Existe t'il un chiffre d'affaires maximum en SASU ?
La SASU permet à un entrepreneur individuel de bénéficier d'une responsabilité limitée et d'une flexibilité statutaire.
Cette structure protège le patrimoine personnel de l'associé et offre le choix entre l'impôt sur les sociétés ou l'impôt sur le revenu, sous certaines conditions.
Contrairement au statut de micro-entrepreneur, la SASU peut générer un chiffre d'affaires illimité.
L'absence de plafond de chiffre d'affaires en SASU entraîne une imposition progressive des bénéfices à l'impôt sur les sociétés et l'obligation de collecter la TVA dès le premier euro.
La SASU doit gérer des charges sociales en fonction de la rémunération du président et peut distribuer des dividendes sans restrictions.
La flexibilité de la SASU nécessite une gestion comptable rigoureuse et une planification financière attentive, surtout en cas de forte croissance de l'entreprise.
Rupture conventionnelle pour création d'entreprise
La rupture conventionnelle permet de quitter son CDI en bénéficiant d'une indemnité de départ et de l'allocation chômage (ARE), contrairement à la démission.
Cette procédure est plus simple et flexible que le licenciement, avec un délai de rétractation de 15 jours et peu de formalités administratives.
Le salarié peut bénéficier d'aides à la création d'entreprise (ACRE, NACRE) et d'exonérations de charges sociales durant la première année de son activité.
Il est crucial de préparer son projet entrepreneurial et d'être transparent avec l'employeur pour mener à bien les négociations de la rupture conventionnelle.
Les conditions légales de la rupture conventionnelle sont strictes et ne s'appliquent qu'aux salariés en CDI, excluant les cas de harcèlement.
Pour réussir sa transition professionnelle, un business plan solide et un accompagnement sont essentiels lors du lancement de l'entreprise après la rupture conventionnelle.
La SAS offre une grande flexibilité dans la personnalisation des règles de gouvernance et de gestion, permettant une organisation sur-mesure.
La direction de la SAS peut être assurée par un président ou d'autres organes de direction, avec une répartition des pouvoirs ajustable.
La nomination et la révocation des dirigeants sont simplifiées, permettant une gestion agile et réactive.
Les associés bénéficient d'une responsabilité limitée à leurs apports, protégeant leur patrimoine personnel en cas de difficultés financières.
Les organes de direction, comme le président, le directeur général, et le commissaire aux comptes, ont des responsabilités spécifiques pour assurer une bonne gestion et la conformité de la société.
La rédaction des statuts, bien qu'offrant une grande liberté, peut être complexe et nécessite parfois l'intervention d'un avocat spécialisé.
La comptabilisation de la rémunération des gérants/dirigeants
La comptabilisation des rémunérations des dirigeants varie selon leur statut et la forme juridique de l’entreprise.
Le salaire des présidents de SAS et des gérants minoritaires est traité comme une rémunération du personnel, en comptabilisant au compte 641.
Les gérants majoritaires, considérés comme TNS, ont une comptabilisation spécifique avec des sous-comptes pour distinguer leur rémunération et les cotisations sociales.
Les entrepreneurs individuels doivent comptabiliser leur rémunération en tant qu'exploitant avec des comptes dédiés au crédit du compte 512 et au débit du compte 108.
La gestion des cotisations sociales et des charges liées aux rémunérations doit être effectuée avec rigueur, et les cotisations peuvent être prises en charge par la société sous certaines conditions.
Il est conseillé d'utiliser des logiciels comptables adaptés pour une saisie efficace et pour éviter les erreurs courantes, notamment concernant la prise en charge des cotisations sociales.