Les effets de commerces sont des documents émis par un créancier donnant ordre à un débiteur, par écrit et via une tierce personne, de payer une dette à un bénéficiaire à échéance. On compte parmi les effets de commerce la lettre de change ou un billet à ordre, entre autres. Les effets de commerce sont des moyens de paiement utiles aux entreprises dans le cadre de relations commerciales avec des délais de paiement. Cela permet de sécuriser et formaliser les conditions de paiement.
Effets de commerce : principes, acceptation, endossement, escompte
L'article en bref
- Les effets de commerce sont des documents permettant de sécuriser et formaliser les conditions de paiement entre créancier et débiteur.
- Il existe trois intervenants principaux : le débiteur (« tiré »), le créancier (« tireur »), et une banque comme intermédiaire.
- Les effets de commerce ne sont pas liés à un compte bancaire et peuvent être échangés ; le porteur devient le bénéficiaire de la créance.
- Le tiré accepte l’effet de commerce par signature, et le tireur peut l'endosser pour le transmettre à la banque.
- L’assurance-crédit permet à la banque de prendre le risque de défaut de paiement et d'accepter l'effet de commerce comme garantie.
- L’escompte permet au tireur d’obtenir une avance de trésorerie avant l’échéance, moyennant des agios et des commissions de la banque.
Découvrez notre cabinet comptableEn savoir plus
Noté 4,9/5
Image

Article mis à jour
Sommaire
Les effets de commerce mettent en scène 3 intervenants :
- Un débiteur appelé « tiré »,
- Un créancier appelé « tireur »
- Une banque qui joue l’intermédiaire.
Les effets de commerce ne sont pas liés à un compte bancaire : ils peuvent donc être échangés. On appellera « porteur » celui qui est en possession de l’effet de commerce. Ce sera le bénéficiaire de la créance initialement acceptée par le tiré. Pour la lettre de change, c’est le tireur qui émet la lettre. Concernant le billet à ordre, c’est le tiré qui émet le billet.
Le tiré accepte l’effet de commerce en signant le document. Ce n’est ni plus ni moins qu’une reconnaissance de dette avec une date d’échéance. Le tireur, lui, pour l’endosser doit le signer au verso comme un chèque classique. Il transmet l’effet de commerce à sa banque pour obtenir l’argent. Si le tireur endosse la créance alors il sera également le bénéficiaire ou le porteur. Pour que la banque accepte de devenir le porteur, c’est-à-dire de prendre le risque d’un défaut de paiement de la part du tiré, alors le tireur doit souscrire une assurance-crédit, moyen pour la banque de rémunérer ce risque. On retrouve ce principe dans d’autres services financiers que sont l’affacturage ou le bordereau Dailly.
L’escompte sur les effets de commerce permet au tireur d’obtenir l’argent de la créance avant la date d’échéance. La banque se rémunérera via des agios et des commissions car ce n’est rien d’autre qu’une avance de trésorerie. Les effets de commerce sont considérés par la banque comme une garantie à l’octroi d’un prêt de trésorerie.

+ 10 000 entrepreneurs
Accompagnés depuis 10 ans par notre équipe d’experts

+ 1000 entreprises
Créées en ligne avec notre cabinet comptable en 2024

Membre de l'OEC
Cabinet membre de l'Ordre des Experts-Comptable depuis 2009

Devis gratuit
Obtenez en quelques minutes un devis adapté à vos besoins
Questions & réponses