- Un salarié peut quitter son poste pour harcèlement moral ou pression, mais il doit en apporter la preuve.
- L'abandon de poste se distingue de la démission et conduit à la suspension de la rémunération.
- Un abandon de poste sans justification peut entraîner un licenciement pour faute grave.
- La pression au travail et le harcèlement se manifestent par des comportements ou paroles répétées portant atteinte à la dignité.
- Pour prouver le harcèlement, il suffit d'établir des faits permettant de le présumer, sans devoir démontrer ses effets sur la santé.
- Le salarié en abandon de poste n'a pas droit aux allocations chômage en l'absence de rupture du contrat de travail.
Noté 4,9/5
Un salarié de quitter son poste de travail pour harcèlement moral ou pression s'il prouve un harcèlement ou un stress ingérable. Les faits doivent mettre en évidence des comportements, gestes, paroles répétées qui portent atteinte à la dignité et néfastes pour le travail. Si le salarié ne prouve pas le harcèlement ou la pression qu'il subit, l'employeur peut engager une procédure de licenciement pour abandon de poste constitutif d’une faute grave.
Qu’est ce qu’un abandon de poste ?
- le salarié souhaite travailler ailleurs / est embauché ailleurs ;
- est inscrit au chômage.
Durant l'abandon de poste il n'est pas possible de toucher aux allocations chômage puisqu'il n'y pas eu de rupture de contrat de travail. Pendant cette période, l'employeur suspend la rémunération du salarié à cause de son absentéisme.
Questions & réponses