Simulateur de revenus en indépendant

Mis à jour le 14/04/25
Comment faire pour calculer ses revenus en tant que travailleur indépendant ? Découvrez notre simulateur de revenus, afin d’estimer votre future rémunération, avec le détail des cotisations sociales et du taux d’imposition.

Simulateur de revenus en indépendant

Les valeurs calculées ne sont que des estimations, elles peuvent varier des valeurs réelles.


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Comment faire pour calculer ses revenus en tant que travailleur indépendant ? Découvrez notre simulateur de revenus, afin d’estimer votre future rémunération, avec le détail des cotisations sociales et du taux d’imposition.

Définition : Travailleur indépendant ou Travailleurs non salariés (TNS)

Le travailleur indépendant ou travailleur non salarié (TNS) est une personne qui exerce son activité de manière autonome à son propre compte ou en tant que dirigeant de société. Il se distingue du travailleur assimilé salarié ou du salarié, et n’a pas besoin de bulletins de paie. Un travailleur indépendant est redevable de moins de cotisations sociales, mais il bénéficie en contrepartie d'une couverture sociale moins performante.

Le statut de travailleur non salarié (TNS) peut être accordé à certains dirigeants d’entreprise, dont les gérants majoritaires de sociétés à responsabilité limitée (SARL), les entrepreneurs individuels (dont les auto-entrepreneurs), les associés uniques ou gérants associés uniques d’entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL) et les associés de sociétés en nom collectif (SNC).

Utiliser un simulateur de revenus pour indépendant

Qu’est-ce qu’un simulateur de revenu ?

Le simulateur de revenus pour indépendant est un outil très simple d’utilisation qui permet au travailleur indépendant d’estimer le montant de sa rémunération en partant du chiffre d’affaires qu’il réalise.

Pour cela, le travailleur indépendant doit choisir entre le calcul d’un revenu annuel et le calcul d’une rémunération mensuelle. D’autres critères sont à prendre en compte pour que l’estimation du simulateur de revenus soit la plus fiable possible. Ainsi, l’entrepreneur doit aussi sélectionner le type d’imposition auquel il est soumis : l’impôt sur le revenu (IR) ou l’impôt sur la société (IS).

L’impôt sur le revenu (IR) et l’impôt sur la société (IS) des travailleurs freelance

Les deux modes d’imposition possibles pour une entreprise sont l’IR (Impôt sur le Revenu) et l’IS (Impôt sur la Société). En fonction de son statut juridique, le travailleur indépendant a parfois le choix entre ces deux options d’imposition.

L’option de l’IR correspond à une imposition sur les bénéfices au nom du ou des dirigeant(s) de l’entreprise. À l’inverse, l’IS est une imposition directe sur les bénéfices de l’entreprise.

À savoir : la base de calcul des cotisations sociales dépend du mode d'imposition choisi par l’entreprise.

N’hésitez pas à faire appel aux services d’un expert-comptable pour définir le type d’imposition de votre entreprise.

Comment calculer son salaire net en tant qu’indépendant ?

Le calcul du revenu net de l’entrepreneur peut se faire dès que le résultat de l’entreprise est connu ou estimé. Il faut ensuite en soustraire les cotisations sociales et les frais de l'entreprise (frais de personnel, matériel professionnel, frais de comptabilité…).

Calculer le taux de cotisations sociales (ou charges sociales) pour les indépendants

Les travailleurs indépendants sont notamment redevables de la CSG-CRDS, des allocations familiales, des cotisations maladie/maternité et de la cotisation formation professionnelle.

Le montant des cotisations sociales du travailleur indépendant est calculé sur une base forfaitaire de 19 % du Plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS) durant les deux premières années d’activité. Dès la troisième année, le calcul des cotisations sociales de l’indépendant est fait en fonction des revenus déclarés par ce dernier.

Déterminer l’abattement forfaitaire de l’entrepreneur individuel en micro-entreprise

Pour calculer son salaire au plus juste, le travailleur non salarié doit tenir compte de l’éventuel abattement forfaitaire dont il bénéficie. Celui-ci concerne les entrepreneurs relevant du régime de la micro-entreprise, dont le chiffre d’affaires hors taxes annuel n’excède pas un certain seuil. 

En effet, le régime micro-fiscal n’autorise pas le TNS à déduire de charges professionnelles de son résultat fiscal. Par souci d’équité avec les autres statuts juridiques, l’administration fiscale prévoit donc un abattement forfaitaire, dont le taux diffère selon la nature de l’activité exercée, soit : 

  • 71 % pour l’activité de vente de marchandises et de location de logements classés meublés de tourisme ;

  • 50 % pour les prestations de services commerciales ou artisanales BIC (Bénéfices industriels et commerciaux) ;

  • 34 % pour les professions libérales ou autres activités BNC (bénéfices non commerciaux) ;

  • 30 % pour les locations meublées de tourisme non classées.

Les travailleurs indépendants soumis à l’IR, hors statut de la micro-entreprise, pourront quant à eux, comptabiliser les dépenses engagées pour l’entreprise.

Quels sont les avantages de travailler en tant qu'indépendant ?

Le statut d’indépendant offre un cadre de travail bien différent de celui de salarié. Il permet notamment à l’entrepreneur de jouir de certains avantages. 

L’opportunité de moduler ses revenus

Contrairement au salarié, dont le revenu est fixe et déterminé dans son contrat de travail, le travailleur non salarié perçoit une rémunération variable et corrélée à son activité. Il est libre de fixer lui-même ses tarifs. Ces derniers associés à la charge de travail qu’il est prêt à consentir, l’indépendant peut voir sa rémunération augmenter de manière significative.

La flexibilité dans l’organisation de son travail

Le statut du travailleur indépendant séduit par la grande liberté qu’il octroie au chef d’entreprise. Celui-ci peut organiser son travail à sa convenance et planifier ses horaires en les adaptant à ses contraintes personnelles et professionnelles. 

Une grande autonomie dans ses décisions

En plus d’organiser librement ses tâches, le TNS s’affranchit de tout lien de subordination, si caractéristique de la condition de salarié. Il prend ses décisions seul et en assume seul les conséquences. Il a le privilège de choisir les clients pour qui travailler, ainsi que les projets auxquels se consacrer.

Une diversification des missions

Travailler en qualité d’indépendant implique de se montrer polyvalent, tant dans les missions qu’il accepte que dans la gestion de son entreprise. Seul aux commandes, le TNS ne peut se limiter à son cœur de métier. D’autres tâches lui incombent, telles que : 

  • la gestion administrative et comptable de son entreprise ;

  • la stratégie marketing ;

  • le management ;

  • le suivi de la relation commerciale (négociation, prospection, etc.).

Le freelance multiplie les expériences qu’il peut ensuite mettre à profit pour élargir ses compétences et pour cibler de nouveaux clients.

Quelle retraite pour un indépendant ?

Le versement de contributions sociales permet au travailleur indépendant de bénéficier de droits à la retraite en fin d’activité. C’est pourquoi elles sont à prendre en compte dans le simulateur de revenus de l’indépendant.

La retraite de base

Le calcul de son montant s’opère sur la base de 50 % du revenu annuel moyen des 25 meilleures années d’activité dans la limite du plafond annuel de sécurité sociale (PASS), pour les travailleurs nés à compter de 1953. Pour pouvoir en bénéficier, le TNS doit remplir les conditions suivantes : 

  • avoir atteint l’âge légal de départ à la retraite ;

  • justifier de la validation du nombre de trimestres requis en fonction de l’année de naissance (172 trimestres pour le TNS né à partir de 1973) ;

  • se trouver dans une situation justifiant un départ en retraite anticipé (handicap, inaptitude, carrière longue, etc.).

À savoir : en cas de trimestre manquant, une décote s’applique sur le montant de la pension.

La retraite complémentaire

Elle se calcule en points, dont l’acquisition dépend des cotisations qui ont été versées. Une valeur est attribuée à ces points en fonction de leur nature et de la date d’acquisition. La retraite complémentaire équivaut donc à : nombre de points obtenus x leur valeur.

Pour que la retraite complémentaire soit complète, le bénéficiaire doit avoir obtenu sa retraite de base à taux plein.

Préparer sa retraite en amont

Divers dispositifs existent pour aider les indépendants à préparer leur retraite. En revanche, mieux vaut s’y prendre tôt et ne pas attendre d’approcher de sa fin de carrière. 

Pour commencer, il est possible de souscrire un Plan d’épargne retraite individuel (PER individuel). Il s’agit d’un produit d’épargne permettant au TNS de se constituer un capital à son rythme, qu’il pourra libérer au moment de son départ à la retraite.

À noter : Le titulaire d’un contrat Madelin pour la retraite peut poursuivre ses versements, mais il n’est désormais plus possible de souscrire ce type de contrat.

Le travailleur non salarié peut également diversifier ses revenus en envisageant les options suivantes : 

  • acheter sa résidence principale, pour se constituer un patrimoine immobilier mobilisable pour ses vieux jours ;

  • souscrire une assurance vie ;

  • réaliser un investissement locatif et percevoir une rente régulière ;

  • investir dans les valeurs refuges (or ou autres métaux précieux).

Comment choisir son assurance en tant qu'indépendant ?

La liberté caractéristique du statut d'indépendant implique que ce dernier gère l’assurance de son activité de manière autonome. 

Assurer la protection sociale du dirigeant

Contrairement au salarié qui peut s’appuyer sur l’assurance proposée par son employeur, le travailleur non salarié est amené à souscrire des contrats à titre personnel. C’est notamment le cas pour sa mutuelle et sa prévoyance

Ces assurances sont indispensables pour la prise en charge d’éventuels frais de santé, ou pour bénéficier d’une indemnisation en cas d’inactivité pour motif médical (maladie, invalidité temporaire, etc.).

De même, le travailleur indépendant peut également souscrire une assurance perte de revenus dans la mesure où celui-ci ne peut bénéficier de droits à l’assurance chômage au terme de son activité ou de son mandat social.

Bon à savoir : les polices d’assurance représentent un coût et leurs cotisations sont à prendre en compte au moment d’utiliser un simulateur de revenu pour l’indépendant.

Assurer l’activité du travailleur freelance

Certaines professions réglementées sont soumises à une obligation d’assurance. C’est le cas des professionnels des secteurs suivants : 

  • le droit ;

  • la santé ;

  • le bâtiment ;

  • les agents immobiliers.

Le plus souvent, il s’agit d’adhérer à une police de responsabilité civile professionnelle (RC Pro). Elle vise à protéger le bénéficiaire des dommages matériels, immatériels ou corporels causés dans l’exercice de son activité.

L’assurance multirisque est également toute indiquée pour le travailleur non salarié. Les diverses options disponibles permettent à ce dernier d’adapter l’étendue des garanties à ses besoins et de couvrir son local ou tout autre bien destiné à son activité professionnelle.

Comment fixer ses tarifs en tant que TNS ?

Le travailleur indépendant fixe librement ses tarifs. Il lui appartient de veiller à ce que ces derniers lui assurent une certaine rentabilité, tout en restant cohérent avec les prix du marché.

Définir ses coûts

La première étape consiste à recenser les coûts qu’il doit supporter et de bien en comprendre l’utilité. Certains sont incompressibles, comme les cotisations sociales de l’URSSAF ou encore les impôts. D’autres peuvent faire l’objet d’une négociation (matières premières, contrats d’assurance, etc.). 

Chaque dépense doit apparaître comme nécessaire et optimisée, au risque d’impacter sa rentabilité. C’est pourquoi le prix que le TNS fixera pour ses prestations doit couvrir l’ensemble de ses charges et dégager une marge pour ses revenus.

Étudier le marché et la concurrence

Toute la difficulté se résume à trouver le juste équilibre entre la rentabilité souhaitée et un tarif compétitif. Pour s'en assurer, il est judicieux d’observer les prix pratiqués par les concurrents dans le secteur d’activité visé.

Calculer son taux horaire de base

Pour ce faire, il convient de déterminer le salaire souhaité et de comptabiliser les charges à prévoir. Ce ratio permet déjà de dégager une première tendance de taux horaire à appliquer. Ensuite, le freelance peut multiplier ce taux horaire au temps qu’il souhaite consacrer à chaque mission pour établir son taux journalier moyen (TJM) et ajuster celui-ci en fonction des TJM pratiqués sur son marché.

Évaluer la valeur apportée

Ce TJM du travailleur indépendant peut évoluer en fonction de plusieurs paramètres : 

  • son niveau expertise

  • son ancienneté dans le métier ;

  • sa notoriété ;

  • sa situation géographique ;

  • etc.

Ces critères seuls ne suffisent pas toujours à justifier l’augmentation de ses prix. Il est essentiel de pouvoir souligner la valeur apportée au client pour que cette augmentation lui semble légitime et acceptable. Il peut s’agir de mettre en exergue l’accroissement de son chiffre d’affaires, le gain de visibilité de son site internet, ou l’élargissement de sa clientèle.

Définir sa grille tarifaire

Une fois que le travailleur indépendant a une idée précise des attentes du marché, des prix pratiqués, de ses charges et de la valeur qu’il apporte à ses clients, il est alors en mesure de définir une grille de tarifs pour les différentes prestations qu’il propose. 

Il aura pris soin d’aligner son TJM à ceux proposés dans son secteur ou de faire valoir son élément différenciant s’il décide de viser une tarification de gamme supérieure. L’essentiel étant de ne pas brader ses compétences au détriment de sa rentabilité.

💡 N’hésitez pas à vous appuyer sur un simulateur de revenus d’indépendant pour affiner le prix de vos prestations.

Comment déclarer ses revenus quand on est travailleur indépendant ?

Le travailleur indépendant exerçant une activité commerciale, artisanale ou libérale est tenu de déclarer ses revenus par voie dématérialisée, via son espace professionnel sur le site impots.gouv.fr. Il n’a qu’une seule déclaration à réaliser, celle-ci donnant lieu au calcul des cotisations et contributions sociales exigibles, ainsi qu’à son impôt sur le revenu.

Choisir le régime fiscal applicable

Avant cela, le travailleur non salarié est tenu de choisir un régime fiscal adapté à son entreprise au moment de sa création, celui-ci ayant un impact sur les modalités déclaratives des revenus. 

L’entrepreneur individuel peut ainsi opter pour le régime de la micro-entreprise (sous conditions) ou pour le régime réel (normal ou simplifié), et déclarer son chiffre d’affaires dans la catégorie BIC ou BNC selon la nature de son activité. Le gérant de société doit, selon la forme juridique privilégiée, choisir entre l’impôt sur le revenu (IR) et l’impôt sur les sociétés (IS).

Effectuer les démarches déclaratives

Pour faciliter la déclaration de ses revenus d’indépendant, le gérant a l’obligation de tenir un livre des recettes. Dans celui-ci, figurent toutes les entrées d’argent, enregistrées dans l’ordre chronologique. Le contribuable peut ainsi s’appuyer sur ce registre pour effectuer la déclaration exhaustive de ses revenus sur le site des impôts.

Bon à savoir : La déclaration de revenus est obligatoire pour les travailleurs indépendants, même lorsque leur chiffre d'affaires est à 0. Le micro-entrepreneur, lui, déclare son chiffre d’affaires sur le site autoentrepreneur.urssaf.fr chaque mois ou chaque trimestre.

La déclaration annuelle des revenus comprend à la fois le volet fiscal et social. Les informations relatives au calcul des cotisations dues sont directement transmises à l’URSSAF par l’administration fiscale. 

Une fois la déclaration transmise, c’est à l’administration fiscale qu’il revient de calculer le montant à s’acquitter. 

Déclarer et payer la TVA

Il convient pour l’indépendant de ne pas omettre d’effectuer la déclaration de la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) lorsqu’il en est redevable. 

Le micro-entrepreneur bénéficie le plus souvent de la franchise en base de TVA, et en est donc exonéré. Par ailleurs, les gérants de petites sociétés peuvent également en faire la demande, tant que leur chiffre d’affaires n’excède pas les seuils relatifs à la TVA : 

  • 37 500 € pour les prestataires de service et les artisans ;

  • 85 000 € pour les commerçants.

Les modalités de déclaration et de paiement diffèrent selon le régime fiscal de l’entreprise. Au régime réel simplifié, selon que le montant de TVA est : 

  • inférieur à 15 000 €, une déclaration annuelle suffit, à réaliser le 2e jour ouvré suivant le 1er mai sur l’espace professionnel du site impots.gouv ;

  • supérieur à 15 000 €, une déclaration mensuelle est requise sur ce même site, selon un calendrier défini par l'administration fiscale.

Le paiement s’effectue sous la forme de 2 acomptes et d’un solde : 

  • en juillet à hauteur de 55 % ;

  • en décembre à hauteur de 40 % ;

  • le solde est acquitté en mai de l’année suivante, au moment de la déclaration.

Au régime réel normal, la déclaration et le paiement de la TVA sont à réaliser chaque mois sur le compte professionnel des impôts.

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