Mis à jour le 20/04/2018
La politique de rémunération d'une entreprise a un impact direct et décisif sur la motivation et la productivité des salariés. Elle peut également être un argument d'attraction des candidats à l'embauche. Il existe le salaire fixe et le salaire variable. Le salaire minimum mensuel (SMIC) est de 1498.47 euros en 2018.
La rémunération peut se composer de différents éléments et de différentes strates.
Le salaire de base
Le salaire de base est la rémunération stable que l'employeur doit verser au salarié en contrepartie du travail fourni. Le salaire de base n'a pas à respecter les minima obligatoires de rémunération dans la mesure où il est complété par le salaire variable à hauteur des minima. Mais, en tout état de cause, l'employeur aura pour obligation de veiller à ce que la rémunération globale respecte les minima imposés par la loi.
Il s'agit, par exemple, de la prime de 13ème mois ou encore de la prime d'ancienneté. Elles ne dépendent pas d'éléments aléatoires et externes.
Le salaire variable peut être annexé à la réalisation d'objectifs. Il convient de penser à réviser les objectifs et les modalités de fixation des objectifs tous les ans afin d'adapter la rémunération variable à l'évolution de l'activité. Pour être valables, les objectifs doivent être réalistes et réalisables, précis et ne pas dépendre du bon vouloir de l'employeur.
Les primes variables peuvent doper les efforts de performance de chacun des salariés. Elles constituent un élément majeur d'un politique de rémunération individualisée visant à booster les rendements individuels. Elles peuvent être annexée à des évaluations des salariés.
Les commissions sont l'élément de rémunération de prédilection des commerciaux. Elles permettent d'annexer la rémunération sur le chiffre d'affaires réalisé. Elles représentent le pourcentage que reçoit un intermédiaire sur une opération.
Le salaire collectif peut être un bon moyen d'attirer des candidats à l'embauche et de fidéliser le personnel de l'entreprise.
L'intéressement est une prime fondée sur les résultats de l'entreprise. L'intéressement est facultatif et a l'avantage de ne pas être intégré au salaire pour le calcul des cotisations dues aux organismes sociaux.
La participation financière est obligatoire dans les entreprises occupant au moins 50 salariés. Il s'agit d'un système permettant aux salariés de percevoir une part des résultats de l'entreprise. Les sommes perçues sont bloquées pendant 5 ans, sauf déblocage anticipé.
Le plan d'épargne d'entreprise est un système d'épargne collectif ouvrant aux salariés de l'entreprise la faculté de participer, avec l'aide de celle-ci, à la constitution d'un portefeuille de valeurs mobilières
Les entreprises cotées en bourse peuvent mettre en place ce type de rémunération. Les stocks options sont des droits attribués aux salariés leurs permettant de pouvoir acheter des actions de leur entreprise, à un prix fixé à l'avance, avec une décote liée au cours de la bourse, au moment de l'attribution et sous un délai déterminé. Le salarié peut décider de lever l'option et d'acheter les actions au prix d'exercice. Il réalise alors une plus-value en les revendant. Le salarié n'encourt pas de risque de perte puisqu'il suffit de ne pas lever l'option lorsque le cours est bas.
Le salaire doit respecter le SMIC ainsi que le minimum conventionnel.
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