- Une holding (passive ou animatrice) détient des participations et coordonne ses filiales.
- Elle présente des avantages (optimisation fiscale, transmission, etc.) et des inconvénients (coûts, complexités juridiques).
- Sa création suit les étapes classiques d’une entreprise : statuts, capital, annonce légale, immatriculation.
- La forme juridique (SASU, EURL, etc.) se choisit selon vos objectifs (contrôle, fiscalité, gouvernance).
- Le régime mère-fille et l’intégration fiscale permettent de limiter la double-imposition du groupe.
- La comptabilité d’une holding requiert une attention particulière (obligations légales, éventuel commissaire aux comptes).
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En 2025, l'environnement économique est marqué par l'innovation telle que l'intelligence artificielle et les évolutions réglementaires, la création d'une holding s'impose comme une stratégie clé pour les entrepreneurs et les dirigeants d'entreprise. Offrant flexibilité et avantages fiscaux, la holding est désormais accessible aux PME et aux entrepreneurs, devenant un levier stratégique pour la croissance, la gestion d'actifs, et la transmission d'entreprise.
Ce guide vise à fournir une vue d'ensemble concise et professionnelle sur la création d'une holding en 2025, abordant les étapes essentielles, les aspects juridiques et fiscaux, pour vous équiper dans la structuration de votre entreprise. Adapté aux ambitions entrepreneuriales actuelles, il se propose d'être un outil pratique pour naviguer avec assurance dans la mise en place de votre holding.
Qu'est-ce qu'une Holding ? Définition
Une holding est une société dont l'objectif principal est de détenir des participations dans une ou plusieurs autres sociétés (filiales). Elle ne produit pas de biens ou de services elle-même dans le cadre de cet objectif, mais gère ses investissements dans les entreprises détenues.
La holding peut exercer un contrôle et une influence significatifs sur la gestion et les décisions stratégiques de ses filiales, en fonction de la part du capital qu'elle détient dans ces entreprises. Les holdings peuvent viser différents objectifs, tels que :
- la centralisation de la gestion ;
- l'optimisation fiscale ;
- la facilitation de la transmission d'entreprises ;
- ou encore la consolidation des résultats financiers du groupe.
Les holdings peuvent être classifiées principalement en deux catégories : passive et active.
Holding Passive
Elle est souvent appelée aussi holding pure, a principalement pour raison d'être, la détention des participations dans d'autres entreprises sans s'impliquer dans leur gestion quotidienne ou dans leurs opérations commerciales. Son activité se limite à la gestion de ses investissements.
Caractéristiques :
- La holding passive tire ses revenus essentiellement des dividendes, des intérêts et des plus-values réalisées sur ses participations.
- Elle ne fournit pas de services actifs ou de gestion à ses filiales.
- L'objectif est souvent la consolidation patrimoniale, l'optimisation fiscale, ou la préparation d'une transmission d'entreprise.
Holding Active/animatrice
Contrairement à la holding passive, une holding active (également nommée holding animatrice ou opérationnelle) prend une part active dans la gestion et le contrôle stratégique de ses filiales. Elle peut offrir divers services administratifs, financiers, commerciaux, ou de support à ses entreprises sous-jacentes.
Caractéristiques :
- La holding active s'implique directement dans les opérations et la stratégie des entreprises qu'elle détient, allant parfois jusqu'à offrir des services centralisés.
- Ses revenus peuvent provenir à la fois de la gestion de ses participations et des services fournis à ses filiales.
- L'objectif peut inclure la création de synergies au sein du groupe, le contrôle accru sur les activités des filiales, et l'optimisation des ressources au niveau du groupe.
Comment fonctionne une holding ?
Une holding fonctionne en détenant des actions ou des parts sociales d'une ou plusieurs sociétés. On parle de société mère-fille. Cette structure permet de contrôler ces sociétés et souvent de fournir des services centralisés comme la gestion financière, le conseil stratégique, les ressources humaines, etc.
Quel est l'intérêt d'avoir une holding ?
Avoir une holding présente de nombreux avantages, dont parmi eux :
- Reprendre une société et obtenir davantage de pouvoir décisionnaire : utiliser une holding comme véhicule d'acquisition s'avère être une stratégie efficace pour structurer l'achat de nouvelles entreprises de manière à la fois efficiente et sécurisée. Cela permet non seulement d'isoler les risques financiers liés à chaque acquisition, mais également d'optimiser les structures de financement nécessaires à ces opérations. Par ailleurs, en concentrant les participations au sein d'une holding, les actionnaires se dotent d'un levier supplémentaire pour renforcer leur influence et leur contrôle sur les décisions stratégiques des entreprises du groupe. Cette centralisation du pouvoir décisionnel est particulièrement précieuse lorsqu'il s'agit de mener à bien des opérations d'intégration ou de restructuration, facilitant ainsi la mise en œuvre de visions stratégiques cohérentes et la réalisation d'objectifs à long terme au sein du groupe.
- Générer des plus-values : une holding représente un atout financier en permettant d'isoler les risques financiers et en améliorant les structures de financement. En regroupant les participations au sein d'une holding, les actionnaires augmentent leur contrôle sur les décisions stratégiques, facilitant les opérations d'intégration ou de restructuration et renforçant la cohérence stratégique au sein du groupe.
- Optimiser la fiscalité en bénéficiant des avantages fiscaux offerts par une holding : c'est une stratégie efficace qui tire parti des avantages fiscaux spécifiques proposés par certains pays. Ces régimes fiscaux favorables peuvent inclure des exonérations ou des allégements fiscaux sur les dividendes reçus et sur les plus-values réalisées, à condition de respecter certains critères définis. De plus, la possibilité d'utiliser les charges financières et les pertes comme leviers de réduction de l'assiette fiscale de la holding présente un avantage non négligeable. En effet, ces éléments peuvent, dans certains cas, être déduits du bénéfice imposable, permettant ainsi à la holding de diminuer son obligation fiscale globale.
- La transmission d'un patrimoine : la détention d'actifs au sein d'une holding simplifie la transmission du patrimoine aux héritiers, assurant une répartition équitable et préservant la continuité des activités économiques. De plus, cette structure favorise l'optimisation des droits de succession, comme avec les pactes Dutreil en France, qui permettent de réduire les droits de donation ou de succession, sous certaines conditions.
Les inconvénients d'une holding
Une gestion administrative complexe
Par principe, la création d’une holding s’inscrit dans une démarche de gestion et de centralisation d’un groupement de sociétés. Il s’agit alors d’administrer une structure supplémentaire à l’ensemble des filiales.
Une attention toute particulière doit être portée sur la rédaction de ses statuts juridiques, notamment en matière d’objet social. Celui-ci doit explicitement définir la raison d’être de la holding :
- la détention des parts sociales uniquement et leur gestion ;
- le contrôle des sociétés-filles ;
- l’exercice d’une activité professionnelle additionnelle.
La comptabilité d’une holding peut également s’avérer fastidieuse et requiert une grande exhaustivité. En effet, les opérations réalisées par les filiales compliquent le suivi comptable et nécessitent parfois l’intervention d’un commissaire aux comptes.
La mise en place d’une convention de trésorerie peut s’avérer utile pour faciliter la circulation des capitaux entre les sociétés membres du groupe de sociétés. Celle-ci implique de désigner une seule société pour supporter le financement des filiales.
Une étroite surveillance de l’administration fiscale
La création d’une holding présente divers avantages, dont l’optimisation fiscale de ses filiales. Toutefois, dans le cadre d’une holding animatrice (ou active), la facturation de ses prestations ne doit pas avoir pour seule vocation de réduire l’assiette fiscale globale des sociétés, sous peine de s’exposer à un risque d’abus de biens sociaux.
Ce type de montage fiscal est particulièrement surveillé par l’administration fiscale. Pour se prémunir de tout risque, il convient de définir en amont, dès la rédaction des statuts, la nature des missions que la holding aura à accomplir au service des sociétés-filles, ainsi que les modalités de leur réalisation et de paiement.
De plus, la société mère doit s’astreindre aux spécificités des régimes qui la concernent, soit le régime fille-mère et le régime d’intégration fiscale.
Une création et une gestion coûteuse
Toute création d’entreprise entraîne des frais, mais ces derniers sont variables selon la complexité du dossier de constitution et du degré d’autonomie du gérant dans les formalités à effectuer. Le coût de constitution d’une holding peut s’élever de quelques centaines d’euros à plusieurs milliers d’euros, en fonction des honoraires du spécialiste mandaté.
Créer une holding exige une grande vigilance sur la réalité de sa mission et requiert le plus souvent l’accompagnement d’un professionnel. Selon la complexité du dossier, il est vivement recommandé de recourir aux services d’un expert-comptable. Ce spécialiste dispose d’une culture juridique et fiscale solide, et saura vous guider dans vos formalités de création et dans la réflexion à mener en amont des démarches. Les compétences techniques dont il fait preuve sont également un atout précieux pour la tenue d’une comptabilité conforme à la législation.
Dans certains cas, il peut être nécessaire de faire intervenir un commissaire aux apports pour l’estimation des apports en nature réalisés pour la constitution du capital social, ou d’un commissaire aux comptes. Le coût de leur expertise peut s’élever jusqu’à 2 000 € environ, mais permet de se sécuriser la création et la gestion de la holding.
Qui peut créer une holding ?
Toute personne physique ou morale ayant la capacité juridique peut créer une holding, sous réserve de respecter les conditions légales et réglementaires applicables.
Comment créer une holding ?
Créer une holding est, dans une grande mesure, similaire à la création d'une entreprise classique. Elle doit suivre les mêmes étapes juridiques et démarches administratives essentielles pour sa constitution, qui incluent la rédaction des statuts, la domiciliation, la détermination et le dépôt du capital social, la publication d'une annonce légale, et l'immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou équivalent.

Rédaction des statuts
La première étape consiste à rédiger les statuts de la holding. Ces documents fondamentaux définissent les règles de fonctionnement de la société, y compris son objet social, sa durée, le montant du capital social, les modalités de prise de décisions, et les droits et obligations des actionnaires.
Domiciliation de la holding
La holding doit avoir une adresse officielle, qui peut être le domicile d'un des actionnaires, le siège d'une entreprise déjà existante du groupe, ou un local commercial.
Détermination du montant et dépôt du capital social
Le capital social représente les apports effectués par les actionnaires ou associés lors de la création de la société. Le montant du capital social doit être déterminé en tenant compte des besoins en financement de la holding et des exigences légales de la forme juridique choisie. Une fois le montant fixé, le capital doit être déposé dans une banque ou auprès d'un notaire pour démontrer la constitution effective de la société.
Publication dans le journal d'annonces légales
Cette publication informe le public de la constitution de la société et doit contenir certaines informations essentielles comme la dénomination sociale, le montant du capital social, l'adresse du siège social, et la forme juridique.
Immatriculation de la holding
La société doit être immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) ou au registre équivalent dans le pays de constitution. Cette étape confère à la holding son existence légale. L'immatriculation nécessite la soumission d'un dossier comprenant les statuts signés, la preuve du dépôt du capital social, la preuve de la publication dans le journal d'annonces légales, et parfois d'autres documents requis par la législation locale.
Quel est le coût d'une holding ?
Pour une holding simple, sans complexités particulières, les coûts initiaux pourraient se situer dans une fourchette de 800 € à 6 200 € ou plus, sans inclure le capital social déposé. Cette estimation est très générale et doit être ajustée en fonction des détails spécifiques à chaque projet et de la juridiction concernée.
Quel statut juridique pour la création d'une holding ?
Le choix du statut juridique pour une holding dépend de plusieurs facteurs, dont les objectifs d'affaires, la stratégie fiscale, la structure de propriété souhaitée, et les exigences de gouvernance. Parmi les options choisies les plus courantes :
Société par Actions Simplifiée (SAS)
La SAS est particulièrement populaire pour les holdings en raison de sa flexibilité en matière de gouvernance et de transmission des actions. Elle permet une grande liberté dans la rédaction des statuts et est adaptée tant aux petites structures qu'aux groupes d'entreprises plus importants. La variante unipersonnelle (SASU) est idéale pour un actionnaire unique.
Société à Responsabilité Limitée (SARL)
La SARL est une option envisageable pour les petites et moyennes holdings, offrant une simplicité de fonctionnement et une certaine sécurité avec la limitation de la responsabilité aux apports. L'EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) est son équivalent pour un associé unique.
Société Anonyme (SA)
La SA convient aux projets de grande envergure nécessitant un capital important et envisageant une ouverture au public ou une cotation en bourse. Elle est réglementée de manière plus stricte, notamment en termes de gouvernance.
Société Civile
La société civile est une forme moins courante pour une holding, mais peut être pertinente pour la gestion patrimoniale, notamment en facilitant la transmission d'entreprise ou la détention de biens immobiliers. Elle requiert une attention particulière concernant la responsabilité des associés, qui est indéfinie et solidaire.
Quel capital pour une holding ?
Le capital nécessaire pour créer une holding dépend de la forme juridique sous laquelle la holding est constituée ainsi que les objectifs pour lesquels elle a été créée. Voici quelques orientations générales :
1. Forme juridique de la holding
- Société par Actions Simplifiée (SAS) ou Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU) : en France, par exemple, le capital social minimum n'est pas imposé par la loi pour les SAS ou les SASU, ce qui signifie qu'un euro symbolique peut suffire.
- Société à Responsabilité Limitée (SARL) ou Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) : pour ces formes, le capital minimum n'est également pas fixé par la loi en France, permettant une grande flexibilité.
- Société Anonyme (SA) : la création d'une SA nécessite un capital minimum plus élevé, souvent fixé à 37 000 euros en France.
2. Objectifs et besoins opérationnels
Le montant du capital doit également être choisi en fonction des besoins opérationnels de la holding, notamment pour les investissements initiaux dans les filiales, la couverture des frais de fonctionnement, et la capacité à répondre aux obligations réglementaires et financières. Un capital plus élevé peut renforcer la crédibilité de la holding auprès des banques et des investisseurs.
Quelles implications fiscales et juridiques lors de la création d'une holding ?
Ce type de structure permet à la holding de bénéficier de deux régimes fiscaux distincts et cumulables, dont l’objectif est d’éviter la double-imposition des filiales.
Une fiscalité avantageuse avec le régime mère-fille
Le régime mère-fille permet de limiter l’impact fiscal de la holding (société mère) sur la remontée de dividendes provenant de ses filiales. Pour en bénéficier, toutes les entités membres du groupe de sociétés doivent être assujetties à l’impôt sur les sociétés (IS).
La holding doit également détenir au moins 5 % des parts sociales de sa filiale, depuis au moins 2 ans. En cas de distribution de dividendes de la filiale vers la société mère, la société fille se voit exonérée à hauteur de 95 % des montants versés. Elle n’a alors qu’à supporter les 5 % restants au titre de l’impôt sur les sociétés.
L’intégration fiscale
Ce dispositif permet de centraliser l’imposition sur les bénéfices du groupe de sociétés. À ce titre, il est possible d’imputer les déficits d’une entreprise aux bénéfices d’une autre, et ainsi de réduire l’assiette fiscale des filiales.
Pour ce faire, l’ensemble des sociétés intégrées fiscalement doivent opérer la clôture de leur exercice comptable à la même date. Les conditions d’éligibilité au régime de l’intégration fiscale imposent que la holding détienne au moins 95 % des parts sociales de la filiale soumise à l’IS.
À noter que les dividendes versés par la filiale à la société mère sont exonérés de l’impôt sur les sociétés. En contrepartie, une quote-part de 1 % du produit distribué reste due au titre des frais de gestion de la filiale, contre 5 % sous le régime mère-fille.
Les obligations légales en cas de création de holding
Rappelons que la holding ne constitue pas une forme juridique à proprement parler. La première obligation légale au moment de créer une holding est de définir le statut juridique sous lequel l’activité va s’exercer, et de s’astreindre aux formalités de constitution qui en découlent.
Il relève ensuite du gérant de ce groupement de sociétés de s’assurer que sa structure remplisse effectivement tous les critères d’éligibilité relatifs au régime mère-fille et au régime de l’intégration fiscale des filiales pour l’imposition de son résultat fiscal.
Il faut savoir que la cession de titres avant 3 ans de détention implique une obligation de réinvestissement, mais permet de conserver le bénéfice de l’exonération sur la plus-value.
Comme toute entreprise, la holding doit également se soumettre à ses obligations comptables, soit :
- saisir chaque mouvement de manière chronologique ;
- établir les comptes annuels en fin d’exercice ;
- réaliser l’inventaire annuel ;
- transmettre la liasse fiscale au service des impôts des entreprises (SIE) ;
- déposer les comptes annuels au greffe du tribunal de commerce ;
- conserver les pièces comptables pour une durée minimale de 10 ans.
Enfin, la holding peut être contrainte de désigner un commissaire aux comptes en assemblée générale. C’est le cas lorsque celle-ci franchit 2 des 3 seuils suivants :
- un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros ;
- un bilan affichant 5 millions d’euros d’actifs ;
- un effectif comptant 50 salariés.
Dans le cadre de l’établissement de comptes consolidés, il s’agit de désigner 2 commissaires aux comptes indépendants l’un de l’autre.
Peut-on créer une holding seul ?
Oui, il est possible de créer une holding seul, particulièrement sous la forme juridique d'une SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) ou d'une EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée), adaptées aux projets individuels.
Quelle est la différence entre une holding et une filiale ?
Au sein d'un groupe de sociétés, la holding est la société mère qui détient le capital social des sociétés filles (ou filiales). La détention de ces parts sociales lui confère la possibilité d’exercer un contrôle sur les filiales.
La filiale est l’une des entités appartenant au groupe de société, dont les titres sociaux sont détenus par la holding pour au moins 50 %.
Quelles sont les obligations comptables d’une holding ?
La comptabilité d’une holding nécessite une grande rigueur. Ses obligations en matière de comptabilité sont similaires à celle d’une société commerciale :
- l’enregistrement chronologique des opérations dans les registres comptables (livre-journal et grand-livre) ;
- la réalisation de l’inventaire annuel ;
- l’établissement des comptes annuels, et le cas échéant, la consolidation des comptes ;
- le dépôt de la liasse fiscale à l’administration fiscale ;
- la conservation des pièces comptables pendant au moins 10 ans.
La désignation d’un commissaire aux comptes peut devenir obligatoire sous conditions de chiffre d’affaires et d’effectifs.
Questions & réponses