Les causes de rupture communes à tous les contrats de travail

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L'article en bref
  • La faute grave met fin immédiatement au contrat sans préavis, mais permet au salarié de recevoir une indemnité compensatrice de congés payés.
  • La faute lourde implique une intention de nuire, excluant le salarié de toute indemnité de rupture, sauf pour sa participation et son intéressement.
  • La force majeure, un événement externe, imprévisible et irrésistible, peut entraîner une rupture de contrat avec indemnités de préavis et de licenciement.
  • Les ruptures peuvent aussi être imposées par la justice lorsque l'une des parties manque à ses obligations.
  • Durant la période d'essai, le contrat peut être rompu unilatéralement par l'employeur ou le salarié avec un préavis.
  • Le départ négocié offre une séparation consensuelle, mais est limité par certaines conditions, comme l'inéligibilité des représentants du personnel ou des salariés inaptes.
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Déborha VINDIOLET
Leader comptable chez L'Expert-Comptable.com avec plus de 6 ans d'expérience dans le domaine. Diplômée en DCG et BTS Comptabilité.
Article mis à jour
Sommaire

Il existe des causes de rupture communes à tous les contrats de travail, c'est-à-dire la faute grave ou lourde, la force majeure, la rupture par voie judiciaire, la rupture unilatérale pendant la période d’essai et le départ négocié.

La faut grave ou la faute lourde

La faute grave est la faute d’une particulière gravité rendant impossible la poursuite des relations de travail. Il n’y a pas de préavis à respecter, le salarié peut toucher une indemnité compensatrice de congés payés.
La faute lourde suppose l’intention de nuire à l’entreprise ou à l’employeur. Elle entraîne la rupture immédiate du contrat de travail et le défaut de paiement des indemnités de rupture du contrat de travail. Le salarié perçoit uniquement sa participation et son intéressement.

La force majeure

La force majeure est un événement imprévisible, irrésistible et extérieur à l’employeur. Cet événement entraîne l’impossibilité absolue et durable d’exécuter le contrat de travail. Le décès de l’employeur n’est pas un cas de force majeure.
En cas de rupture pour force majeure, le salarié à droit à une indemnité compensatrice de préavis et indemnité légale de licenciement.

La rupture par voie judiciaire

Le conseil de prud’hommes peut prononcer la résiliation du contrat de travail lorsque l’une des parties au contrat ne remplit pas ses obligations. En pratique, elle est demandée par le salarié lorsque l’employeur ne respecte pas ses obligations, elle produit les effets d’un licenciement sans cause réelle et sérieuse.

La rupture unilatérale pendant la période d’essai

L’employeur ou le salarié peuvent mettre fin au contrat de travail sous réserve du respect d’un préavis. La rupture n’a pas à être motivée. Toutefois, elle ne doit pas être discriminatoire et ne doit pas être effectuée avec une légèreté blâmable.

Le départ négocié

Le départ négocié est également appelé rupture amiable ou résiliation amiable ou rupture du contrat par accord mutuel des parties.
Le départ négocié est un mode de rupture amiable du contrat de travail non réglementé par la loi. Le départ négocié est exclu pour les représentants du personnel, les salariés déclarés inaptes par le médecin du travail et les accidentés du travail pendant la période de suspension du contrat de travail.
Il existe 2 types de départ négocié. En effet, le départ peut être conclu pour motif personnel ou pour motif économique.

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