En bon créateur d’entreprise que je suis, je connais le business plan : vénéré par les financeurs, redouté par les entrepreneurs. Il est un outil précieux pour démarrer son projet en toute sérénité. Pour réussir son business plan, quelques règles s’imposent.

La présentation du projet
La présentation de mon entreprise est le premier élément à mettre en avant. Exit les jargons techniques et les explications alambiquées ! Une définition claire et synthétique permet une introduction réussie, compréhensible de tous.
L’étude de marché personnalisée
Rien de plus facile que de copier-coller une étude de marché toute prête, achetée dans un cabinet ou piquée sur internet. Mon document sera fourni, mais il n’apportera aucune réponse à mes questions ! Mieux vaut une étude « personnelle » : quelques données clés et une recherche sur le terrain pour cerner mon environnement, plutôt que de savants graphiques que personne ne comprend.
Notez que les financeurs apprécient bien plus la connaissance du terrain que les grandes théories économiques.
Un plan de financement cohérent
Je prévois mon plan de financement. Le tableau liste les besoins au démarrage de l’activité ainsi que les ressources sollicitées. Mon niveau d’apport personnel doit être proportionnel au coût du projet. Comme les banques ne financent pas la trésorerie, j’anticipe des ressources complémentaires (prêt d’honneur, prêt OSEO), voire alternatives (collecte de fonds). C'est un point primordial pour réussir son business plan.
Le chiffre d’affaires optimal
Pour séduire les financeurs, rien de tel qu’un chiffre d’affaires prévisionnel attractif. Il doit néanmoins représenter la réalité de l’entreprise. Inutile d’être trop optimiste si mes moyens pour y parvenir sont insuffisants. Je me renseigne sur les données de mon secteur. Avant d’adapter mon objectif à ces ratios, je me demande si je peux les réaliser, en combien de temps, avec quels moyens et à quel coût.
Une capacité d’auto financement nette suffisante
La capacité d’auto financement nette (CAF nette) est un ratio qui indique la richesse créée par l’entreprise, qui lui permet de réinvestir ou de distribuer des dividendes.
La banque apprécie une CAF nette au moins égale à la moitié du capital de l’emprunt à rembourser dans l’année. Si je rencontre un réseau d’investisseurs, je me renseigne sur leurs propres critères de rentabilité.
Ça se complique ! Mon chiffre d’affaires doit être cohérent avec mon secteur d’activité et mes moyens internes, tout en dégageant une rentabilité (CAF nette) minimum !
Les garanties personnelles
Apporter une garantie personnelle augmente mes chances d’obtenir un prêt. J’accepte d’hypothéquer mon canapé, et Gustave, mon chat de gouttière. Le banquier, lui, préfère ma maison. Pour éviter ce désagrément, je me tourne vers un fonds de garantie et je prévois son coût dans mes prévisions financières. Les banques apprécient cette soupape.
Notez que le montant de la garantie exigée est toujours proportionnel au montant du prêt.
Réussir son business plan : pas si simple ! Recherches sur le terrain, optimisations financières… Je prends le temps de la réussite et surtout, je me tourne vers des professionnels pour m’assister dans ces étapes.

Membre de la team depuis 2012, Damien est un "ancien" ! Toujours de bonne humeur, il accompagne ses clients en conjuguant disponibilité et proximité. Sa spécialité ? Le conseil sur le choix du statuts juridiques