Mis à jour le 21/01/2015
Les intempéries sont considérées comme un cas de force majeure empêchant le salarié de se déplacer de son domicile jusqu’à son lieu de travail. Encore faut-il prouver que les conditions climatiques vous ont bel et bien empêché de rejoindre les locaux de votre entreprise. Une simple averse ou une légère chute de neige ne suffiront pas à expliquer une absence prolongée…
Si vous empruntez habituellement les transports en commun pour vous rendre au travail, vous devrez fournir un justificatif à votre employeur pour prouver que des dysfonctionnements liés aux mauvaises conditions climatiques vous ont empêché de venir travailler. Il vous suffit de vous adresser au transporteur pour obtenir cette attestation.
Même si votre absence ne relève pas d’une faute volontaire, votre employeur peut décider de ne pas rémunérer vos heures ou vos jours d’absence. Pour vous éviter une perte de salaire, il peut vous demander de rétrocéder vos congés payés ou vos RTT. Vous êtes libre de refuser si vous souhaiter conserver l’intégralité de vos congés. Votre employeur vous demandera alors d’effectuer des heures supplémentaires pour rattraper les heures perdues.
Les heures de récupération ne sont pas assimilées à des heures supplémentaires, dans la mesure où elles ne donnent pas lieu à une majoration de salaire. Les heures de travail non effectuées pour cause d’intempéries doivent être rattrapées au cours de l’année qui suit l'absence du salarié.
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