Devenir consultant freelance : Comment se lancer ? (2025)

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Par Déborha VINDIOLET
Déborha VINDIOLET
Leader comptable chez L'Expert-Comptable.com avec plus de 6 ans d'expérience dans le domaine. Diplômée en DCG et BTS Comptabilité.
L'article en bref
  • Le consulting freelance permet d'exercer en toute indépendance ou de collaborer avec des cabinets tout en restant indépendant.
  •  
  • Le marché du consulting est en forte croissance, offrant de nombreuses opportunités dans divers secteurs.
  • Les qualités indispensables d'un consultant freelance : analyse, rigueur et aisance relationnelle.
  • Les avantages : autonomie, gestion libre de son temps et potentiel d'augmentation de revenu.
  • Choisir un statut juridique adapté est essentiel pour garantir la réussite de l'activité.
  • Le TJM (Taux Journalier Moyen) doit être calculé en intégrant charges et tâches non facturables.
  • Un réseau solide et une présence digitale sont clés pour décrocher ses premiers contrats.
Sommaire

Les débouchés dans le milieu du consulting explosent dans de nombreux domaines commerciaux et industriels. Le consultant freelance est un professionnel indépendant vendant une prestation de services. Il se sert de ses compétences et de son savoir-faire acquis pour aider les entreprises, les administrations et tous types de structures afin d’optimiser un pan de leur domaine d’activité (production, commercial, qualitatif, ingénierie, etc.).

Métier de conseil par excellence, le consulting freelance demande :

  • Une aisance relationnelle
  • Un excellent sens de l'analyse
  • Une grande rigueur dans l'exécution des missions

Le consultant freelance peut exercer en toute indépendance ou rejoindre l’équipe d’un cabinet conseil tout en gardant son statut libéral.

Podcast : Comment devenir consultant freelance ?

Le marché du consulting freelance

Au cours de la dernière décennie, le nombre de consultants a explosé en France. Le marché n’est pas pour autant saturé dans un contexte où les dirigeants accordent de plus en plus d’importance aux conseils et compétences issus d’experts appelés en renfort qui sont les consultants freelances.

Missionnés pour observer, analyser et optimiser, les consultants freelances peuvent tout aussi bien intervenir dans le monde de l’industrie pour de l’accompagnement qualitatif ou pour optimiser les coûts de production, que dans le commerce pour assurer, par exemple, le lancement d’un produit. Auprès des organes décisionnaires, le consultant se penchera surtout sur la gestion d’entreprise et l’expertise comptable.

Lorsqu’on est consultant freelance, il existe de nombreuses plateformes présentes sur le web permettant aux freelances de se faire référencer et d'être trouvé plus facilement par des professionnels qui auraient besoin de leur expertise.

Quelles sont les missions d'un consultant ?

Le consultant freelance observe, décortique, émet des recommandations d’optimisation et suit leur mise en place. Ce schéma se répète à l’identique dans tous les secteurs d’activité qui vont avoir recours à du consulting.

Le consultant freelance se doit donc d’avoir un excellent sens de l’analyse, ainsi que de bonnes capacités relationnelles. Il doit faire preuve de sérieux et être capable de présenter ses conclusions à l’oral.

Les clients du consultant freelance recherchent toujours une valeur ajoutée ; c’est dans cette optique, qu’ils font appel aux services de ce professionnel extérieur. Le consultant freelance doit donc bien connaître le domaine de ses clients afin de leur apporter la meilleure expertise. Certains vont vouloir augmenter leur activité interne tandis que d’autres cherchent à accroître le chiffre de leur entreprise. Le consultant freelance doit savoir analyser ces demandes, s’y adapter immédiatement et développer des démonstrations commerciales pour répondre aux diverses attentes des clients. Il est important qu’il se spécialise dans ces domaines :

  • Le management
  • Le référencement
  • Le juridique
  • Le financier

Quels sont les avantages à devenir consultant freelance ?

De nombreuses personnes choisissent le métier de consultant freelance, car ce métier apporte de nombreux avantages, dont voici les principaux :

  • Gérer soi-même sa vie professionnelle
  • Augmenter sa rémunération
  • Être totalement autonome pour gérer un projet du début à sa fin
  • Mieux satisfaire sa clientèle
  • Changer totalement d’orientation professionnelle
  • Organiser son temps comme on le souhaite
  • Travailler quel que soit l’âge

Avant de devenir consultant freelance, il faut bien réfléchir à ses propres motivations, connaître le marché et peaufiner son projet pour qu’il soit le plus abouti possible pour démarrer cette activité professionnelle dans les meilleures conditions.

La formation du consultant freelance

Le consultant freelance est un prestataire extérieur à une entreprise intervenant pour résoudre des problèmes ponctuels. Avant d’exercer ce métier, une personne doit avoir une formation correspondant à un bac +5 en général. Le consultant freelance peut se spécialiser après une licence universitaire et obtenir un diplôme comme :

  • Master en école supérieure de commerce spécialisé en management
  • Master en école d’ingénieurs spécialisé en management
  • Master en IEP, droit, sciences politiques, économiques, etc.
  • Master en recherche avec mention socio-économique, etc.

Cette liste n’est pas exhaustive et il existe d’autres formations possibles.

La formation du consultant freelance va surtout dépendre du domaine d’activité dans lequel le professionnel souhaite s’investir pour dispenser ses conseils. Tout dépend également du profil du consultant. Pour un senior expérimenté, ce seront avant tout les références de terrain qui prévalent, tandis que pour un junior débutant, un diplôme supérieur sera très apprécié.

Certains secteurs d’activité sont réglementés et imposent un niveau de formation minimum pour exercer. Il est conseillé de se renseigner auprès du CFE le plus proche du domicile.

Quel est le salaire moyen / tarif (TJM) d'un consultant freelance ?

En exerçant en qualité d’indépendant, le consultant freelance fixe librement le tarif de ses prestations. Le revenu qu’il tire de son activité dépend directement du chiffre d’affaires qu’il parvient à générer. Celui-ci se révèle plus ou moins conséquent selon le domaine d’expertise du professionnel et de son niveau d’expérience.

La rémunération moyenne d’un consultant à son compte

Selon les données communiquées par la célèbre plateforme Malt dans son baromètre des tarifs freelances, le consultant communication, stratégie et business developper exerçant à son compte affiche un taux journalier moyen (TJM) de 748 €. De son côté, le consultant freelance en webmarketing, marketing et analytics propose ses prestations pour un TJM de 596 €. 

Toutefois, au sein de ces mêmes spécialités, les prix peuvent encore varier. Ainsi, dans la première catégorie d’indépendants, le consultant débutant facture en moyenne 377 € pour sa journée de travail, alors que son concurrent plus expérimenté perçoit 960 € par jour. L’ancienneté dans le métier n’est pas le seul critère à définir le salaire d’un consultant freelance. D’autres paramètres entrent en jeu, tels que : 

  • sa situation géographique ;
  • le nombre de jours travaillés dans le mois ;
  • ses compétences annexes ;
  • la durée et la récurrence de ses missions ;
  • l’importance des charges qu’il doit supporter.

Les dépenses réalisées pour l’exploitation de son activité impactent fortement le niveau de rémunération du consultant freelance et doivent être prises en compte dans le calcul de son TJM.

La distinction entre le TJM et la rémunération du consultant freelance

Il faut comprendre que le TJM affiché ne correspond en rien au salaire que l’indépendant perçoit. Le taux journalier moyen du consultant freelance désigne la valeur que celui-ci attribue à sa journée de travail, en y intégrant ses charges et ses tâches non facturables (administratif, prospection, communication, etc.).

Tout l’enjeu consiste à définir un TJM de consultant adapté, permettant à l’entrepreneur de couvrir ses frais et de garantir la rentabilité de son activité freelance. Ainsi, pour déterminer la rémunération réellement perçue, l’entrepreneur doit déduire de son chiffre d’affaires les éléments suivants : 

  • les jours de congé qu’il s’octroie ;
  • ses cotisations sociales ;
  • ses charges fiscales ;
  • ses charges courantes et ses frais professionnels (logiciels, abonnements, assurances, etc.).

Le solde restant équivaut alors à sa rétribution, dont il dispose à sa convenance. Il est donc essentiel pour le consultant freelance de veiller à réaliser un chiffre d’affaires minimal pour être en mesure de se dégager un salaire décent.

Quel statut choisir pour un consultant freelance ?

Au début de son activité, un consultant freelance se tourne vers un statut de micro société comme celui de l’auto-entreprise. Il peut ensuite changer de statut si ses revenus augmentent et qu’il souhaite investir et protéger son patrimoine personnel. Le consultant freelance pourra alors s’installer en EIRL, en SASU, en EURL ou opter pour le portage salarial.

L’auto-entreprise ou micro-entreprise

Le consulting est l’un des domaines privilégiés des solutions de portage salarial. Le régime auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur est le statut idéal pour démarrer une activité de consultant freelance. Il permet au nouveau chef d’entreprise de tester son activité en parallèle d’un travail salarié.

Grâce à son accessibilité très facile, le régime micro-entrepreneur permet au consultant freelance de payer des cotisations sociales correspondant à un pourcentage de son chiffre d’affaires. Pour un prestataire de services, en 2025, le plafonnement annuel du chiffre d’affaires hors taxes est limité à 77 700 € et les cotisations sociales sont de 23,1 % du CA, hors impôt sur le revenu.

L’EURL et la SASU

L’EURL et la SASU sont deux formes de sociétés unipersonnelles que l’on peut associer à la SARL ou à la SAS lorsqu’il existe plusieurs associés. Le régime social du dirigeant et les règles d’imposition sont différents des deux premiers régimes bien que la SASU ait une grande souplesse, mais se distingue aussi par une mise en œuvre de gestion assez complexe.

Le portage salarial

Le portage salarial est encore une autre option que peut choisir le consultant freelance. Le professionnel est libre de mener son activité comme il l’entend, par contre, il dépend d’une société de portage salarial qui lui permet de bénéficier des mêmes avantages qu’un salarié. En revanche, le consultant freelance doit acquitter toutes les charges et payer en plus un pourcentage de son chiffre d’affaires à la société de portage salarial avec laquelle il a signé un contrat. Ce statut hybride entre autonomie et salariat est souvent choisi pour sa sécurité.

À noter : quel que soit son statut et compte tenu du caractère intellectuel de la prestation livrée dans l’intérêt du client, le consultant freelance exerce une profession dite libérale non réglementée.

Pour vous aider à choisir le statut juridique adapté à votre situation pour votre création d'entreprise voici un simulateur :  

Comment devenir consultant freelance ? Les étapes à suivre

Se lancer en tant que freelance s’apparente souvent à un grand saut dans l’inconnu. Si la démarche peut faire peur, sachez qu’en procédant de manière méthodique, vos premiers pas dans le consulting indépendant s’effectueront en toute sérénité.

Les étapes pour devenir consultant freelance

1- S’assurer de disposer des compétences requises 

Il s’agit dans un premier temps de faire un état des lieux de ses compétences et de son niveau d’expertise. Il convient de tirer parti de vos expériences professionnelles précédentes. 

En revanche, si vous envisagez de vous lancer en tant que consultant freelance dans le cadre d’une reconversion professionnelle, assurez-vous de détenir les qualités requises (esprit d’analyse, rigueur, etc.). Il peut également être nécessaire de vous former pour en acquérir de nouvelles (sens de l’écoute, pédagogie, etc.). 

2- Élaborer son business plan

C’est une étape incontournable au moment de créer son activité indépendante. Elle permet à l’entrepreneur de formaliser les lignes directrices de son projet. Le business plan se compose des éléments suivants : 

  • étude de marché ;
  • précision du persona ou du client cible ;
  • étude des besoins de ce dernier ;
  • analyse de la concurrence ;
  • création d’une offre irrésistible et différenciante.

Un business plan bien conçu apporte de la crédibilité au consultant freelance. C’est l’occasion pour lui d’étudier la faisabilité de son projet entrepreneurial en planifiant un prévisionnel budgétaire convaincant auprès de futurs investisseurs.

3- Choisir son statut juridique

Le choix de la forme juridique marque la concrétisation du parcours vers le freelancing. Cette étape consiste à poser le cadre légal de l’activité indépendante en lui attribuant une personnalité juridique. 

Le statut de l’entreprise individuelle (EI), assorti du régime de la micro-entreprise séduit bon nombre de consultants freelances par la simplification de ses démarches de création et de ses obligations comptables. En contrepartie, ces derniers voient leur chiffre d'affaires limité à un certain seuil, sous peine de perdre le régime micro-fiscal et social.

D’autres possibilités leur sont offertes, en optant pour une forme sociétale (EURL, SAS, SARL, SA, etc.). Celle-ci peut s’avérer judicieuse lorsque le consultant freelance envisage de s’associer ou qu’il prévoit une courbe de croissance exponentielle. 

4- Effectuer les démarches de création

Selon la forme juridique privilégiée, les démarches de constitution diffèrent quelque peu. Si le consultant freelance opte pour la micro-entreprise, il bénéficie d’un formalisme simple, rapide et peu coûteux. 

Muni des pièces justificatives requises (justificatif de domicile, copie de la pièce d’identité et attestation de non-condamnation), celui-ci dépose sa demande d’immatriculation sur le site du guichet unique des formalités des entreprises.

Dès lors qu’il privilégie la création d’une société, le formalisme de création se complexifie et exige de : 

  • rédiger les statuts juridiques (au cours d’une assemblée générale entre les actionnaires, si la forme juridique l’impose) ;
  • déposer le capital social, constituant le patrimoine de la structure ;
  • publier l’avis de sa constitution dans un journal d’annonces légales (JAL) pour la rendre opposable aux tiers ;
  • procéder à la demande d’immatriculation sur le site du guichet unique.

Au terme de ces démarches, le consultant freelance obtient un numéro SIRET et un extrait Kbis (selon son statut), et peut alors facturer ses premiers clients en toute légalité.

5- Réaliser les dernières formalités

Pour parfaire sa situation d’indépendant, d’autres formalités restent à accomplir : 

  • souscrire un contrat d’assurance responsabilité civile professionnelle (RC Pro) ;
  • libérer le capital déposé en banque lors des démarches de création ;
  • s’affilier à un régime de prévoyance et de mutuelle ;
  • créer son espace professionnel sur le site impots.gouv.fr.

Selon les obligations comptables que requiert votre statut juridique, c’est également le moment de choisir l’expert-comptable qui vous accompagnera dans votre parcours entrepreneurial.

6- Développer son réseau

Une fois les bases posées, la dernière étape consiste à trouver ses premiers clients, puis à étoffer son carnet de commandes pour pérenniser l’activité. Le consultant freelance dispose de divers moyens pour étendre son réseau (réseaux sociaux, plateformes de freelances, prospection directe, etc.).

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Les charges d'un consultant freelance

Selon la nature de l’activité exercée, les charges du consultant freelance peuvent être d’ordre multiple. Toutefois, certaines dépenses restent immuables. C’est notamment le cas des cotisations sociales et de l’impôt.

Les cotisations sociales

Le montant des charges sociales dépend du statut de l’indépendant. La plupart des consultants freelances débutent leur activité sous le régime de la micro-entreprise. Dans ce cas, les cotisations exigibles correspondent à un pourcentage de son chiffre d’affaires. En qualité de prestataire de services, le taux applicable est de 23,1 % du CA déclaré à l’URSSAF.

S’il exerce sous le statut de président de SASU percevant une rémunération, le consultant indépendant est assimilé salarié et dépend du régime général de la sécurité sociale. Ses cotisations sociales s’élèvent alors à environ 80 % de sa rémunération, ce qui lui vaut une couverture sociale forte.

En EURL, le gérant associé relève du régime TNS (travailleur non salarié) et dépend de la sécurité sociale des indépendants (SSI). Dans ce cas, les cotisations sociales exigibles représentent environ 45 % de ses revenus nets.

Les impôts

La forme juridique choisie impacte directement la fiscalité du consultant freelance. Si celui-ci exerce sous le statut de l’entreprise individuelle (dont la micro-entreprise), ses résultats sont soumis à l’impôt sur le revenu (IR) selon le barème progressif. En profession libérale, il bénéficie d’un abattement fiscal de 34 % de son CA.

En forme sociétale, le consultant freelance soumet ses résultats professionnels à l’impôt sur les sociétés (IS), mais peut faire valoir l’option à l’IR pour une durée de 5 ans. Les taux applicables de l’IS sont de : 

  • 15 % pour la part de bénéfices n’excédant pas 42 500 € ;
  • 25 % pour la part des résultats dépassant ce seuil.

Le consultant freelance doit également prendre en compte le paiement de la cotisation foncière des entreprises (CFE). Son montant varie selon la valeur locative du bien exploité pour l’activité et du taux appliqué par la commune de domiciliation.

Les frais professionnels et d’équipement

Selon les conditions dans lesquelles il remplit ses missions, le consultant freelance peut avoir à supporter d’autres types de charges. Elles sont de nature différente, et comprennent notamment : 

  • les frais de carburant lorsqu’il se déplace chez ses clients ;
  • les différents abonnements (Internet, téléphonie, maintenance, etc.) ;
  • l’achat d’équipement (ordinateur, mobilier, logiciels, etc.) ;
  • les honoraires de l’expert-comptable ;
  • l’adhésion à un espace de coworking ;
  • etc.

Certaines formes juridiques permettent à l’entrepreneur de déduire certaines de ces dépenses de son résultat fiscal au titre des frais professionnels déductibles.

Le régime fiscal du consultant freelance

Selon le régime qu’il a choisi, le consultant freelance est soumis à l’impôt sur le revenu au titre des bénéfices non-commerciaux ou à l’impôt sur les sociétés. Tout dépend s’il exerce en tant qu’indépendant à son propre compte ou s’il choisit de travailler pour sa société. Si le consultant est en portage salarial, il est automatiquement imposé au titre de l’impôt sur le revenu dans le cadre des revenus qu’il dégage grâce à son activité.

Si le consultant freelance est en micro-entreprise, il est à l’impôt sur le revenu au titre des bénéfices non-commerciaux. Il facture également la TVA en vigueur pour ses prestations à ses clients sauf s’il est en micro-entreprise et ne dépasse pas un chiffre d’affaires annuel hors taxes de 36 800 € ou le seuil de tolérance s’élevant à 39 100 €. Au-delà, il devra facturer la TVA à ses clients.

Comment trouver ses premiers clients en tant que consultant freelance ?

Après avoir créé sa structure, la première difficulté réside dans le fait de trouver ses premiers clients. Cette étape est décisive, car c’est celle qui permet au consultant freelance de mettre le pied à l’étrier et de confronter ses offres aux besoins du marché. Le professionnel dispose de plusieurs alternatives pour décrocher ses premiers contrats.

Faire jouer son réseau personnel

Les premières opportunités se cachent souvent dans l’entourage du travailleur indépendant. Celui-ci peut informer sa famille, ses amis ou ses anciens collègues du lancement de son activité de consulting. 

Ces derniers n'éprouvent pas forcément ce type de besoin à l’instant T, mais se feront un plaisir de passer le mot au sein de leur propre réseau et de le recommander auprès d’éventuels prospects.

Présenter ses offres sur les plateformes de freelances

Cette étape est incontournable pour de nombreux freelances. Il s’agit d’une première vitrine pour présenter ses offres et toucher un large public exprimant un besoin précis. Pour ce faire, il suffit de créer et d’optimiser son profil en détaillant ses compétences, ses références et ses tarifs de sorte de se démarquer de ses concurrents. 

Les prospects en recherche d’un prestataire peuvent alors contacter directement le consultant freelance pour exposer sa problématique. La plateforme se rémunère par un pourcentage de commission qu’elle applique sur la prestation réalisée.

Communiquer sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux constituent également un excellent canal de diffusion pour communiquer sur son expertise. LinkedIn est le principal réseau professionnel et réunit de nombreux chefs d’entreprise. Doté d’un profil soigné, le consultant freelance peut publier des posts conversationnels ou transactionnels, interagir avec d’autres professionnels en commentant et en partageant leurs publications. Il peut également les contacter directement et échanger en privé sur les problématiques qu’ils rencontrent.

Participer aux événements professionnels

La mise en relation peut également s’effectuer physiquement au cours de salons, de conférences ou au sein d’un club d’affaires. Il en existe sur tout le territoire tout au long de l’année. Ces rendez-vous entre professionnels sont autant d’occasions de : 

  • se rendre visible ;
  • briser la solitude des indépendants ;
  • partager ses expériences ;
  • d’échanger ses cartes de visite ;
  • bénéficier d’une cooptation efficace.

Créer son site internet

Il est également vivement recommandé de soigner sa présence digitale en créant un site vitrine professionnel. Ce support est également très puissant pour communiquer sur ses offres, à condition que celui-ci soit bien référencé dans les moteurs de recherche.

Le consultant freelance peut également créer sa fiche Google Business Profil (également nommée Google My Business) pour améliorer son référencement local et attirer les prospects de sa région.

Vous détenez désormais toutes les clés pour lancer votre activité de consultant freelance. En cas de doute, les équipes de L-Expert-Comptable.com vous accompagnent lors de vos démarches de création d’entreprise. Du choix de votre statut juridique à vos problématiques de comptabilité, profitez des conseils d’experts pour votre lancement dans le consulting indépendant.

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