Mis à jour le 20/08/2018
Que ce soit pour générer un revenu d’appoint ou pour tester le marché, Le portage salarial et l’auto-entreprise sont deux solutions pour lancer son activité. Mais comment choisir entre ces deux statuts ? Et bien très simplement, puisque contrairement à ce que l’on pourrait croire, le portage salarial et l’AE n’ont absolument rien à voir.
Le portage salarial est un système assez simple. Le travailleur est salarié d’une structure de portage, qui va encaisser le montant des factures générées par le prestataire. Puis, la structure lui verse un salaire mensuel pour ses services. Le fait d’être salarié permet de continuer à bénéficier de tous les avantages et de toutes les prestations de ce statut en matière de maladie, de retraite ou encore de chômage. Car s’il est besoin de le rappeler, le régime général est clairement moins coûteux et plus avantageux que le régime des indépendants. Sans oublier tous les « à-côtés » comme par exemple la souscription à un crédit immobilier, qui est bien plus simple pour un salarié.
La structure de portage, quant à elle, facture bien évidemment ses services pour tout ce qui découle de la paperasserie administrative, de la gestion, des risques d’impayés. En général, c’est de l’ordre de 6 % à 15 % du chiffre d’affaires. La plupart du temps, la structure de portage n’a pas vocation à dénicher des clients pour le prestataire. C’est peut-être bien là le seul champ de manœuvre du « porté » dans son activité.
Voir aussir : le portage salarial, les éléments clés.
L’auto-entrepreneur est indépendant et dépend du RSI avec tous les inconvénients cités dans le précédent paragraphe. La comptabilité de l’AE ainsi que sa gestion administrative sont simplifiées mais c’est tout de même à lui de s’en occuper. Il s'agit de déclarer son chiffre d'affaires au mois ou au trimestre et d'en verser 23% de cotisations sociales sur son montant.
L'auto-entreprise ne facture par et ne reverse pas de TVA en dessous de ces seuils :
Au-delà, l'auto-entrepreneur facture et reverse la TVA à l'état.
Le seuil de la micro-entreprise est fixé en 2018 :
Quand ce seuil est franchi deux années de suite, la micro-entreprise prend fin l'année suivante. Elle devient automatiquement une entreprise individuelle à moins de créer une société de type SARL ou SAS.
à propos
Cet article a été rédigé par le cabinet d'expertise comptable en ligne L-Expert-comptable.com. Notre spécialité : aider les entrepreneurs à se lancer et leur épargner la corvée d'une comptabilité.
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