- Pour créer une entreprise de VTC en 2025, il faut d’abord remplir les conditions légales : obtenir la carte professionnelle, suivre une formation et réussir l’examen VTC.
- L’activité de chauffeur VTC est strictement encadrée : la réservation préalable est obligatoire et le véhicule doit respecter des critères précis de puissance, de taille et d’ancienneté.
- Une assurance responsabilité civile professionnelle spécifique et une formation continue tous les 5 ans sont obligatoires pour exercer en toute conformité.
- Avant de se lancer, il est essentiel d’élaborer un business plan solide incluant une étude de marché, un calcul du seuil de rentabilité et la recherche d’aides au financement (ACRE, ARCE, microcrédits…).
- Le choix du statut juridique auto-entreprise, EURL ou SASU dépend du niveau d’activité visé, du régime fiscal souhaité et du niveau de protection sociale recherché.
- L’immatriculation de l’entreprise via le Guichet Unique de l’INPI et l’inscription au registre des VTC sont les dernières étapes pour exercer légalement et démarrer son activité.
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Vous souhaitez savoir comment créer son entreprise de VTC en 2025 ? Avec la forte croissance de la demande en mobilité, de nombreux entrepreneurs envisagent de lancer leur propre activité de VTC. Toutefois, devenir chauffeur VTC implique une réglementation spécifique. C'est pourquoi, cet article vous révèle les étapes clés à suivre pour réussir votre projet VTC : des prérequis au choix du statut juridique en passant par la formation et les formalités de création d'entreprise.
Les étapes pour créer son entreprise de chauffeur VTC
Étape 1 : Réunir les conditions légales pour devenir chauffeur VTC
Les critères indispensables à remplir
Pour devenir chauffeur VTC, vous devez remplir les 6 conditions suivantes :
- Être majeur ;
- Posséder le permis B de plus de 3 ans (2 ans si conduite accompagnée) ;
- Être exempt de condamnations listées à l'article R. 3120-8 du Code des transports ;
- Passer un contrôle médical auprès d'un médecin agréé qui donnera un avis favorable ;
- Suivre une formation de 250 h relative à la sécurité client ;
- Passer un examen VTC ou justifier d'une expérience professionnelle d'au moins 1 an.
Le brevet de secourisme n'est plus obligatoire, mais reste utile et conseillé pour votre professionnalisme.
Obtenir la carte professionnelle VTC
Après l'obtention de votre attestation de réussite à l'examen VTC par la Chambre des Métiers et de l'Artisanat (CMA), vous devez effectuer une demande de votre carte professionnelle VTC à la préfecture de votre département. Les pièces jointes à fournir sont les suivantes :
- Une copie recto verso de votre carte d'identité ;
- Deux photos récentes ;
- Un permis de conduire en cours de validité ;
- Un avis médical positif (formulaire CERFA 14880) ;
- Une attestation de réussite à l'examen VTC.
Cette carte coûte 60 € et doit être renouvelée tous les 5 ans. Elle vous sera délivrée au plus tard dans les 3 mois par l'administration.
Une carte professionnelle VTC non valide vous expose à une amende de 1 500 €.
Une fois votre carte obtenue, elle doit être apposée clairement sur votre pare-brise pendant que vous travaillez. Vous pouvez la retirer en dehors de vos heures de service.
Le stage de préparation à l’installation (SPI)
Un stage de préparation à l'installation (SPI) devrait être effectué par le futur chauffeur VTC. Il constitue une période de formation de 3 jours qui permet de connaître toutes les informations utiles à la création d'une activité : l'installation, la gestion, la comptabilité… Le coût de cette formation est de 194 €. En 2025, le SPI n'est plus obligatoire et vous pouvez demander une dispense auprès de la Chambre des Métiers.
Avant la loi PACTE de 2019, seuls les anciens chauffeurs de taxi ou titulaires d'un diplôme en gestion de niveau 3 pouvaient être dispensés du SPI. Aujourd'hui, le stage est facultatif pour tous.
Malgré son caractère facultatif, suivre le SPI est toutefois recommandé pour mener à bien son activité de chauffeur VTC, s'installer selon les réglementations propres au secteur et apprendre à piloter la gestion de son entreprise.
Étape 2 : Comprendre la réglementation applicable aux VTC
Les règles d’exercice de l’activité
Les chauffeurs VTC se doivent de respecter plusieurs règles relatives à leur activité. Contrairement aux chauffeurs de taxi, la maraude (prise de clients dans la rue) est interdite en VTC, ce qui impose une obligation de réservation préalable par le client. En VTC, le tarif de la course est fixé à l'avance et connu par le client, quel que soit le trafic automobile.
Après une course, le stationnement est interdit sur la voie publique pour un chauffeur VTC. Vous devez ainsi retourner vous garer soit à votre domicile, soit dans un parking ou un garage où le stationnement est autorisé.
Le ticket de réservation
Le ticket de réservation est obligatoire pour un chauffeur VTC. Il peut être établi sous format papier ou électronique et comporte obligatoirement les mentions suivantes :
- La dénomination sociale et les coordonnées de votre entreprise ;
- Le nom et coordonnées téléphoniques de votre client ;
- La date et l'heure de la réservation ;
- La date, l'heure et le lieu de la prise en charge du client.
L'absence de réservation préalable vous fait encourir un risque maximal d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende en cas de contrôle par les forces de l'ordre.
Le véhicule VTC : Les exigences à respecter
Pour exercer légalement, vous devez choisir un véhicule qui répond aux critères d'exercice de l'activité VTC, à savoir :
- 7 ans d'ancienneté au minimum (sauf voitures de collection) ;
- Puissance nette du moteur de 84 kW minimum ;
- Dimensions minimales de 4,50 × 1,70 m ;
- 4 portes minimum ;
- 4 à 9 places assises (chauffeur compris).
Vous devez en outre soumettre votre véhicule au contrôle technique annuel obligatoire dans un centre de contrôle technique agréé par l'État.
Vous devez apposer la vignette rouge VTC dans l'angle avant gauche du pare-brise avant et dans l'angle en bas à droite du pare-brise arrière. Son coût est de 35 €. Elle vous permet d'exercer légalement sur tout le territoire.
Les assurances obligatoires
Une assurance responsabilité civile professionnelle spécifique à votre activité de transport de personnes est requise. L'absence d'assurance vous expose à une amende pouvant s'élever jusqu'à 3 750 €. L'assurance RC Pro se compose de deux volets :
- L'assurance RC circulation : elle est destinée à couvrir les dommages matériels et corporels causés à des tiers en cas d'accident de la route.
- L'assurance RC exploitation : elle couvre les dommages causés par le chauffeur, mais non liés à l’utilisation du véhicule. Exemple : détérioration des bagages...
Par ailleurs, vous devez souscrire une assurance auto spéciale VTC. Différente de l'assurance auto classique, elle prend en compte la particularité de votre activité de chauffeur VTC.
Outre les assurances obligatoires, vous pouvez envisager d'autres garanties comme la prévoyance pour rester couvert en cas d'arrêt maladie, d'invalidité ou de décès. La prévoyance vous garantit un revenu régulier et permet de pallier les conséquences financières dues à un arrêt d'activité.
La formation continue obligatoire
Tous les 5 ans, vous devez suivre un stage de formation continue de 14 h dans un centre de formation agréé. Le contenu de la formation porte sur la réglementation des transports, de la sécurité routière et de la gestion de la relation client. À l'issue de la formation, une attestation datée et signée par l'organisme de formation vous est remise. Elle est valable 5 ans.
Étape 3 : Élaborer son business plan et estimer son budget pour son activité VTC
Étudier le marché et estimer le chiffre d’affaires
Avant de lancer votre activité de chauffeur VTC, vous devez procéder à une étude de marché approfondie pour estimer votre chiffre d'affaires. Prenez en compte le contexte économique, vos concurrents et analysez votre clientèle cible. Retenez que la tarification et le nombre de réservations varient grandement selon la zone géographique. Utilisez donc des outils d'analyse de données pour connaître le volume de demande en mobilité dans votre région. Identifiez comment vos concurrents se positionnent pour vous démarquer et proposer un service unique. Selon le profil de votre clientèle, vous allez orienter vos services en fonction de leurs besoins. N'oubliez pas de tenir compte de la commission retenue par les plateformes (Uber, Heetch…), ce qui vous permettra d'estimer s'il est préférable de développer votre propre portefeuille de clients ou pas.
Calculer le seuil de rentabilité
Pour vous assurer de la viabilité de votre projet, pensez à calculer votre seuil de rentabilité. La rentabilité dépend de plusieurs facteurs, à savoir :
- L'investissement initial : il comprend la formation et l'achat du véhicule par exemple.
- Les charges fixes : elles désignent les frais liés à l'entretien courant du véhicule, les assurances, les cotisations sociales minimales...
- Les charges variables : on retrouve la commission prélevée par les plateformes, les frais de péage et de stationnement liés aux trajets, le carburant...
La prise en compte de ces coûts doit donc être intégrée dans votre business plan, qui vous permettra d'avoir une vision à long terme de la rentabilité de votre activité de VTC.
Pour vous aider à estimer votre seuil de rentabilité, utilisez l'outil de calcul de seuil de rentabilité proposé par l'Expert-comptable.
Anticiper les aides et financements possibles
Comme nous venons de le voir, lancer son entreprise en tant que chauffeur VTC requiert un investissement important. Pour vous aider, l'État a mis en place un certain nombre d'aides financières au profit des entrepreneurs.
Parmi ces aides, vous pouvez bénéficier de l'ACRE, pour profiter d'une exonération des cotisations sociales à hauteur de 50 % jusqu'à la fin du 3ème trimestre civil suivant la date de début d'activité déclarée (pour les micro-entrepreneurs). Pour les autres situations, l'exonération s'étend sur 12 mois et peut être totale ou partielle.
L'ARCE, constitue un autre dispositif pour accompagner les entrepreneurs. Il s'agit d'une aide financière versée par France Travail qui vous permet de bénéficier de 60 % de vos allocations sous forme de capital.
D'autres dispositifs sont mis en place pour vous aider à démarrer comme les microcrédits (une alternative à l'emprunt bancaire classique), le prêt d'honneur ou des subventions locales.
En plus des aides, vos dépenses peuvent être optimisées fiscalement. Le véhicule et le matériel sont amortissables, tandis que les frais courants (carburant, assurance, entretien, péages…) sont déductibles. En location (LLD ou LOA), les loyers passent directement en charges. Enfin, l’achat d’un véhicule électrique ou hybride ouvre droit à un bonus écologique et à certains avantages fiscaux.
Étape 4 : Choisir le bon statut juridique pour sa société VTC
Le statut d’auto-entrepreneur : avantages et limites
Pour un démarrage facile et rapide de votre activité de VTC, vous pouvez opter pour le statut de l'auto-entreprise. Aucun capital social n'est requis et les cotisations sociales sont proportionnelles à votre chiffre d'affaires. Autrement dit, si vous ne facturez rien, vous ne payez rien. Vous bénéficiez du régime de la micro-entreprise pour une fiscalité simplifiée.
En revanche, l'auto-entreprise est limitée à un plafond de CA de 77 700 € pour les prestations de services et vous n'avez pas la possibilité de déduire vos charges professionnelles. Ce statut peut donc poser problème pour la croissance de votre activité.
Le statut de l'auto-entreprise est généralement accepté par la majorité des plateformes VTC (Uber, Bolt, Heetch, Free Now ou encore Wheely). Toutefois, certaines plateformes peuvent privilégier des statuts juridiques plus structurés. Renseignez-vous avant toute inscription.
Créer une société unipersonnelle : EURL ou SASU
Si vous trouvez la micro-entreprise trop limitée pour votre activité VTC, vous pouvez choisir une forme juridique unipersonnelle telle que l'EURL ou la SASU. Vous n'êtes limité à aucun plafond de chiffre d'affaires, ce qui facilite le développement de votre entreprise. Il vous est possible de déduire toutes vos charges professionnelles, ce qui convient parfaitement si vous engagez beaucoup de dépenses. Avec une société unipersonnelle, vous bénéficiez d'une double protection : votre patrimoine personnel est séparé du patrimoine professionnel et votre couverture sociale est plus étendue.
Toutefois, les formalités de création sont plus complexes que celles de la micro-entreprise.
Comparatif des formes juridiques possibles
Voici un tableau comparatif clair des principales formes juridiques pour une activité de chauffeur VTC :
Critère | Auto-entreprise | EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) | SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) |
---|---|---|---|
Existence juridique | Pas de société distincte du dirigeant | Société unipersonnelle | Société unipersonnelle |
Statut du dirigeant | Travailleur indépendant (régime micro-social simplifié) | TNS | Assimilé salarié (régime général, sauf chômage) |
Régime fiscal par défaut | Impôt sur le revenu (micro-BNC ou micro-BIC) | Impôt sur le revenu par défaut (si personne physique). Option pour l’impôt sur les sociétés | Impôt sur les sociétés par défaut. Option temporaire pour l’IR (5 ans max) |
Niveau de responsabilité | Limitée aux biens affectés à l’activité (en principe) | Responsabilité limitée aux apports | Responsabilité limitée aux apports |
Formalités de création | Très simples, en ligne en quelques clics | Statuts à rédiger, immatriculation au RCS, comptabilité complète | Statuts à rédiger, formalités similaires à l’EURL |
Gestion administrative | Ultra simplifiée (pas de bilan, pas de comptable obligatoire) | Obligations comptables classiques (bilan, compte de résultat...) | Obligations similaires à l’EURL avec une gestion un peu plus souple |
Charges sociales | Proportionnelles au chiffre d’affaires réalisé | Cotisations TNS (moins élevées mais moins protectrices) | Cotisations plus élevées (régime salarié) mais meilleure couverture |
Coût de fonctionnement | Faible : peu de charges fixes, aucun comptable nécessaire | Modéré : frais comptables, cotisations sociales plus faibles | Plus élevé : charges sociales, comptable, éventuelle protection juridique |
Adapté pour démarrer ? | ✅ Idéal pour se lancer ou tester l’activité | ✅ Si on veut une structure plus classique et un régime fiscal souple | ✅ Si l’on vise une croissance rapide ou une image plus "premium" |
Le choix du bon statut juridique dépend de 3 critères principaux :
- Le niveau de chiffre d'affaires : si vous envisagez un chiffre d'affaires élevé ou croissant, vous allez probablement faire le choix d'une société plutôt que de l'entreprise individuelle.
- Le régime fiscal : parallèlement au niveau de chiffre d'affaires, vous allez peut-être préférer une imposition à l'IS plutôt qu'à l'IR ou inversement.
- Le niveau de protection sociale : si vous envisagez une couverture sociale étendue, vous allez plutôt choisir la SASU pour bénéficier du statut d'assimilé-salarié plutôt que du statut TNS des formes individuelles.
En général, l'EURL et la SASU sont surtout choisies pour leur possibilité d'évolution, car le passage en SARL et SAS est facilité.
Étape 5 : Immatriculer son entreprise et s’enregistrer au registre VTC
Les formalités à réaliser auprès du Guichet Unique
Une fois votre statut juridique défini, vous allez devoir procéder à l'immatriculation de votre entreprise de VTC auprès du Guichet Unique de l'INPI. Vous devez réaliser vos démarches en ligne et joindre les pièces justificatives suivantes :
- Le formulaire M0 ;
- Une pièce d'identité ;
- Un justificatif d'état civil ;
- Une attestation de non-condamnation ;
- L'attestation de réussite VTC ;
- Un justificatif de domiciliation de l'entreprise.
Si vous créez une société (SASU ou EURL), vous devez joindre une copie des statuts juridiques, une attestation de dépôt de capital ainsi qu'une attestation de parution au journal d'annonces légales en plus des pièces susmentionnées.
Une fois votre dossier complété et validé par l'INPI, votre entreprise sera immatriculée au Répertoire des Métiers (RM) si c'est une forme individuelle ou au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) s'il s'agit d'une forme sociétaire.
L'inscription au registre des VTC
Pour exercer légalement, l'inscription au registre des VTC est obligatoire. La procédure se déroule en ligne sur le site : registre-vtc.developpement-durable.gouv.fr.
L'inscription coûte 170 € et doit se renouveler tous les 5 ans. Elle vous donne accès à un espace de gestion en ligne pour y renseigner tous les éléments de votre activité. Lors de la première inscription, vous devrez fournir les pièces jointes suivantes :
- Un justificatif d'immatriculation ;
- Une attestation d'assurance RC Pro ;
- Une copie de votre carte professionnelle VTC ;
- Une copie de la carte grise du véhicule ;
- Une attestation de capacité financière de 1 500 € par véhicule (si véhicule acheté ou loué moins de 6 mois).
L'absence d'inscription au registre des VTC est passible d'une amende de 15 000 € et puni d'un an d'emprisonnement.

Comment réussir son projet VTC en 2025 ?
La réussite de votre projet VTC repose sur une étude de marché pour vous positionner, sur la constitution d'un business plan pour mesurer la rentabilité et enfin, sur le choix du bon statut juridique pour optimiser vos revenus et assurer son développement.
Pour vous démarquer davantage et vous positionner comme un chauffeur premium, vous pouvez demander le label France VTC Limousine pour attester de la qualité haut de gamme de vos services. Cela vous donne un avantage concurrentiel. La demande est à effectuer auprès de la Direction Générale des Entreprises (DGE).
Pour éviter tout écueil dans la constitution de votre projet, faites-vous accompagner par l'Expert-comptable. Notre cabinet d'expertise-comptable, composé d'experts en matière de création d'entreprise, vous accompagne pas à pas pour lancer une activité de VTC parfaitement conforme à la réglementation.
Pourquoi créer une entreprise VTC en 2025 ?
Créer une entreprise de VTC en 2025 représente une opportunité professionnelle attrayante, le secteur du transport de personnes ne cessant d'évoluer. De l'émergence des plateformes comme Uber, Bolt ou Heetch pour une réservation en quelques clics au développement de services personnalisés, la profession ne cesse de se réinventer pour répondre à la demande croissante du besoin en mobilité.
Le transport VTC offre de belles opportunités de développement, ce qui permet aux chauffeurs de diversifier leurs services : transport de luxe, transport de personnes à mobilité réduite (PMR), intégration des nouvelles technologies (véhicules hybrides, tablettes…). Cette opportunité de spécialisation permet aux chauffeurs de VTC de se démarquer de leurs concurrents.
Outre la demande croissante de transport à la personne, devenir chauffeur VTC en 2025 vous permet de profiter des avantages de l'entrepreneuriat. Vous pouvez développer votre propre clientèle, choisir vos propres horaires et tarifs pour plus de flexibilité, et enfin, proposer des services premium pour une meilleure crédibilité.
FAQ
Comment créer une société VTC ?
La création d'une société de VTC nécessite de réussir votre examen VTC, de disposer de la carte professionnelle et de s'inscrire au registre des VTC pour exercer légalement.
Quel budget prévoir pour devenir VTC ?
Le budget pour devenir chauffeur VTC est compris entre 400 € et 1 500 € (hors achat du véhicule) et dépend du coût de la formation (ou non si vous choisissez de ne pas suivre la formation).
Quelle société choisir pour une activité VTC ?
Vous pouvez créer une micro-entreprise pour lancer votre activité de VTC ou une forme unipersonnelle telle que l'EURL ou la SASU.
Est-il possible de créer une société VTC sans carte VTC ?
Non. La carte VTC est obligatoire pour créer votre société de VTC et doit être apposée sur le pare-brise du véhicule. Elle doit être renouvelée tous les 5 ans.
Combien gagne un chauffeur VTC en 2025 ?
La rémunération mensuelle moyenne d'un chauffeur VTC en 2025 varie entre 1 800 et 2 500 € brut par mois, soit près de 30 000 € par an pour les revenus les plus hauts.
Peut-on devenir VTC sans passer l’examen ?
L'examen est obligatoire pour devenir VTC, l'attestation de réussite étant nécessaire pour la création de votre entreprise.
Quels véhicules sont autorisés pour l’activité VTC ?
Les véhicules autorisés pour l'activité VTC doivent être âgés de moins de 7 ans, présenter une puissance de 84 kW, respecter des dimensions minimales de 4,50 x 1,70 m et contenir 4 portes minimum.
Doit-on obligatoirement passer par Uber ou Heetch ?
Non. Vous n'êtes pas obligé de passer par des plateformes comme Uber ou Heetch pour exercer en tant que VTC et pouvez tout à fait développer votre propre clientèle.
Sources & Références
Entreprendre.service-public : Devenir chauffeur de VTC
Moselle.gouv : Les véhicules de transport avec chauffeur VTC
Questions & réponses