- Étude approfondie de l'environnement local, y compris l'analyse démographique, des besoins des familles et de la concurrence.
- Choix d'un local conforme aux normes strictes de sécurité, d'hygiène et de confort pour accueillir les enfants.
- Collaboration avec les services municipaux pour valider le choix du local et garantir la conformité aux exigences réglementaires.
- Surmonter les défis financiers grâce à des prêts, des subventions et l'aide d'experts-comptables pour élaborer un business plan solide.
- Choix du statut juridique influençant la fiscalité et la gestion de la crèche (société ou association).
- Démarches d’immatriculation nécessaires pour lancer officiellement l'activité et respecter les obligations légales.
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Ouvrir une crèche nécessite de respecter des démarches spécifiques dans un ordre précis. Les règles encadrant les Établissements d’Accueil du Jeune Enfant (EAJE) sont en effet très strictes. Réglementation, autorisation, formalités administratives et choix du statut juridique, voici tout ce qu’il faut savoir pour réussir l’ouverture de votre crèche en 2025.
Qu’est-ce qu’une crèche ?
Définition de l’activité
Les crèches sont des établissements dédiés à l'accueil collectif d'enfants de moins de 6 ans. Cet accueil peut être régulier ou ponctuel, à temps plein ou à temps partiel. Leur fonctionnement est encadré par le Code de santé publique.
Il existe plusieurs catégories de crèches :
- les multi-accueils : ces structures collectives accueillent les enfants jusqu’à 6 ans ;
- les halte garderies : ces structures accueillent collectivement des enfants jusqu’à 6 ans mais uniquement de manière ponctuelle ;
- les jardins d’enfants : ils accueillent les enfants âgés exclusivement de plus de 2 ans, non scolarisés ou scolarisés à temps partiel ;
- les crèches parentales : elles accueillent les enfants jusqu’à 6 ans. Leur capacité ne peut pas dépasser 20 places. Les parents s’investissent dans l’accueil des enfants et dans la gestion de l’association aux côtés des professionnels ;
- les crèches familiales (ou services d’accueil familial) : le service est assuré par des assistantes maternelles salariées ;
- les jardins d’éveil : ils sont exclusivement dédiés aux enfants âgés de 2 à 3 ans.
Toutes ces structures doivent garantir un accueil individualisé et inclusif, notamment pour les enfants en situation de handicap, en collaboration avec un référent « Santé et Accueil inclusif ».
Quelles différences entre micro-crèche et crèche classique ?
La micro-crèche est une structure d’accueil collectif pouvant accueillir jusqu’à 12 enfants (contre 60 en crèche classique) âgés de 0 à 6 ans. Elle vise à répondre à des besoins spécifiques, tels que ceux des communes rurales de petite taille, des zones urbaines sensibles, des zones d’activités économiques ou encore des familles ayant besoin d’un accueil en horaires décalés.
Les micro-crèches privilégient souvent un accompagnement personnalisé adapté aux besoins des familles, contrairement aux crèches classiques qui suivent des approches éducatives standardisées. Les micro-crèches proposent parfois des horaires plus flexibles pour s'adapter aux contraintes des parents, là où les crèches classiques ont des plages horaires fixes.
Le tarif est généralement plus élevé en micro-crèche en raison d'un financement public moindre comparé aux crèches classiques.
Malgré leur petite taille, les micro-crèches sont soumises aux mêmes règles que les crèches classiques (surface par enfant, normes de sécurité, etc.).
L’émergence des crèches privées
Face au déficit de places dans les crèches publiques, le nombre de crèches privées a augmenté ces dernières en France. On peut notamment citer les crèches privées d’entreprise, financées par les sociétés elles-mêmes pour accueillir les enfants des salariés.
Ces crèches privées proposent des horaires adaptés aux contraintes professionnelles et sont souvent situées à proximité des lieux de travail.
Y a-t-il des diplômes ou des formations requises pour ouvrir une crèche ?
Vous pouvez ouvrir une crèche sans diplôme. En revanche, le directeur de la crèche (qui n’est pas forcément son représentant légal), ainsi que les membres du personnel doivent justifier de qualifications professionnelles.
Le directeur de la crèche
Pour devenir responsable de crèche, vous devez détenir l’un des diplômes suivants :
- diplôme d’État de puériculture avec 3 années d’expérience professionnelle, formation au management ou diplôme de cadre de santé ;
- diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants (avec trois ans d’expérience professionnelle et selon la capacité d’accueil, et pour les éducateurs, une certification au moins de niveau II enregistrée au Registre national des certifications professionnelles dans le domaine de l’encadrement ou de la direction) ;
- diplôme d’État d’Infirmier justifiant d’une année d’expérience professionnelle auprès de jeunes enfants pour les structures d’une capacité inférieure ou égale à 40 places.
Pour les jardins d'enfants, peut aussi être directeur une personne ayant exercé comme professeur des écoles et justifiant de 3 ans d'expérience professionnelle en école maternelle ou auprès de jeunes enfants.
Si vous ouvrez une micro-crèche, vous n’avez pas l’obligation de nommer un directeur. Un référent technique suffit. À l'inverse, si la crèche compte 60 places ou plus, vous avez l’obligation de nommer un adjoint au directeur.
Le personnel d'encadrement
Conformément au Code de santé publique, au moins 40 % du personnel chargé de l'accueil et de l'encadrement des enfants doivent être des :
- puéricultrices diplômées d’État ;
- éducateurs de jeunes enfants diplômés d’État ;
- auxiliaires de puériculture diplômés ;
- infirmiers diplômés d’État ;
- psychomotriciens diplômés d’État.
Certaines dispenses de diplôme existent si vous justifiez d’une qualification équivalente ou d’une expérience professionnelle dans la petite enfance. Des règles spécifiques existent pour l'équipe de professionnels dans les micro-crèches, les jardins d’enfants et les crèches familiales.
Les autres membres du personnel doivent aussi avoir une qualification : CAP petite enfance, CAP d'aide à domicile, BEP sanitaire et social, etc.
La réglementation pour l'ouverture d'une crèche
L’obtention d’une autorisation d’ouverture
Conformément à l’article L2324-1 du Code la santé publique, vous devez d’abord obtenir un avis favorable de la part du maire de la commune où vous souhaitez ouvrir une crèche. Le cas échéant, vous devez ensuite obtenir une autorisation d’ouverture de la part du conseil départemental de votre zone d'implantation.
Suite à la transmission de votre dossier d'agrément au service départemental, un médecin responsable de la protection maternelle et infantile (PMI) ou, à défaut un professionnel qualifié dans le domaine de la petite enfance, viendra visiter les locaux de votre établissement. Son rôle est notamment d’évaluer votre projet pédagogique, votre règlement intérieur et le respect des normes d’hygiène, de sécurité et de confort conformément au référentiel national.
Notez aussi que si les repas des enfants sont cuisinés sur place, vous avez l’obligation de déclarer votre établissement auprès de la direction départementale de la protection des populations (DDPP).
Les règles relatives à l’effectif
En crèche collective, vous devez prévoir 1 professionnel pour 5 enfants qui ne marchent pas et 1 professionnel pour 8 enfants qui marchent, soit un rapport de 1 professionnel pour 6 enfants.
Concernant les jardins d’enfants :
- pour les enfants de moins de 3 ans, il faut 1 professionnel pour 6 enfants ;
- pour les enfants de 3 ans et plus, 1 professionnel pour 15 enfants.
La désignation d’un pédiatre
Vous avez l’obligation de nommer un référent « Santé et Accueil inclusif ». Il peut s’agir d’un des professionnels suivants :
- un médecin spécialisé dans la santé du jeune enfant ;
- une personne disposant du diplôme d'État de puéricultrice ;
- une personne titulaire du diplôme d'État d'infirmier avec une spécialisation dans la santé du jeune enfant ou disposant d’une expérience minimale de 3 ans auprès de jeunes enfants.
Ce professionnel fera des interventions régulières pour s’assurer du respect des protocoles de santé et d’inclusion des enfants dans la structure.
Le respect des normes d’accessibilité et de sécurité
Une crèche doit respecter les normes relatives aux établissements recevant du public (ERP) :
- des normes de sécurité incendie : ces règles concernent la prévention des incendies, la présence d'extincteurs, la signalisation des issues de secours, l’installation de détecteurs de fumée et des dispositifs d’évacuation adaptés à l’âge des enfants ;
- des normes d’accessibilité : les locaux doivent être accessibles aux enfants et adultes en situation de handicap. Cela inclut des rampes d’accès, des portes suffisamment larges, des sanitaires adaptés et des espaces facilitant la circulation.
Le responsable de la crèche a l’obligation de souscrire une assurance responsabilité civile pour couvrir le personnel (salariés et bénévoles) en cas de dommage causé aux enfants ou si les enfants en causaient à autrui.
Quelles sont les étapes clés pour ouvrir une crèche ?

Étape 1 : réaliser une étude de marché
Avant de décider d’ouvrir une crèche, vous devez réaliser une étude de marché afin d’étudier les besoins dans la zone géographique que vous ciblez.
Cette étude doit inclure :
- l’analyse de la demande : vous allez identifier le nombre de familles avec de jeunes enfants, leurs attentes en matière d’accueil (horaires, types de services) et leur budget ;
- l’étude de la concurrence : vous devez recenser les crèches existantes (collectives, familiales, micro-crèches), leurs capacités, leurs tarifs et leur réputation ;
- l’analyse de l’environnement local : prenez en compte les évolutions démographiques, les projets d’urbanisme et les zones d’activité économique qui peuvent influencer les besoins.
Les informations contenues dans ce dossier doivent permettre de valider l’intérêt du projet et d’anticiper sa rentabilité.
Étape 2 : élaborer un business plan
Le business plan est indispensable pour structurer votre projet et convaincre vos partenaires financiers (banques, organismes publics, etc.). Dans ce document, vous devez :
- détailler le type de crèche (collective, micro-crèche, etc.), la capacité d’accueil, les services proposés (horaires décalés, activités spécifiques), et les valeurs éducatives portées ;
- intégrer les résultats de votre étude de marché, en montrant les besoins identifiés et la place de votre crèche dans le contexte local ;
- estimer les coûts d’installation (aménagement des locaux, achat de matériel), les frais de fonctionnement (salaires, charges) et les sources de revenus (participation des familles, subventions) ;
- inclure un bilan prévisionnel sur 3 à 5 ans, avec des projections de chiffre d’affaires, de rentabilité et de seuil de rentabilité ;
- définir les actions prévues pour faire connaître votre crèche et attirer des familles (publicité locale, partenariats, réseaux sociaux).
Vous pouvez télécharger notre modèle de business plan pour vous aider dans l'élaboration de votre dossier de financement.
Étape 3 : trouver des financements
Il existe des subventions publiques dédiées à l’ouverture des crèches. Vous pouvez tout d’abord vous tourner vers la caisse d’allocations familiales. La CAF peut en effet mobiliser son Fonds National d’Action Sociale (FNAS) pour soutenir votre projet :
- le Plan d’Investissement pour l’Accueil des Jeunes Enfants (PIAJE) vise à soutenir financièrement les projets de création de places d’accueil pour les jeunes enfants. Ce plan s’inscrit dans la stratégie nationale pour améliorer l’accès aux modes de garde, en ciblant particulièrement les zones où l’offre est insuffisante :
- le bonus « Territoires » cible les zones sous-dotées où l’offre de garde d’enfants est insuffisante, afin de soutenir des projets répondant à des besoins prioritaires ;
- le Contrat Enfance-Jeunesse (CEJ) favorise le développement de solutions d’accueil pour les enfants.
Les communes, départements et régions proposent aussi des subventions. Ces aides sont souvent accessibles via des appels à projets ou des fonds spécifiques, comme les aides à l’investissement pour aménager des locaux. Dans certains cas, les collectivités locales mettent à disposition des locaux municipaux ou réduisent les loyers pour soutenir les structures de garde.
En zone rurale ou dans les quartiers prioritaires, des fonds européens comme le Fonds Social Européen (FSE) ou le FEDER (Fonds Européen de Développement Régional) soutiennent des initiatives favorisant l’emploi et l’inclusion sociale. Ces fonds peuvent être mobilisés pour des projets destinés à améliorer l’accès à des services de qualité pour les familles. Les démarches pour obtenir ces aides incluent souvent des dossiers techniques et une collaboration avec des organismes locaux.
Notez enfin que la Mutualité Sociale Agricole (MSA) propose aussi des aides spécifiques pour soutenir l’ouverture de crèches en milieu rural, afin de répondre aux besoins des familles d’agriculteurs et de salariés agricoles.
Étape 4 : trouver un local et l’aménager
Le local de votre crèche doit se conformer au référentiel national relatif aux exigences applicables aux établissements d'accueil du jeune enfant. (ou référentiel bâtimentaire).
Ce document préconise de veiller aux points suivants :
- la fonctionnalité pour le personnel (ergonomie, confort…) ;
- la sécurité, le confort et le bien-être des enfants ;
- la place et l’accessibilité pour les parents ;
- l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap.
Voici quelques recommandations à retenir :
- salle d'activités : il est conseillé de créer un lieu protégé où les bébés pourront être en sécurité. Pour les plus grands, il est recommandé de structurer l’espace en plusieurs zones d’éveil : espace des jeux libres, espace d’activités, espace de détente, espace d’activités motrices ;
- espace repos : chaque chambre doit disposer d’une source naturelle de lumière, d’une ouverture sur l’extérieur pour permettre le renouvellement de l’air, d’une surveillance audio-visuelle, d’une bonne isolation acoustique pour préserver le repos et le bien-être des enfants. Les lits superposés sont interdits ;
- espace de jeux extérieur : il doit être clos, avec si possible une partie ombragée et une partie ensoleillée, avec un point d'eau et des toilettes accessibles. Les adultes doivent pouvoir surveiller facilement les enfants. Il ne doit pas présenter de danger pour les enfants : pas de plantes toxiques, pas de gravier, etc.
Étape 5 : choisir un statut juridique
Le statut juridique le plus approprié à l’ouverture d’une crèche sera fonction de l’investissement de départ et du modèle économique anticipé dans les prévisions financières. Vous avez le choix entre créer une association loi 1901, une SARL ou une SAS.
La création d’une association permet à la crèche de bénéficier d’une exonération d’impôts sur les bénéfices si son activité reste non lucrative. Elle peut également accéder à des subventions spécifiques et mobiliser des bénévoles pour certaines missions. En revanche, le président d’une association ne peut pas être rémunéré pour sa fonction. Il peut percevoir un salaire uniquement s’il devient salarié de l’association (dans ce cas, des obligations liées au contrat de travail s’appliquent). Ouvrir une crèche en association vous offre aussi moins de flexibilité pour les décisions stratégiques et économiques (comparativement à une société commerciale).
Une société à responsabilité limitée (SARL) constitue une solution adaptée aux projets de petite taille grâce à sa simplicité de gestion. Les associés sont responsables à hauteur de leurs apports et le gérant peut percevoir une rémunération. Cependant, le régime social du gérant majoritaire, assimilé aux travailleurs non-salariés (TNS), offre une protection sociale relativement limitée.
La société par actions simplifiée (SAS) est une forme juridique plus souple. Vous pouvez adapter ses statuts aux besoins spécifiques de votre activité. Le président relève du régime social des assimilés salariés, ce qui lui garantit une meilleure couverture sociale comparée à celle des travailleurs non-salariés. Ce statut séduit particulièrement pour les projets commerciaux ambitieux ou en quête de croissance. Toutefois, les charges sociales sur la rémunération du président sont plus élevées, ce qui peut représenter un coût significatif pour la structure.
Vous pouvez utiliser notre simulateur de statut juridique pour trouver la forme de société faite pour votre projet.
Étape 6 : effectuer les formalités d’immatriculation
Toutes les formalités d’immatriculation se font en ligne, sur le guichet unique de l’Inpi. Vous devez vous créer un espace personnel, remplir un formulaire en ligne et joindre tous les justificatifs demandés. Vous ne pouvez plus déposer de dossier papier directement auprès de votre centre de formalités des entreprises.
Dans le cas de la création d’une société, vous devez préalablement :
- rédiger les statuts de votre société ;
- constituer et déposer son capital social ;
- demander la publication d'un avis de création dans un journal d’annonces légales.
Ces formalités d'immatriculation sont payantes. Comptez entre 200 € et 300 € pour une SARL ou une SAS. Une fois votre société immatriculée, vous recevrez un extrait Kbis et votre numéro Siret.
Quel est le budget pour ouvrir une crèche ?
Ouvrir une crèche implique un budget initial important qui peut osciller entre 100 000 et 300 000 euros, cela varie selon la taille de la structure, sa localisation et le type de services proposés. Vous devez prévoir les dépenses suivantes dans votre business plan :
- l’achat des installations et équipements : cela inclut les mobiliers adaptés (tables, chaises, lits pour bébés), les jouets, le matériel pédagogique, ainsi que les équipements de cuisine (chauffe-biberons, éléments de cuisson, frigo) et sanitaires. Ces dépenses peuvent varier entre 10 000 et 30 000 euros ;
- la caution pour le local représente généralement deux ou trois mois de loyer, soit entre 5 000 et 15 000 euros en fonction de la surface et de la localisation ;
- les frais de notaire et d’agence immobilière peuvent s’ajouter si vous achetez ou louez un bien ;
- les travaux d’aménagement et de mise aux normes (sécurité, accessibilité, hygiène) sont souvent nécessaires. Ces travaux peuvent inclure l’installation de portes coupe-feu, de rampes d’accès ou la mise en conformité des installations électriques, avec un coût qui peut dépasser 50 000 euros selon l’état initial du local ;
- le recrutement et les salaires initiaux du personnel doivent également être budgétés : le budget mensuel moyen est compris entre 15 000 et 25 000 euros selon l’effectif ;
- les frais de publicité et de communication : ces coûts, bien que facultatifs, incluent la création d’un site web, des annonces sur des plateformes spécialisées ou la distribution de flyers, avec un budget de 1 000 à 5 000 euros.
Afin d'estimer le budget nécessaire à la création d'une crèche, nous vous conseillons de faire appel à un expert-comptable. Ce dernier vous aidera à estimer en détail votre budget prévisionnel.
FAQ
Est-ce rentable d’ouvrir une crèche ?
La création d'une crèche peut être rentable si la demande locale est forte et si les frais de fonctionnement sont maîtrisés. Vous pouvez solliciter des subventions publiques, comme celles de la CAF ou de la région.
Qui a le droit d’ouvrir une crèche ?
Il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme pour ouvrir une crèche. En revanche, le directeur de la crèche et le personnel d’accueil et d’encadrement doivent justifier des qualifications professionnelles requises par le code de santé publique.
Comment ouvrir une crèche ?
Pour ouvrir votre propre crèche, vous devez dans un premier temps demander un avis au maire de la commune puis une autorisation auprès du président du conseil général. Vous devez ensuite trouver des financements et un local adapté. Il faut choisir un statut juridique (société ou association) et effectuer vos démarches d’immatriculation sur le guichet unique.
Questions & réponses