Consultant : créer une SASU en 2025 ? Notre avis d'expert
Pour qui ? Pour les consultants qui veulent une image professionnelle et viser la croissance.
Coûts & charges : Plus élevés que la micro-entreprise ou l’EURL.
Protection sociale : Statut d’assimilé salarié si rémunéré, pas d’assurance chômage.
Fiscalité & dividendes : Par défaut, la SASU est imposée à l’impôt sur les sociétés (IS). Une option est possible pour l’impôt sur le revenu (IR), mais limitée dans le temps. Les dividendes ne sont pas des salaires et ne peuvent être versés que si vous êtes à l’IS.
Comment ? On détaille les étapes pour créer votre SASU : statuts, dépôt du capital, annonce légale, immatriculation INPI.
Simulateur de revenus : Estimez vos revenus nets en fonction de votre chiffre d’affaires et de votre situation.
Créer son entreprise de VTC en 2025 - Guide complet
Opportunité entrepreneuriale attractive en 2025 : Le secteur VTC connaît une croissance continue avec plus de 77 000 chauffeurs actifs en France, offrant des possibilités de spécialisation (transport de luxe, PMR) et l'avantage de développer sa propre clientèle avec flexibilité des horaires et tarifs.
Conditions légales et formations obligatoires : Obtention de la carte professionnelle VTC (60€, valable 5 ans) après examen ou justification d'expérience, formation de 250h sécurité client, et contrôle médical - le SPI de 3 jours (194€) devient facultatif mais reste recommandé pour maîtriser la gestion d'entreprise.
Choix du statut juridique adapté au développement : Auto-entreprise pour débuter facilement (plafond 77 700€, formalités simplifiées) ou société unipersonnelle EURL/SASU pour croissance illimitée avec possibilité de déduire les charges professionnelles et protection patrimoniale renforcée.
Business plan et rentabilité maîtrisés : Étude de marché approfondie nécessaire pour estimer le CA selon la zone géographique, calcul du seuil de rentabilité incluant investissement initial, charges fixes et variables, avec optimisation fiscale possible (amortissement véhicule, déduction frais).
Aides financières et accompagnement disponibles : Bénéfice possible de l'ACRE (exonération cotisations sociales 50%), ARCE (60% allocations en capital), microcrédits et bonus écologique pour véhicules électriques/hybrides - accompagnement expert-comptable recommandé pour optimiser la création.
Formalités d'immatriculation et obligations réglementaires : Immatriculation via Guichet Unique INPI, inscription obligatoire au registre VTC (170€, renouvelable tous les 5 ans), respect des critères véhicules (moins de 7 ans, 84kW minimum) et assurances RC Pro spécifiques transport de personnes.
Quel est le meilleur statut pour un ouvrir un bar ? (2025)
Pour ouvrir un bar seul : EURL et SASU sont les statuts recommandés. L'EURL protège votre patrimoine personnel en limitant votre responsabilité aux apports, tandis que la SASU offre une meilleure protection sociale avec le statut d'assimilé salarié et une grande souplesse de fonctionnement.
Pour ouvrir un bar à plusieurs : SARL pour les projets familiaux, SAS pour les projets ambitieux. La SARL convient parfaitement aux couples ou familles avec un cadre légal sécurisé, tandis que la SAS facilite les levées de fonds et l'entrée de nouveaux associés grâce à sa liberté statutaire.
L'entreprise individuelle reste une option pour tester un concept avec un budget limité. Formalités très simples et coûts réduits, mais sans protection patrimoniale et avec des plafonds de chiffre d'affaires en micro-entreprise qui peuvent freiner le développement.
Le choix dépend de 6 critères essentiels : nombre d'associés, niveau de protection souhaité, statut social du dirigeant, objectifs de développement, complexité de gestion acceptée et régime fiscal privilégié.
Les coûts de création varient de 0€ (micro-entreprise) à 252,93€ (SAS). Mais les frais annexes spécifiques au secteur sont conséquents : permis d'exploitation (200-500€), licence III/IV (7 500-30 000€), plus les coûts d'installation entre 75 000€ et 140 000€.
Au-delà du statut, l'ouverture d'un bar nécessite des autorisations spécifiques obligatoires : permis d'exploitation, licence de débit de boissons, respect des normes ERP et affichages réglementaires, avec un accompagnement expert recommandé pour sécuriser toutes les démarches.
Cumuler emploi et retraite en 2025 | Salarié & indépendant
Oui, c’est possible : Le cumul emploi-retraite existe en deux formes : intégral (sans plafond) ou plafonné (revenus limités).
Conditions clés : Avoir liquidé toutes vos retraites et bénéficier du taux plein ; sinon vous relevez du cumul plafonné.
Démarches : Déclarez la reprise d’activité à votre caisse de retraite et conservez vos justificatifs.
Même employeur : Il faut attendre avant de retravailler avec votre dernier employeur, sinon la pension peut être suspendue.
Nouveaux droits : En cumul intégral, vos cotisations peuvent ouvrir une seconde pension de base ; en plafonné, pas de droits supplémentaires.
Quel statut choisir ? : Micro, entreprise individuelle ou portage : optez pour la solution la plus simple et vérifiez si votre activité est réglementée.
SASU : impôt sur le revenu (IR) ou impôt sur les sociétés (IS) ?
Choix fiscal SASU : La SASU peut opter pour l'IS par défaut ou l'IR pendant 5 ans maximum, chaque régime impactant différemment la fiscalité et la protection sociale.
SASU à l'IS : Taux de 15% (jusqu'à 42 500€) puis 25%, déduction de la rémunération, dividendes taxés à 30% via flat-tax, et statut d'assimilé salarié offrant une protection sociale renforcée.
SASU à l'IR : Bénéfices intégrés au barème progressif de l'IR (jusqu'à 45%), option limitée à 5 ans, dividendes soumis aux cotisations sociales, et protection sociale réduite pour le dirigeant.
Critères de choix personnalisés : La décision dépend des revenus personnels, de la stratégie de rémunération et des perspectives de croissance, nécessitant une analyse comparative via simulations prévisionnelles.
Méthode d'évaluation : Élaborer deux scénarios (IR vs IS) avec le simulateur Impots.gouv.fr pour calculer l'impact fiscal global et déterminer le revenu net disponible.
Accompagnement expert : Nous proposons des conseils fiscaux personnalisés par un conseiller dédié, avec des outils digitaux pour optimiser le choix de régime selon votre situation.
L'imposition des dividendes dans une holding (2025)
Régime mère-fille : Une holding à l'IS peut exonérer 95% des dividendes reçus de ses filiales (détention minimale 5% du capital pendant 2 ans), réduisant drastiquement la fiscalité.
Choix du régime fiscal : Le choix entre IS et IR dépend des objectifs : distribution rapide (régime mère-fille) ou réinvestissement (intégration fiscale).
Intégration fiscale : Avec 95% de détention minimum, ce régime permet l'exonération totale des dividendes intra-groupe et la compensation des pertes entre filiales.
Délais réglementaires : La distribution doit respecter un délai de 9 mois après approbation des comptes, avec possibilité de prolongation via le tribunal de commerce.
Redistribution aux associés : Les dividendes redistribués sont soumis au PFU de 30% (ou barème progressif si tranche marginale 12,8%), nécessitant une optimisation fiscale personnalisée.
Conditions de distribution : Les filiales doivent avoir un bénéfice distribuable positif, réserve légale constituée (10% du capital) et capital libéré avant toute distribution.