Le rapprochement bancaire permet de suivre l’exhaustivité des factures, des règlements, la trésorerie. Il permet aussi de contrôler les opérations et d’enregistrer les écritures comptables y afférents.
Le rapprochement bancaire : la méthodologie
Le rapprochement bancaire : définition
Le rapprochement bancaire permet de solder les comptes fournisseurs et clients en attente de paiement par une écriture de comptable validant leurs règlements.
Le rapprochement bancaire consiste à croiser les comptes clients et fournisseurs aux opérations bancaires.
Le rapprochement bancaire : réalisation
Réaliser un rapprochement bancaire requiert une certaine méthodologie. En effet, par rapport à une lecture du compte bancaire, le crédit du relevé bancaire correspond au paiement d’un client (411) et le débit du relevé bancaire un compte fournisseurs (401), de personnel (42), des organismes sociaux (43), des impôts (44) etc.
Attention ! En
comptabilité, l’écriture du compte banque est inversée par rapport à celle du relevé du
compte bancaire puisque le relevé bancaire est un extrait de la situation de la banque.
Par exemple, l’écriture pour une facture du fournisseur EDF virée le 15 mars est la suivante :
401 – fournisseur EDF : débit 50 €
512 – banque : crédit 50 € (lecture au débit sur le relevé bancaire).
Une opération de solde du compte fournisseur EDF à banque est alors générée dans la mesure où le montant, le fournisseur et la période concernée matchent.
Le rapprochement bancaire : l’automatisation
De plus en plus de logiciels proposent un
rapprochement bancaire automatisé avec une génération automatique des écritures comptables (par exemple
SAP).
Le rapprochement bancaire : les difficultés rencontrées
Le rapprochement bancaire manuel : les contrôles
Pour tout rapprochement bancaire manuel, il faut se méfier des montants identiques sur un compte fournisseur ou client avant tout rapprochement bancaire. Il faut vérifier la date de l’opération, le fournisseur ou le client avant d’en valider le montant.
Lors du rapprochement bancaire, deux difficultés s’ouvrent :
- Soit un débit ou un crédit dans le compte bancaire est ventilé sans fournisseur ou client à rapprocher (cas 1),
- Soit un compte client (ou plus rarement un fournisseur) n’est pas enregistré en banque dans les délais attendus (cas 2). Dans ce cas, des actions peuvent être menées telles que les relances clients. Le rapprochement bancaire permet de suivre sa trésorerie et la fiabilité des clients.
Le rapprochement bancaire : exemple de difficultés
Pour le cas 1 de
rapprochement bancaire, on retrouve souvent des opérations qui sont souvent omises dans les
écritures comptables au niveau des charges notamment, comme des commissions bancaires ou des
frais bancaires sur des cartes bleues par exemple. Il faut alors enregistrer la totalité des écritures.
Il peut y avoir aussi des prélèvements automatiques sur des factures qui ont été égarées. Un duplica est alors nécessaire pour enregistrer les écritures.
Si le fournisseur n’est plus référencé au sein de la société, le rapprochement bancaire permet aussitôt d’avoir une alerte et de prendre les mesures nécessaires dans les temps.
Il se peut aussi que des prélèvements soient réalisés sans que l’origine soit facilement identifiable (retards dans les rapprochements bancaires, rapprochements bancaires inexistants ou éclatement des prélèvements sur des factures). Dans le jargon, ce nettoyage des comptes se nomme « l’apurement bancaire ».
L’entreprise doit éviter de laisser le retard s’accumuler sur les rapprochements bancaires car plus le retard augmente plus le temps de réconciliation est long et difficile.
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