Mis à jour le 06/07/2020
Se lancer et travailler en indépendant free-lance signifie exercer votre activité à votre compte, sous le statut juridique de l’entreprise individuelle. Vous pouvez opter pour le régime de l’auto-entreprise, qui est une méthode de calcul de l’impôt sur le revenu et des cotisations sociales, mais il existe d’autres régimes pour l’entreprise individuelle (régime du réel ou de la micro-entreprise). Pour démarrer une activité de free-lance comme auto-entrepreneur, vous devrez vous immatriculer au Centre de Formalité des Entreprises (CFE) de l’organisme consulaire dont relève votre activité ou passer par le site internet officiel lautoentrepreneur.fr. Attention, si vous êtes indemnisé à Pôle Emploi, vous perdez une partie de vos indemnités chômage au moment où vous devenez free-lance.
Travailler en free-lance signifie travailler à son compte. Juridiquement, cela implique que vous optiez pour le statut d’entreprise individuelle, qui se différencie de la société (SARL ou la SAS) par l’unicité de vos patrimoines personnel et professionnel. Être free-lance signifie effectivement travailler en nom propre. Les dépenses et les dettes engagées pour votre entreprise sont juridiquement des dépenses et des dettes personnelles. On peut aussi parler de travail en indépendant pour évoquer le statut de free-lance.
Le travail en free-lance présente de nombreux avantages. Le premier avantage qui vient directement à l'esprit est la liberté! En effet, le free-lance n'a pas d'horaire fixe, choisi son lieu de travail, peut prendre des vacances à tout moment et à la possibilité de choisir avec qui travailler. Le free-lance peut également déduire ses dépenses professionnels lors de la déclaration d'impôts.
Le statut d’indépendant free-lance est une expression courante qui évoque le statut juridique de l’entreprise individuelle. L’auto-entreprise correspond quant à elle à un régime fiscal et un régime social, relatifs à l’entreprise individuelle, c’est-à-dire à une méthode de calcul de l’impôt sur le revenu et des cotisations sociales. En tant que travailleur free-lance, vous pouvez choisir pour le régime de l’auto-entreprise, pour le régime de la micro-entreprise ou pour celui du réel à l’impôt sur le revenu. Nous vous conseillons de vous faire accompagner par un expert-comptable dans le choix de votre régime fiscal et social.
L’auto-entreprise bénéficie d’obligations comptables et déclaratives simplifiées. En tant qu’auto-entrepreneur, vous êtes Travailleur Non-Salarié (TNS) affilié au Régime Social des Indépendants (nouvellement SSI) pour le versement de vos cotisations sociales, mais ici, la méthode de calcul est simplifiée. Vous versez un pourcentage de votre chiffre d’affaires encaissé au titre de vos cotisations sociales, tous les mois ou tous les trimestres selon l’option choisie au démarrage. Vous ne versez aucun forfait provisionnel de cotisations sociales et il n’y a aucune régularisation à opérer, comme c’est le cas dans les autres régimes sociaux. De plus, l’auto-entrepreneur évolue en franchise en base de TVA. Ces particularités relatives à l’auto-entreprise attirent les free-lances qui souhaitent démarrer leur activité « en douceur ».
Devenir indépendant free-lance nécessite de créer une entreprise, sous la forme juridique de l’entreprise individuelle. Vous devrez vous immatriculer au Centre de Formalité des Entreprises (CFE) de l’organisme consulaire dont dépend votre activité, à savoir :
Pour devenir free-lance en auto-entrepreneur, vous devez remplir le formulaire P0 relatif aux auto-entreprises (cerfa 13821*02) et le déposer au Centre de Formalité des Entreprises. Vous pouvez aussi vous déclarer en ligne sur le site officiel http://www.lautoentrepreneur.fr
Devenir free-lance consiste à créer une entreprise individuelle. Si vous êtes indemnisé à Pôle Emploi, votre statut social changera à compter de la création de votre entreprise. Vos Allocations de Retour à l’Emploi (ARE) seront recalculées en fonction des revenus tirés de votre activité d’indépendant free-lance. Dans ce contexte, vous pouvez opter pour :
L’option est à formuler avant la création de l’entreprise. Vous devrez vous tourner vers votre conseiller Pôle Emploi. Notez que les créateurs d’entreprise inscrits à Pôle Emploi peuvent bénéficier d’une exonération partielle de leurs cotisations sociales. Ils devront remplir une demande d’ACCRE (Aide aux Chômeurs à la Création ou à la Reprise d’Entreprise – cerfa 13584*02) et la déposer au Centre de Formalité des Entreprises (CFE) au moment de l’immatriculation de leur activité.
à propos
Cet article a été rédigé par le cabinet d'expertise comptable en ligne L-Expert-comptable.com. Notre spécialité : aider les entrepreneurs à se lancer et leur épargner la corvée d'une comptabilité.
Nos petits plus : des outils innovants, des tarifs bienveillants, des sourires constamment.
Articles similaires