Pourquoi la Préfon ?
La Caisse nationale de prévoyance de la fonction publique a vue le jour le 8 mai 1964 à l’initiative des quatre principaux syndicats représentant les agents de la fonction publique : CFDT (Confédération française démocratique du travail), CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens), CGC (Confédération générale des cadres) et FO (Force ouvrière). La CGT (Confédération générale du travail) et la Mutualité ont été invitées à rejoindre l’association mais ont refusé.
Si l’association Préfon a vu le jour afin d’assurer un complément retraite aux fonctionnaires, c’est pour pallier à la non prise en compte des primes et indemnités perçues durant la carrière pour le calcul du montant de la pension de retraite. Ceci au regard du secteur privé qui offre de telles possibilités aux salariés, notamment au travers de PEE (plan d’épargne entreprise) qui sont particulièrement avantageux. La Préfon s’adresse aussi bien aux agents de la fonction publique, qu’aux anciens agents ainsi qu’à leurs ayants droit.
Avec 375 000 affiliés, la Préfon est la première complémentaire retraite pour les fonctionnaires. Ses actifs sont gérés par la CNP, Axa, Groupama et Allianz.
Les objectifs de l’association Préfon
Les missions de la Préfon sont orientées selon trois axes principaux :
- proposer aux agents de la fonction publique une solution en termes de prévoyance complémentaire en matière de retraite.
- Gérer les dossiers des affiliés Préfon auprès des pouvoirs publics et des gestionnaires de régimes.
- S’assurer que les fonds collectés par les régimes soient utilisés dans le respect des valeurs de base, notamment par des mesures d’investissements socialement responsables.
La reconnaissance d’un principe toujours d’actualité
Après 41 ans d’existence, la Préfon a trouvé un écho au sein des pouvoirs publics. En effet, en 2005 (d’après une disposition de la loi Fillon de 2003) un régime de retraite additionnel de la fonction publique a été créé. Ce régime de prévoyance obligatoire a pour but, en se basant toujours sur un système de capitalisation, d’intégrer une partie des primes et indemnités, à hauteur de 20 %, dans le calcul de la pension de retraite.