En termes comptables, la fusion-absorption est encadrée de manière à aligner les pratiques françaises sur les standards internationaux, favorisant ainsi la transparence et la comparabilité des états financiers. Lorsque des entités sous contrôle distinct procèdent à une fusion "à l'endroit", l'opération est traitée comme une acquisition, avec une évaluation à la valeur réelle et la reconnaissance de plus ou moins-values potentielles, traduites par un boni ou mali de fusion. Ce dernier élément reflète les écarts entre la parité d'échange des titres lors de la fusion et le coût d'acquisition préalable des participations, révélant soit un enrichissement (boni) soit une perte de valeur (mali) pour la société absorbante, en fonction de la différence entre la valeur d'échange et le prix d'acquisition originel des titres. Cette approche garantit une représentation fidèle de l'impact économique de la fusion-absorption sur les entités concernées, soulignant l'importance de procédures d'évaluation rigoureuses et de la transparence dans la communication financière post-opération.
Noté 4,9/5
La fusion-absorption est une opération de transmission du patrimoine, c’est-à-dire le transfert de la totalité du passif et de l’actif de la société absorbée vers l’absorbante. L’opération de fusion-absorption a 3 effets juridiques :
1. La transmission universelle de patrimoine de l’absorbée vers l’absorbante
2. La dissolution de l’absorbée
3. Une augmentation de capital par « échange de titres » dans l’absorbante
Fusion-Absorption : Les règles comptables applicables
Valeur Comptable | Valeur Réelle | ||
Opération impliquant des entités sous contrôle commun | Opération à l'endroit | X | |
Opération à l'envers | X | ||
Opération impliquant des entités sous contrôle distinct | Opération à l'endroit | X | |
Opération à l'envers | X |
Questions & réponses