Mis à jour le 05/06/2018
Les salariés et les entreprises disposent d’une grande liberté contractuelle. Ainsi, ils peuvent insérer dans le contrat de travail des clauses très diverses. Toutefois cette liberté ne saurait être totale et certaines règles impératives doivent être respectées, afin, principalement, de ne pas placer le salarié dans une situation trop précaire. Le présent article vient traiter de ces règles impératives ainsi que des principales clauses pouvant être se trouver dans un contrat de travail.
Les règles du droit du travail sont généralement impératives. Elles visent en effet souvent à protéger le salarié, placé la plupart du temps dans une position d’infériorité économique par rapport à son employeur.
Ainsi, aucune clause ne peut prévoir de règles contraires ou de dérogations moins favorables à celles du Code du Travail et de la convention collective applicable à la relation contractuelle.
Ainsi, les clauses ne peuvent qu’améliorer les droits et garanties dont le salarié dispose déjà ou combler certains vides réglementaires ou législatifs.
Toute clause méconnaissant ces règles est considérée comme nulle et non avenue.
On peut citer les clauses suivantes interdites par le Code du travail :
Le contrat de travail doit informer le salarié de l’ensemble des éléments essentiels liés à son emploi :
Voici les principales clauses pouvant être contenues dans un contrat de travail :
Celle-ci vient limiter la liberté d’un salarié sortant d’exercer des fonctions équivalentes chez un concurrent ou à son propre compte.
Pour être valable, elle doit être légitime (protéger les intérêts de l’entreprise), limitée dans le temps, dans l’espace et à une activité spécifiquement visée et avoir une contrepartie.
Celle-ci impose à un salarié à consacrer l’intégralité de son activité à son employeur.
Elle n’est valable que si elle est indispensable à la protection des intérêts légitimes de celui-ci et si elle est justifiée par la nature de la tâche à accomplir et proportionnée au but recherché.
Celle-ci, insérée dans un contrat à durée indéterminée, prévoit que l’employeur s’engage à ne pas rompre le contrat pendant une certaine période ou que le contrat aura une durée minimale.
Cette clause permet à un salarié de rompre son contrat en imputant la rupture à son employeur en cas de changement significatif d’actionnaires, dès lors qu’elle est justifiée par les fonctions de ce salarié (cas des journalistes par exemple).
Celle-ci prévoit que le salarié accepte à l’avance que son lieu de travail puisse être modifié.
Elle doit définir de manière précise sa zone géographique d’application. Le salarié, en outre, doit être prévenu de l’application de la clause de mobilité dans un délai raisonnable.
Elle permet à l’employeur de se faire rembourser les frais exposés pour la formation du salarié.
Elle est valable si la formation entraîne des frais réels excédant les dépenses imposées par la convention collective ou par la loi.
Le salarié peut s’engager à rester au service de l’employeur durant un certain temps en contrepartie de la formation suivie.
à propos
Cet article a été rédigé par le cabinet d'expertise comptable en ligne L-Expert-comptable.com. Notre spécialité : aider les entrepreneurs à se lancer et leur épargner la corvée d'une comptabilité.
Nos petits plus : des outils innovants, des tarifs bienveillants, des sourires constamment.
Articles similaires