L'écriture de provision sert à enregistrer un risque de non-recouvrement de créances ou de paiement suite à un litige.
La provision pour créances clients est saisie en deux étapes : lorsque la créance devient douteuse et lorsque la perte est certaine.
La provision pour risques est comptabilisée au moment où le risque apparaît, puis annulée lorsque le montant réel est déterminé.
Les comptes utilisés pour la provision pour créances incluent 416000 (clients douteux) et 681700 (dotation à la provision).
Pour les provisions liées aux risques de litiges, les comptes 687500 (provision pour risques) et 151000 (provision pour litiges) sont utilisés.
Lors de la reprise de la provision ou de l'annulation, des comptes comme 491000 (reprise de provision) et 787500 (annulation de provision) sont employés.
Les provisions sont enregistrées avec des comptes spécifiques dans la classe 1 du plan comptable général, selon le type de provision.
L'écriture de stock permet d'annuler les achats non consommés à la fin de l'exercice et de les reporter à l'année suivante.
Un inventaire physique des stocks est nécessaire pour chiffrer les matières premières, marchandises et produits finis à la clôture de l'exercice.
Les quantités de stock sont valorisées au coût d'achat pour les matières premières et marchandises, et au coût de production pour les produits finis.
Les comptes utilisés pour comptabiliser les stocks de marchandises incluent 370000 (stock final marchandises) et 603700 (annulation stock initial marchandises).
Pour les stocks de produits finis, les comptes 350000 (stock final produits finis) et 713500 (annulation stock initial produits finis) sont utilisés.
Les écritures de stock permettent d'ajuster la valeur des stocks à la fin de l'exercice comptable et d'annuler les stocks initiaux.
Les écritures de stock pour les matières premières suivent un processus similaire, mais avec des comptes spécifiques (310000 et 603100).
Écritures de paie : Définition, enregistrement comptable
Les écritures de paie consistent à enregistrer les salaires, les charges salariales et les cotisations patronales.
Les écritures de paie sont comptabilisées en deux étapes : le salaire brut et net, puis les charges sociales.
La saisie des écritures de paie doit être effectuée chaque mois, et les charges sociales selon leur périodicité (mensuelle ou trimestrielle).
Les fonctionnalités des logiciels comptables (importation des écritures, création d’écritures automatiques) permettent de gagner du temps et d'éviter les erreurs.
Il est conseillé de créer un compte (421) pour chaque salarié afin de faciliter le pointage et la gestion des salaires tout au long de l'année.
La précision des libellés des charges sociales et la mention de la période de chaque bordereau facilitent la révision de la comptabilité.
Il est crucial de contrôler régulièrement les comptes des organismes sociaux (431) et du personnel (421) pour éviter les erreurs et les incohérences.
Les écritures de vente doivent être enregistrées à la date d'émission de la facture, en identifiant le montant HT, la TVA collectée et le montant TTC.
La saisie des factures de vente doit être effectuée aussi souvent que possible, idéalement de manière quotidienne ou hebdomadaire.
Les factures doivent être comptabilisées au moins une fois par mois si la déclaration de TVA est mensuelle.
Les fonctionnalités du logiciel comptable, comme la saisie guidée et l'importation des écritures depuis le logiciel de facturation, facilitent la saisie et réduisent les erreurs.
Le libellé des écritures doit être précis (nom du client, numéro de facture) pour faciliter les recherches et le suivi des paiements.
Il est conseillé de créer un compte client par client afin de faciliter le pointage et le lettrage des factures et des paiements.
Un contrôle mensuel des comptes clients et une vérification de l'équilibre des écritures permettent d'assurer la fiabilité des saisies et de corriger les incohérences.
E-commerce : Quel statut juridique choisir en 2025 ?
Sélectionner le statut juridique adapté : micro-entreprise pour tester (plafond 188 700 €), SASU/EURL pour protéger son patrimoine, ou SARL/SAS pour s'associer selon ses objectifs de développement.
Identifier les activités e-commerce compatibles : choisir entre B2B, B2C, C2C ou C2B selon son secteur (vente de biens, prestations de services, formations en ligne) en respectant les réglementations spécifiques.
Bénéficier d'un accompagnement expert-comptable gratuit : création d'entreprise offerte avec prise en charge complète des formalités (statuts, dépôt de capital, annonce légale) pour se concentrer sur son activité.
Respecter les obligations comptables et fiscales : déclarations TVA, bilans annuels et liasses fiscales selon le statut choisi, avec un conseiller dédié disponible et réactif.
Prévoir les coûts de création selon le statut : micro-entreprise gratuite, société entre 264 € et 965 € (frais légaux, annonce légale, immatriculation RCS) plus accompagnement comptable annuel.
Optimiser sa gestion avec des outils digitaux : application tout-en-un pour la comptabilité, conseils personnalisés et suivi en temps réel de sa trésorerie e-commerce.