles problématiques inhérentes à son statut :
- L'irrégularité de ses revenus
- La solitude dans son travail
- Une protection sociale réduite
- La nécessité d’anticiper ses prises de congé ou d’éventuels imprévus
- La capacité de dissocier sa vie professionnelle de sa vie personnelle
- Etc.
Le régime de la micro-entreprise facilite les formalités d’immatriculation au RNE (Registre national des entreprises) et ne nécessite pas de déposer de capital social. En revanche, l’indépendant doit posséder les compétences à la hauteur des prestations qu’il souhaite proposer. Pour cela, il justifie d’une formation de qualité, voire de plusieurs années d’expérience dans son domaine.
En outre, le travailleur freelance doit faire preuve de multiples autres facultés, telles que :
- L’autodiscipline
- La polyvalence
- La fibre commerciale
- La curiosité intellectuelle
C’est un fait, devenir freelance implique d’endosser toutes les casquettes propres au développement d’une activité. Le chef d’entreprise ne se contente pas d’exercer son cœur de métier. Il déploie lui-même sa stratégie commerciale et fait preuve de rigueur dans la gestion administrative de ses tâches. De plus, il lui appartient de se tenir informé des nouvelles tendances qui apparaissent dans son secteur s’il souhaite rester compétitif.
Travailler en freelance : avantages et inconvénients
C’est un fait, devenir freelance ne convient pas à tous les actifs. Au regard des responsabilités qu’il implique, ce projet doit être mûrement réfléchi en amont. Il s’agit alors de peser le pour et le contre de cette décision.
Avantages | Inconvénients |
---|---|
Autonomie dans son travail (sans lien de subordination)
Liberté de prendre ses propres décisions
Flexibilité dans son emploi du temps
Opportunité de faire évoluer sa rémunération
Accomplissement personnel en exerçant un métier passion
Choix des missions ou des clients | Irrégularité et incertitude des revenus
Couverture sociale moins protectrice que le statut salarié
Absence de droits au chômage
Impossibilité de déduire ses charges professionnelles en EI
Manque de crédibilité face aux banques ou aux bailleurs
Sentiment de solitude ou d’isolement |
Comment choisir son statut juridique pour démarrer son activité de freelance ?
Cette interrogation est au cœur du sujet dès le début du projet entrepreneurial. La première étape à franchir avant de devenir freelance consiste à choisir la forme juridique de son entreprise. Il en existe plusieurs et toutes ne présentent pas les mêmes caractéristiques.
Il convient alors de dresser un portrait précis de ses besoins et de l’orientation à donner à la future organisation (présence d’associés, responsabilité, etc.). Il est fréquent pour de nombreux entrepreneurs de tester leur activité à travers la création d’une micro-entreprise, ou via le dispositif du portage salarial. En fonction des résultats de celle-ci, ils envisagent ensuite de passer en société.
Modalités de création | Statuts juridiques | Caractéristiques principales |
Entreprise individuelle | EI dont la micro-entreprise |
|
Société | EURL, SARL, SA, SAS, SNC, Scop, SCA, SCS |
|
Portage salarial |
|
Si vous souhaitez connaître le statut juridique le plus adapté à votre profil, n'hésitez pas à tester notre simulateur :
Les démarches pour devenir freelance en 2025
Les démarches à accomplir vont dépendre du statut juridique que vous aurez retenu.
Accéder au freelancing par la micro-entreprise
Si vous souhaitez vous lancer en qualité d’auto-entrepreneur, le formalisme est simple et gratuit. Il vous suffira de :
- réunir les documents nécessaires (pièce d’identité, justificatif de domicile, déclaration de non-condamnation) ;
- déclarer son activité sur le site internet du guichet unique des formalités d’entreprises, qui se charge ensuite d’enregistrer la structure au RNE (répertoire national des entreprises) ;
- ouvrir un compte bancaire dédié à l’activité ;
- créer un espace professionnel sur le site des impôts.
Devenir freelance en créant sa société
En ce qui concerne la forme sociétale, les démarches de création diffèrent quelque peu et s’avèrent un peu plus complexes. Il s’agit là de :
- sélectionner la forme juridique de la structure ;
- rédiger les statuts de la société (au cours d’une assemblée générale en présence des associés) ;
- constituer et déposer le capital social ;
- publier l’avis de constitution auprès d’un journal d’annonces légales ;
- enregistrer sa demande d’immatriculation sur le site du guichet unique.
Au terme de ce processus, vous recevrez l’extrait Kbis de l’entreprise, indiquant le numéro SIRET et le code APE de votre structure.
Sélectionner avec soin son statut juridique
Parmi les 20 métiers freelances recherchés en 2024, tous ne s’exercent pas sous la même forme juridique. Il convient de bien définir lequel semble le plus approprié à votre activité.
L’entreprise individuelle (avec ou sans régime de la micro-entreprise)
L’EI est représentée par une personne physique et ne requiert le dépôt d’aucun capital social. En micro, son régime fiscal est simplifié et sa flexibilité est attractive, bien que son chiffre d’affaires soit limité à :
- 188 700 € pour les activités de vente de marchandises ;
- 77 700 € pour les prestations de services relevant de la catégorie BIC (bénéfices industriels et commerciaux) et BNC (bénéfices non commerciaux).
La SAS ou SASU
Représentée par une personne morale, la SAS (société par actions simplifiée) ou la SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) permet au président de percevoir un salaire en plus du versement des dividendes. Ce statut d’assimilé salarié lui octroie ainsi une couverture sociale performante.
La SARL ou EURL
L’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) et la SARL (société à responsabilité limitée) jouissent d’une flexibilité plus faible qu’en SAS. En revanche, elles limitent la responsabilité des associés à hauteur de leurs apports.
Les démarches annexes à la création
Devenir freelance ne se résume pas aux démarches de constitution. Certaines actions restent à prévoir à diverses étapes du projet :
- l’étude de marché et le business plan (définition du client cible, analyse de la concurrence, étude de la faisabilité du projet, etc.) ;
- souscrire les contrats d’assurance obligatoires (notamment la Responsabilité civile professionnelle) ;
- ouvrir un compte bancaire professionnel ;
- se procurer les registres obligatoires (registre des salariés, livres comptables, etc.) ;
- communiquer pour trouver ses premiers clients (création d’un site internet, réseaux sociaux, événements de networking, etc.).
De même, pensez à prévoir un espace de travail confortable et ergonomique. Si vous exercez votre activité à votre domicile, réservez un espace dédié à la réalisation de vos missions. Lorsque votre logement ne s’y prête pas, pensez à louer un local professionnel ou aux espaces de coworking.
Les aides pour devenir freelance
Certaines activités freelances demandent un minimum d’investissement au démarrage. Pour se faire financer, l’indépendant qui se lance se heurte souvent aux refus des banques en matière de prêt bancaire.
Pour remédier à cela, l’État met en place des prêts spécifiques aux créateurs d’entreprises, délivrés par la BPI (banque publique d’investissement).
L’ADIE (association pour le droit à l’initiative économique) est aussi spécialiste des micro-crédits aux entrepreneurs et freelances.
Parmi les aides à la création d'entreprise il y a aussi les aides de France Travail (ex Pôle Emploi) :
- L’ACRE est un dispositif d’exonération des cotisations sociales pendant la première année d’activité de l’entrepreneur. Cette aide peut s’appliquer quel que soit le statut juridique que vous aurez retenu.
- L’ARE (Aide au Retour à l’Emploi) permet de maintenir vos allocations-chômage si les revenus dégagés par votre activité son faible. Cette aide facilite ainsi le retour à l’activité des chômeurs créateurs d’entreprise.
- L’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise) permet de toucher 60 % de vos allocations ARE restantes, en deux fois : la première lors de la création de votre entreprise ; la seconde 6 mois plus tard. Cette aide peut faciliter l’achat de matériel ou la constitution du capital de votre société, par exemple.
En fonction de votre situation, rapprochez-vous de votre conseiller France Travail pour connaître les aides auxquelles vous êtes éligibles.
- La prime d’activité est une aide financière versée par la CAF pour aider les salariés et les travailleurs indépendants aux revenus modestes à poursuivre leur activité professionnelle.
- Les collectivités territoriales, régions ou collectivités locales peuvent aussi, sous forme de subventions et sous conditions, contribuer à l’implantation d’entreprises sur leurs territoires.
Pour obtenir des informations sur les aides auxquelles vous pouvez prétendre en tant que freelance, n’hésitez pas à prendre contact avec votre conseiller France Travail, ou encore auprès de votre CCI.
Le régime social de l’indépendant
Selon la forme juridique privilégiée, le freelance peut relever du régime social des travailleurs non salariés (TNS) ou de l’assimilé salarié. Le taux des cotisations pour la protection sociale des freelances varie en fonction du statut choisi et du chiffre d’affaires réalisé.
Le régime des travailleurs non salariés
Le régime TNS concerne l’indépendant rattaché au régime de sécurité sociale des indépendants (SSI) et s’applique au :
- chef d’entreprise individuelle (comprenant le micro-entrepreneur) ;
- gérant associé unique de l’EURL ;
- gérant majoritaire de la SARL ;
- aux associés de SNC (société en nom collectif) en leur qualité de commerçant.
Le freelance TNS supporte un taux de cotisations sociales moins élevé qu’un salarié. Sa couverture sociale est, par conséquent, moins protectrice.
Le régime des assimilés salariés
Devenir freelance permet également de bénéficier d’un régime social proche de celui du salarié, c’est le statut d’assimilé salarié. Celui-ci s’applique à condition de percevoir une rémunération et concerne les profils suivants :
- le président de SAS ou de SASU ;
- le dirigeant de SA (société anonyme) ;
- le gérant minoritaire de SARL ;
- le gérant non associé d’EURL.
Dans ce cas, l'indépendant relève du régime général de la sécurité sociale, au même titre qu’un travailleur salarié. Son taux de cotisation est plus élevé que celui du TNS, mais il lui octroie une protection sociale équivalente à celle du travailleur titulaire d’un contrat de travail, excepté le droit à l’assurance chômage.
À noter toutefois, qu’en l’absence de rémunération, la protection sociale du dirigeant assimilé salarié est inexistante.
Le régime fiscal du travailleur freelance
L’abattement fiscal des prestataires de services relevant des BIC (bénéfices industriels et commerciaux) est de 50%. Les BIC du secteur de l’industrie et du commerce prévoient un abattement fiscal de 71%. Les freelances aux activités libérales (comme les informaticiens) relevant des BNC sont soumis à un abattement fiscal de 34%. L’abattement fiscal des indépendants est appliqué au chiffre d’affaires de l’année.
Le micro-entrepreneur peut choisir l’option du versement libératoire de l’impôt sur le revenu qui lui permet de déclarer et de payer son impôt en même temps que ses cotisations sociales.
La fiscalité des freelances varie en fonction du type d’activité exercée, de la structure juridique de l’entreprise, du chiffre d'affaires réalisé, et de la catégorie des bénéfices (BIC, BNC).
Comment fixer son TJM ?
Une fois les démarches de création mises en place, vous pourrez commencer votre activité, il vous faudra alors déterminer la liste de vos services et fixer votre TJM – Taux Journalier Moyen.
Comment déterminer votre TJM ? Procéder là encore par étapes :
- Étudiez votre marché pour connaître les prix pratiqués par les autres freelances.
- Évaluez vos charges sociales, fiscales mais aussi de fonctionnement (communication, matériel informatique, déplacements…).
- Définissez votre temps de travail et le niveau de revenus attendu.
Une fois ces éléments pris en compte, vous serez à même de définir le chiffre d’affaires annuel nécessaire et votre TJM.
Exemple : un graphiste freelance sous le statut de micro-entreprise souhaite percevoir une rémunération mensuelle de 2 500 €. Il consacre 16 jours par mois à la production de ses visuels, après déduction de 8 jours de week-end, 2 jours pour ses congés et 4 jours de prospection et de tâches administratives) .
- Son taux de prélèvement URSSAF s’élève à 23,3 % de son chiffre d’affaires mensuel, soit 582,5 €.
- Il estime ses frais de fonctionnement à 300 € par mois.
- Son taux d’imposition à l’IR est de 11 %, soit un montant de 275 €.
Le calcul de son TJM s’effectue comme suit :
2 500 + 582,5 (charges sociales) + 300 (frais de fonctionnement) + 275 (impôt) = 3 657,5 €
TJM = 3 657,5 € / 16 jours travaillés = 229 €
L’indépendant doit donc facturer ses prestations à un taux journalier moyen de 229 € pour espérer atteindre le niveau de rémunération visé.
Comment trouver ses premiers clients en freelance ?
Vous avez accompli les formalités administratives, vous êtes fin prêt pour vous lancer en freelance. Il vous reste à faire votre prospection pour trouver vos premières missions. Voici plusieurs pistes à explorer :
- Mobilisez votre réseau. Pour vous faire connaître, n’hésitez pas à mobiliser vos réseaux en participant à des rencontres, soirées entrepreneurs organisées par les CCI par exemple. Vous pouvez aussi travailler dans les lieux de coworking pour développer votre réseau.
- Soignez votre présence sur les réseaux sociaux et sur le web en général.
- Inscrivez-vous sur les plateformes spécialisées pour freelance : Malt, Codeur, etc.
Comment se rémunérer en tant que Freelance ?
Il s’agit déjà de bien distinguer la rémunération du travailleur indépendant à celle du salarié. En effet, ce dernier perçoit un salaire, matérialisé par un bulletin de paie. Le freelance, quant à lui, peut se rémunérer de différentes manières. Nous l’avons vu, la plus commune consiste à fixer son TJM (taux journalier moyen). Celui-ci dépend de divers critères, à savoir :
- Le temps consacré à sa mission
- Les charges qu’il doit supporter
- Les tarifs pratiqués dans son domaine d’activité
D’autres leviers de rémunération existent et s’adaptent à la nature de son activité et des prestations qu’il propose. Ainsi, il peut privilégier le paiement :
- À l’heure
- À la commission
- Au mot ou à la pige, s’il fournit des contenus rédigés
- Au forfait
- En dividendes, si le statut juridique de sa société le prévoit
Le professionnel à son compte doit effectuer l’arbitrage le plus optimal possible pour rendre son activité rentable et pérenne. Pour vous aider, testez le simulateur du taux journalier moyen d’un freelance.
Quels sont les frais à prévoir lorsque l'on se lance en tant qu'indépendant ?
Ils diffèrent selon la nature du projet entrepreneurial et la forme juridique privilégiée. Quoi qu’il en soit, le coût de l’immatriculation de la structure est inéluctable. Outre l’enregistrement d’une micro-entreprise, qui est gratuit, l’inscription d’une société commerciale sur le site du guichet unique comporte des frais. Ceux-ci varient entre 24,08 € pour une entreprise individuelle dont l’activité est commerciale, à 37,45 € à 66,88 € pour une société civile.
Devenir freelance implique de prévoir d’autres dépenses, telles que :
- La déclaration des bénéficiaires effectifs ;
- Le montant de l’apport déposé au capital social ;
- Le prix de la publication de l’avis de constitution au journal d’annonces légales (JAL) ;
- Les honoraires d’un expert-comptable ou d’un commissaire aux apports ;
- Les contrats d’assurance inhérents à l’activité.
En fonction du type d’activité exercée, devenir travailleur indépendant implique de supporter divers frais annexes à la création de sa société (site internet, logiciel de facturation, matériel, etc.).
Quels sont les outils indispensables pour se lancer en freelance
Devenir freelance requiert un grand sens de l’organisation. Le professionnel est seul aux commandes et doit faire preuve de productivité pour garantir la pérennité de son activité. À cet effet, mieux vaut pour lui se doter d’outils efficaces tels que :
- Tiime, un logiciel de facturation qui permet de centraliser, en une solution, ses transactions, devis, factures et échanges avec son expert-comptable pour un gain de temps optimal ;
- Notion ou Trello, pour planifier et répartir les tâches au sein d’une équipe ou pour piloter différents projets ;
- Canva, pour la création de visuels originaux et professionnels (bannières, logo, infographies, etc.) ;
- Zoom, une solution de visioconférence pour assurer les rendez-vous clients à distance ou présenter l’avancement d’un projet en partage d’écran.
- Buffer, idéal pour planifier ses publications et gérer ses réseaux sociaux comme un pro.
Il existe un arsenal d’outils payants ou gratuits pour aider le freelance à optimiser son temps. À lui de sélectionner ceux qui répondront au mieux à ses besoins.
Nos conseils d’EC pour réussir en tant que freelance
Démontrer son expertise dans son domaine est une qualité indéniable pour devenir freelance et réussir. Toutefois, cela s’avère insuffisant pour faire perdurer son activité dans le temps. Voici nos astuces d’expert-comptable pour exploiter toutes les solutions permettant de diversifier ses sources d’acquisition de client et de développer une entreprise à succès.
Choisir le bon statut juridique
Comme précédemment évoqué, le choix du statut juridique est essentiel au moment de lancer son activité. Le chef d’entreprise doit opter pour celui qui correspond le mieux aux ambitions qu’il nourrit pour sa société. La micro-entreprise se révèle être un moyen judicieux pour tester son activité à moindre coût, avant d’envisager d’évoluer vers une autre forme juridique.
Étoffer son réseau
S’il est courant de décrocher ses premières missions au sein de son entourage, cette méthode a ses limites. C’est un fait, sans client, point de succès. Pour enrichir son portefeuille, il convient pour l’entrepreneur de se constituer un réseau solide. Il peut ainsi fréquenter les salons professionnels et assister aux divers événements de sa région. Il s’agit aussi de ne pas négliger le tissu économique local et d’oser discuter de ses services aux commerçants.
Optimiser son temps
Devenir freelance, c’est aussi savoir organiser son emploi du temps de la manière la plus optimale possible. Pour ce faire, le dirigeant peut appliquer le principe de Pareto, également désigné comme la règle des 80/20. Cette technique consiste à concentrer ses efforts sur 20 % des tâches qui produisent 80 % des résultats. Elle permet donc de privilégier les actions ayant le plus d’impact sur le business et de délaisser celles qui s’avèrent inutiles.
Soigner sa présence en ligne
À l’instar du réseau professionnel à créer, il est crucial pour le jeune freelance de faire connaître ses services. Les réseaux sociaux sont tout indiqués pour gagner en visibilité. Cependant, sa stratégie de communication doit être ciblée, ses offres et ses tarifs clarifiés pour obtenir les effets escomptés.
Développer et entretenir ses compétences
Pour rester compétitif face à la concurrence, le travailleur indépendant doit mettre à jour ses connaissances en se tenant informé des nouvelles tendances de son secteur d’activité. De plus, il est vivement recommandé de continuer de se former, en vue d’acquérir de nouvelles compétences et de diversifier ses prestations.
Se faire accompagner pour se lancer en Freelance
Créer son entreprise n’a jamais été aussi accessible, et pourtant, se lancer à son compte demeure une source d’hésitation pour beaucoup. C’est normal, il existe autant de subtilités administratives à connaître, que de projets entrepreneuriaux. C’est pourquoi il peut s’avérer judicieux de se faire accompagner pour devenir freelance, et ainsi de profiter de conseils avisés émanant de spécialistes de la création d’entreprise.
De nos jours, les legaltech proposent de multiples ressources et solutions pour vous guider et optimiser votre temps. C’est notamment le cas de Swapn ou de Tiime. D’autres professionnels interviennent également auprès des porteurs de projets, comme les :
- avocats ;
- expert-comptables ;
- CCI (Chambre de commerce et d’industrie) ou les CMA (Chambre des métiers et de l’artisanat).
Chez L-Expert-Comptable.com, nos équipes se tiennent à l’écoute de vos ambitions. Du choix de votre statut juridique à la gestion de votre comptabilité, en passant par l'optimisation de votre fiscalité, nos collaborateurs vous conseillent et vous accompagnent dans vos démarches. En ce moment, la création de votre entreprise est offerte, n’hésitez pas à en profiter !
Les questions courantes sur le freelancing
Comment devenir freelance sans expérience ?
Il convient pour l’entrepreneur de faire le point sur ses compétences et ses aspirations professionnelles. Prendre ces éléments en considération lui permet d’identifier le secteur d’activité le mieux adapté à son profil et d’étudier le marché visé. Il lui appartient ensuite de se former au métier qu’il aura sélectionné, mais également à l’entrepreneuriat. Il est ainsi en mesure de clarifier son offre, de fixer ses tarifs et d’élaborer une stratégie de prospection (LinkedIn ou autres réseaux sociaux, création d’un site internet, salons d’entreprises, etc.).
Quels sont les métiers freelance ?
Les professions à exercer en tant qu'indépendant sont multiples et couvrent de nombreux secteurs. Il peut s’agir de proposer ses services en marketing digital en qualité de community manager ou de rédacteur web SEO. Les profils informatiques sont sollicités pour accomplir des missions de développeur web ou du consulting en cybersécurité. De même, le domaine de l’image est fortement représenté avec les graphistes ou les photographes indépendants. D’autres secteurs d’activité font également appel à des freelances pour combler des besoins ponctuels (RH, formation, BTP, etc.).
Freelance quel statut ?
Devenir freelance peut s’effectuer sous n’importe quelle forme juridique (EI, SAS, SASU, EURL, SARL, etc.). C’est à l’entrepreneur que relève la responsabilité d’opter pour celle qui lui convient le mieux. En cas de doute, il peut se faire accompagner par des professionnels. Chez L’Expert-Comptable.com, nos équipes sont à votre écoute pour vous guider vers les solutions les mieux adaptées à votre projet entrepreneurial.
J'aimerais être accompagné
Bonjour Victor,
N'hésitez pas à nous contacter directement par téléphone au 01 86 76 07 25 ou bien via notre formulaire de prise de rdv disponible en haut à droite sur notre site internet.
A tout de suite sur L-Expert-Comptable.com
j'aimerais bien devenir un entrepreneur
J'aimerais savoir dans quel secteur d'activité on peut mieux se lancer en freelance cette année et aussi dans les années avenir vu que le nombre d'entrepreneur dans ce travail devient de plus en plus nombreux.
Bonjour Karim,
C'est un peu compliqué de répondre à votre question, tout dépend de vos compétences.
N'hésitez pas à nous contacter gratuitement via notre formulaire disponible en haut à droite sur notre site afin que nous puissions en discuter au téléphone.
À tout de suite ;-)
Les réseaux Informatiques
Bonjour,
Cela fait presque 5 ans que je suis Consultant dans les ERP (Progiciel de Gestion Intégré).
J'aimerais me lancer en tant que freelance mais je ne suis pas sur de savoir quel serait le meilleur statut ?
Si par exemple j'ai pour objectif d'avoir à minima un CA de 100000€/an ?
Bonjour Jean-Yves,
Nous connaissons très bien votre situation, nous accompagnons beaucoup de consultants dans le domaine de l'informatique et pouvons vous conseiller sur le choix de votre statut. Toutefois, chaque situation étant différente, nous ne pouvons pas vous confirmer quel serait le statut le plus approprié sans passer par une étude plus approfondie de votre situation.
Vous pouvez bénéficier d'un premier temps d'échange avec notre conseiller, c'est gratuit et sans engagement.
N'hésitez pas à nous contacter gratuitement via notre formulaire disponible en haut à droite sur notre site afin que nous puissions en discuter au téléphone.
À tout de suite ;-)
Comment faire en Algerie pour devenir un freelancer et dans quel secteur
Bonjour,
J'aimerai me lancer en tant que data scientist freelance. Quel serait le statut que vous me conseillerez pour entrer en phase d'experimentation.
Cordialement,
Michel
Salut !! Je suis intéressé par le freelance. je veux beaucoup plus de détails.merci
Bonjour à vous
Je suis intéressé,je suis au bénin
Moi j'aimerais devenir un freelance en informatique.
J'ai besoin de vous pour le choix de statut
Bonjour,
N'hésitez pas à nous contacter directement par téléphone au 01 86 76 07 25 ou bien via notre formulaire de prise de rdv disponible en haut à droite sur notre site internet.
A tout de suite sur L-Expert-Comptable.com
Bonjour je suis en République démocratique du Congo. J'aimerais me lancer dans une carrière de freelance en rédaction web, qu'est-ce je peux faire pour atteindre mes objectifs ?
Bonjour Jean, la fiscalité et la comptabilité sont différentes en France et en République Démocratique du Congo, il apparaît donc difficile de vous conseiller si le siège social de votre société est hors France.
Néanmoins, afin de se lancer dans une carrière de Freelance il est préférable de préparer un Business Plan afin d'avoir une idée des objectifs à atteindre, notamment en termes de chiffre d'affaires.
Qu'est ce qui certifie que je suis freelance ? Est ce que c'est mon premier client ou est ce que c'est le fait de choisir un statut ? Je pense le premier mais existe t'il un moyen de contractualiser une première prestation de service sans avoir choisi un statut d'indépendant ?
Bonjour,
Le statut de freelance est officialisé par l'inscription à un statut juridique, et non par l'obtention du premier client. Il est conseillé de choisir un statut avant de contractualiser une prestation pour être en règle.
J ai envie de devenir Free-lance et mon activité serai la gestion des TPE mettre en place leur comptabilité et leur gestion.
Bonjour,
N'hésitez pas à nous contacter au 01 86 76 07 25 pour vous accompagner dans votre projet !
Bien à vous.