- L'auto-entrepreneur est un entrepreneur individuel sous le régime fiscal et social de la micro-entreprise.
- Avantages principaux : simplicité administrative, cotisations proportionnelles et fiscalité simplifiée.
- Inconvénients majeurs : plafonds de chiffre d'affaires, absence de déduction des charges et crédibilité réduite.
- Conditions d'éligibilité : âge, résidence en France, et compatibilité de l'activité avec le régime.
- Obligations : comptabilité simplifiée, déclaration de chiffre d'affaires, et respect des seuils de TVA.
- Aides disponibles : ACRE, ARCE, prêt d'honneur solidaire, et accompagnements divers.
Noté 4,9/5
Podcast : Auto-entrepreneur ou Société : comment faire le bon choix ?
Vous envisagez de créer ou de reprendre une micro-entreprise ? Mais vous ne connaissez pas les étapes nécessaires, ni les avantages de ce statut, ni son importance et sa popularité en 2025 ? Lisez cet article pour tout connaître sur ce régime !
Qu'est-ce qu'un auto-entrepreneur ?
Un auto-entrepreneur est une personne qui exerce une activité professionnelle de manière indépendante, sous le régime de la micro-entreprise. On parle bien de régime, et non de forme juridique car l’auto-entreprise est un régime fiscal et social particulier de l’entreprise individuelle (EI). Un auto-entrepreneur est donc avant tout un entrepreneur individuel. Au lieu d’opter pour le régime réel, il a opté pour celui de la micro-entreprise.
Notez aussi qu’il n’existe aucune différence entre un auto-entrepreneur et un micro-entrepreneur. Ces deux appellations désignent le même régime.
La micro-entreprise permet d'exercer différentes activités : commerciale, artisanale et libérale. Certaines professions sont toutefois exclues, comme les professions agricoles affiliées à la MSA.
Vous pouvez devenir auto-entrepreneur à n'importe quel moment de votre vie. Que vous soyez salarié, retraité, étudiant, demandeur d'emploi ou même fonctionnaire.
Pourquoi devenir auto-entrepreneur en2025?
Voici les avantages et les inconvénients de l’auto-entreprise :
Avantages | Inconvénients |
Simplicité administrative : création rapide, formalités réduites, comptabilité simplifiée. | Plafonds de chiffre d'affaires : limites annuelles de 77 700 € pour les prestations de services et 188 700 € pour la vente de marchandises. |
Cotisations sociales proportionnelles : elles sont basées sur le chiffre d'affaires, pas de cotisations en l'absence de revenus. | Absence de déduction des charges : les dépenses professionnelles ne sont pas déductibles du chiffre d'affaires. |
Fiscalité simplifiée : prélèvement libératoire optionnel, exonération de la TVA sous certains seuils. | Prestations sociales limitées : prestations sociales réduites en cas de chiffre d’affaires faibles. |
Flexibilité : possibilité de cumuler avec une autre activité (ou même avec un emploi salarié), et adapté pour tester une activité à moindre risque. | Pas de personnalité morale : le patrimoine professionnel est saisissable, mais le patrimoine personnel peut être engagé en cas de fraude. |
Moins de crédibilité : renvoie une image moins solide aux banques, partenaires et clients. |
Créer une micro-entreprise est idéale pour tester une activité ou compléter ses revenus (cas des salariés et des retraités). Les démarches de création sont rapides et la gestion quotidienne simplifiée. Néanmoins, l’auto-entreprise présente des limites, notamment si votre chiffre d’affaires est élevé ou que vous avez de nombreux frais professionnels.
Contrairement à une société, les micro-entrepreneurs ne peuvent pas non plus optimiser leur rémunération. Ils doivent déclarer la totalité de leur chiffre d’affaires, même si une partie est mise en réserve pour son activité. Pour vous aider à bien choisir, utilisez notre simulateur de revenus pour auto-entrepreneur.
Quelles sont les conditions pour devenir auto-entrepreneur ?
Conditions liées à la personne
Pour devenir auto-entrepreneur, vous devez réunir les conditions suivantes :
- être majeur ou mineur émancipé ;
- avoir une adresse postale en France ;
- être de nationalité française ou ressortissant européen ;
- ne pas être condamné à une interdiction d'exercer ou à gérer ;
- ne pas être sous tutelle, ni sous curatelle.
Conditions liées à l'activité
Bien que très flexible, le statut auto-entrepreneur est incompatible avec certaines activités :
- activités rattachées au régime social de la MSA ;
- professions libérales réglementées ne relevant pas de la caisse de retraite de la Cipav ;
- activités relevant de la TVA immobilière ;
- activités artistiques qui relèvent de la Sécurité sociale des artistes auteurs ;
- activités de dirigeant majoritaire d'une entreprise ;
- cumul avec une activité de travailleur indépendant non salarié déjà immatriculée, relevant de l'URSSAF pour le recouvrement de ses cotisations sociales.
Peut-on cumuler le statut auto-entrepreneur avec un emploi salarié ?
Oui, il est tout à fait possible de cumuler le statut d’auto-entrepreneur avec un emploi salarié. Vous devez toutefois être vigilant sur les points suivants :
- votre contrat peut contenir une clause d'exclusivité ou de non-concurrence. Vérifiez ces restrictions avant de créer votre activité ;
- assurez-vous que votre activité auto-entrepreneuriale ne nuit pas à vos performances salariales ;
- évitez toute concurrence directe avec votre employeur, sauf autorisation écrite ;
- informez votre entreprise si cela est exigé par votre contrat.
Évidemment, vous ne pouvez pas non plus vous consacrer à votre auto-entreprise durant vos heures de travail en tant que salarié.
Si vous êtes fonctionnaire, les conditions pour créer une auto-entreprise sont plus strictes. Elles dépendent de votre temps de travail et de la nature de l’activité que vous souhaitez exercer.
Quels sont les coûts pour devenir auto-entrepreneur ?
La création d’une micro-entreprise est totalement gratuite ! Vous n’aurez pas de frais d’immatriculation à régler. Une exception toutefois : si vous êtes agent commercial, l’immatriculation au RSAC vous coûtera 23,86 € en2025.
Comme tout indépendant, les micro-entrepreneurs ont en revanche des frais professionnels :
- les frais d’assurance (mutuelle, RC pro, garantie décennale, assurance local, etc.) ;
- les frais de compte bancaire ;
- les frais marketing et de communication ;
- l’achat et la gestion de marchandises / fournitures ;
- le coût d’un local professionnel ou commercial.
Cette liste n’est pas exhaustive et les charges d’un auto-entrepreneur varient selon son activité. Vous pouvez aussi recourir à un accompagnement personnalisé (payant) pour la création de votre micro-entreprise.
Comment devenir auto-entrepreneur : les démarches

1. Déterminer le nom de son auto-entreprise
Comme tout entrepreneur individuel, l’auto-entrepreneur exerce en son nom propre. Il ne fait qu’un avec son activité. La dénomination sociale de son auto-entreprise est donc obligatoirement son nom et son prénom, suivis ou précédés de la mention « EI » ou « Entrepreneur individuel ».
En revanche, il a la possibilité de choisir en plus un nom commercial. C’est le nom sous lequel l’auto-entreprise sera connue du public. Cette formalité n’est pas obligatoire, mais peut-être intéressante pour se démarquer de la concurrence et asseoir son identité.
Avant de choisir un nom commercial, l’auto-entrepreneur doit s’assurer de sa disponibilité, en consultant notamment la base de données de l’Inpi.
2. Domicilier son auto-entreprise
Au moment de créer votre activité, il vous sera demandé d’indiquer son adresse de domiciliation. Vous pouvez domicilier votre activité :
- à votre domicile : si vous êtes locataire, vérifiez votre bail pour vous assurer que vous avez le droit de domicilier une activité à cette adresse. Demandez une autorisation écrite à votre propriétaire si nécessaire ;
- dans un local commercial ou professionnel : une quittance de loyer ou une facture d’énergie vous sera demandée par le Guichet unique ;
- dans une société de domiciliation : elle vous fournira une adresse professionnelle et des services complémentaires (réception de courrier, salles de réunion, etc.).
Cette adresse de domiciliation doit figurer sur vos documents commerciaux (factures, devis, contrats, etc.).
3. Déclarer son activité sur le Guichet unique
Vous pouvez ensuite passer aux formalités administratives de la création de votre micro-entreprise.
Rendez-vous sur le guichet unique des formalités des entreprises. Ce site est géré par l'Institut National de la Propriété Industrielle (Inpi). Il vous est demandé de créer un compte pour pouvoir accéder aux services de déclaration en ligne.
Complétez le formulaire de création en ligne avec les informations demandées, telles que :
- vos informations personnelles ;
- des informations sur l'activité (description de l'activité, date de début, etc.) ;
- la domiciliation de l'entreprise ;
- son nom commercial ;
- votre éventuelle demande d’ACRE ;
- le choix du régime fiscal (versement libératoire ou impôt sur le revenu classique).
Préparez les documents requis, tels qu'une pièce d'identité, un justificatif de domicile, et si applicable, l'accord du propriétaire pour la domiciliation.
Validez et soumettez votre déclaration en ligne. Un récapitulatif de votre déclaration de début d'activité vous sera envoyé par email.
4. Faire une demande d’ACRE
Si vous souhaitez demander l’ACRE, vous devez rapidement envoyer un formulaire de demande à l’Urssaf des auto-entrepreneurs, via la messagerie en ligne. N’oubliez pas de joindre le document justifiant que vous avez le droit à cette aide (notification d’inscription à France Travail, attestation RSA, etc.). Pour rappel, l’ACRE est en effet soumise à conditions.
Attention, il existait autrefois un délai de 45 jours pour sa demande. Ce n’est aujourd’hui plus le cas. Idéalement, la demande d’ACRE doit être faite simultanément à la déclaration de début d'activité auprès du Guichet Unique.
5. Conserver ses documents d'immatriculation
Une fois votre déclaration validée sur le guichet unique de l'Inpi, le CFE compétent (Urssaf pour les professions libérales, Chambre de Commerce et d'Industrie pour les activités commerciales, Chambre de Métiers et de l'Artisanat pour les artisans) traite votre dossier.
Après traitement, vous recevrez votre numéro SIRET, qui est votre numéro d'identification unique en tant qu'entreprise. Ce numéro est attribué par l'Insee.
Vous serez automatiquement affilié aux organismes sociaux (SSI et Cipav pour les activités libérales réglementées) et recevrez les informations nécessaires pour le paiement de vos cotisations sociales.
Votre auto-entreprise sera immatriculée à plusieurs registres :
- le registre national des entreprises (RNE) quelle que soit votre activité ;
- le registre du commerce et des sociétés (RCS) si vous êtes commerçant ;
- le registre spécial des agents commerciaux (RSAC) si vous êtes agent commercial.
Le répertoire des métiers (RM) n’existe plus pour les artisans.
6. Souscrire une assurance professionnelle
Vous avez peut-être l’obligation de souscrire certaines assurances :
- une responsabilité civile professionnelle (RC pro) : elle vous couvre en cas de dommages corporels, matériels ou immatériels causés à un tiers dans le cadre de votre activité professionnelle. Elle est obligatoire pour certaines professions (professionnels du bâtiment, de la santé, etc.) ;
- une garantie décennale : obligatoire pour les professions du BTP, elle couvre pendant 10 ans les dommages qui affectent la solidité ou l'usage d'une construction ;
- une assurance local : obligatoire si vous disposez d’un local pour l’exercice de votre activité.
Il existe d’autres assurances pour micro-entrepreneurs. Bien que facultatives, elles peuvent renforcer votre protection :
- assurance perte d'exploitation : elle couvre les pertes de revenus en cas d'arrêt temporaire de l'activité ;
- assurance santé et prévoyance : elle couvre les frais de santé et garantit des revenus en cas d'arrêt de travail pour maladie ou accident ;
- assurance Multirisque Professionnelle : elle combine plusieurs garanties (RC Pro, locaux, matériel, etc.).
7. Ouvrir un compte bancaire dédié
Vous devez également ouvrir un compte bancaire dédié à votre activité professionnelle si votre chiffre d'affaires dépasse les 10 000 € durant 2 années consécutives. Sinon votre compte bancaire personnel suffit.
Vous n’êtes pas obligé d’attendre avant d’ouvrir ce compte dédié. Cela vous aidera à distinguer vos transactions personnelles et professionnelles. Vous pourrez aussi plus facilement montrer patte blanche en cas de contrôle Urssaf.
Combien de temps faut-il pour devenir auto-entrepreneur ?
Le délai pour devenir auto-entrepreneur est généralement court. Après dépôt de votre déclaration de début d'activité sur le Guichet unique de l'Inpi, votre dossier est traité sous quelques jours. S’il ne comporte aucune erreur, vous recevrez votre numéro Siret sous 2 à 4 semaines.
Il se peut que vous deviez attendre un peu plus longtemps pour accéder au service de déclaration de chiffre d’affaires sur le site de l’Urssaf. Vous disposez de toute façon d’un délai supplémentaire pour effectuer votre première déclaration.
Concernant l’ACRE, votre demande est considérée comme acceptée si vous n’avez pas de nouvelles de l’Urssaf au bout d’un mois.
Quels sont les plafonds de chiffre d'affaires en 2025 ?
Pour rester auto-entrepreneur en2025, vous devez respecter des plafonds de chiffre d’affaires :
- 188 700 € pour une activité de vente de marchandises, de denrées à emporter ou à consommer sur place ou de fourniture de logement tels que tourisme classé et chambre d’hôtes (sauf meublé qui relève du seuil de 77 700 €) ;
- 77 700 € pour les prestations de services relevant de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou des bénéfices non commerciaux (BNC) et les professions libérales non réglementées ou relevant de la Cipav pour leur assurance retraite.
Notez que la première année, le montant du chiffre d’affaires à ne pas dépasser est proratisé.
Ces plafonds de chiffre d’affaires ne doivent pas être confondus avec les seuils de TVA.
Quelles sont les obligations comptables de l'auto-entrepreneur ?
En tant qu'auto-entrepreneur, vous bénéficiez d'un régime comptable simplifié. Vous êtes cependant tenu à quelques obligations.
Ainsi, les micro-entrepreneurs doivent tenir :
- un livre des recettes : ce registre concerne tous les auto-entrepreneurs. Il répertorie chronologiquement toutes vos recettes, en indiquant le montant, l'origine et le mode de paiement de chaque opération ;
- un registre des achats : uniquement si vous exercez une activité de vente de marchandises, de fournitures ou de denrées à consommer sur place ou à emporter. Il détaille l’ensemble de vos achats en précisant leur montant et leur nature.
Pour chaque prestation ou vente, les micro-entrepreneurs doivent aussi établir une facture comportant certaines mentions obligatoires : identification de l’auto-entrepreneur, numéro Siret, numéro de la facture, date de la vente ou de la prestation, quantité et dénomination précise des produits ou services, prix unitaire, etc.
Vous devez conserver toutes vos pièces justificatives (factures, notes de frais, relevés bancaires, etc.) pendant une durée de 10 ans.
Autres obligations comptables à établir : la déclaration mensuelle ou trimestrielle du chiffre d'affaires de l'entreprise à l’Urssaf.
Quel est le régime fiscal de l'auto-entrepreneur ?
Le régime micro-fiscal
En auto-entreprise, on parle de régime micro-fiscal. Plus précisément, vous serez en micro-BIC oumicro-BNC selon la nature de l'activité exercée :
- micro-BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) : ce régime d’imposition s'applique aux activités commerciales, artisanales et les prestations de service commerciale ;
- micro-BNC (Bénéfices Non Commerciaux) : ce régime concerne les activités non commerciales, souvent exercées par des professions libérales.
Cette information est importante car elle impacte directement votre imposition.
L’impôt sur le revenu
Les micro-entrepreneurs ont le choix entre deux types d’imposition : l’imposition classique selon le barème progressif ou le versement libératoire.
S’il opte pour l’imposition classique, le bénéfice imposable de l'auto-entrepreneur est déterminé en appliquant un abattement sur son chiffre d'affaires :
- pour l'achat/revente de marchandises (BIC) : abattement de 71 % ;
- pour les prestations de services relevant des BIC : abattement de 50 % ;
- pour les activités libérales relevant des BNC : abattement de 34 %.
Le montant de l'impôt est ensuite calculé en appliquant le barème progressif de l’impôt sur le revenu.
Autre option : le versement libératoire de l'impôt sur le revenu. Pour en bénéficier en2025, votre revenu fiscal de référence pour l'année 2023 ne doit pas excéder 28 797 € pour une part de quotient familial.
Avec le versement libératoire, l’auto-entrepreneur verse, en même temps que ses cotisations sociales, un pourcentage de son chiffre d'affaires au titre de l'impôt sur le revenu :
- 1 % pour les activités d'achat/revente de marchandises ;
- 1,7 % pour les prestations de services commerciales ou artisanales ;
- 2,2 % pour les activités libérales.
Attention, ce versement est définitif et ne peut pas être remboursé. N’optez pas pour le versement libératoire si vous n’êtes pas imposable.
Dans tous les cas, l’auto-entrepreneur a l’obligation de déclarer son chiffre d’affaires chaque année aux impôts. Pour cela, il doit remplir une déclaration complémentaire de revenus n° 2042-C Pro.
La TVA
Par défaut, l'auto-entrepreneur bénéficie de la franchise en base de TVA, ce qui signifie qu'il ne facture pas de TVA et ne peut pas la récupérer sur ses achats.
En revanche, il devient redevable de la TVA s’il dépasse le seuil de chiffre d’affaires suivants (données valables depuis le 1er janvier 2025) :
- 85 000 € HT pour les activités d'achat/revente de marchandises, de denrées alimentaires à consommer sur place ou à emporter et de prestations d’hébergement (seuil majoré : 93 500 €) ;
- 37 500 € HT pour les prestations de services, les professions libérales et les activités de locations meublées (seuil majoré : 41 250 €).
Concrètement, les micro-entrepreneurs qui dépassent le seuil de franchise deviennent redevables de la TVA à compter du 1er janvier qui suit l’année de dépassement.
En cas de dépassement du seuil majoré, ils deviennent redevables de la TVA à compter de la date de dépassement.
Les auto-entrepreneurs peuvent opter volontairement pour la TVA. Cela leur permet de la récupérer sur leurs achats.
Quel est le régime social de l'auto-entrepreneur ?
L’auto-entrepreneur finance lui-même sa protection sociale en versant des cotisations sociales à l’Urssaf. Celles-ci sont calculées proportionnellement à son chiffre d'affaires. C’est ce qu’on appelle le régime micro-social.
Le micro-entrepreneur est affilié à la Sécurité Sociale des Indépendants (SSI) et a le statut de Travailleur non salarié (TNS).
Son « forfait social » couvre les cotisations et contributions suivantes :
- l’assurance maladie ;
- les indemnités journalières ;
- les allocations familiales ;
- la retraite (base et complémentaire) ;
- le régime d’invalidité et de décès ;
- la CSG et la CRDS.
Les auto-entrepreneurs ne cotisent pas à l'assurance-chômage.
Les taux de cotisations varient en fonction de l'activité exercée :
- 12,3 % pour les activités d’achat/revente et de fourniture de logement (BIC) ;
- 23,1 % pour les prestations de services commerciales ou artisanales (BIC) ;
- 24,6 % pour les professions libérales relevant de la SSI au titre de l’assurance-vieillesse (BNC) ;
- 23,2 % pour les activités libérales relevant de la CIPAV au titre de l’assurance-vieillesse (BNC).
Notez qu’un décret du 30 mai 2024 a validé l’augmentation progressive des cotisations des libéraux affiliés à la SSI. Leur taux de cotisations sociales passera à 26,1 % le 1er janvier 2026.
Quelles sont les aides disponibles pour les auto-entrepreneurs ?
Voici un tableau répertoriant les principales aides pour les auto-entrepreneurs :
Aides | Description |
ACRE | Exonération de 50 % sur les cotisations sociales durant les 4 premiers trimestres civils de l’activité. |
Le prêt d'honneur solidaire | Prêt à taux 0 accordé pour financer ses fonds propres en complément d’un prêt bancaire. |
ARCE | Capital correspond à 60 % des droits restants à l’ARE. Versé au demandeur d'emploi à la création de sa micro-entreprise et 6 mois plus tard. |
CAPE | Accompagnement par un consultant pour réaliser une étude de faisabilité, préparer son projet d’entreprise et pour développer son activité professionnelle. |
Aide à la création d’entreprise (AGEFIPH) | L'AGEFIPH peut apporter un soutien financier aux personnes en situation de handicap pour la création ou la reprise d'une entreprise. |
ARE | Versement d’indemnités chômage à destination des demandeurs d’emploi. |
ASS | Permet d'obtenir des indemnités sur une période renouvelable de six mois, une fois tous les droits au chômage épuisé. |
Se lancer dans l'entrepreneuriat peut être une aventure enrichissante et pleine de défis. Que vous souhaitiez créer une micro-entreprise ou développer une activité plus ambitieuse, les démarches administratives comme la domiciliation, la déclaration de l'activité et l'immatriculation sont des étapes à maîtriser.
En suivant les procédures décrites et nos conseils, vous serez en mesure de vous créer une idée sur la création de votre micro-entreprise, avec ses avantages et ses inconvénients.
Questions & réponses