Mis à jour le 25/06/2018
La capacité d’autofinancement (CAF) est un ratio financier qui montre la capacité de l’entreprise à autofinancer son cycle d’exploitation et à générer de la richesse. La CAF représente un flux potentiel de trésorerie pour l’entreprise, soit sa rentabilité. Le calcul de la CAF prend en compte le résultat de l’entreprise augmenté des charges qui ne représentent pas une sortie de trésorerie et diminué des produits qui ne représentent pas une entrée de trésorerie. La capacité nette d’autofinancement (CAF nette) représente la CAF diminuée du montant du capital des emprunts à rembourser de l’entreprise. Attention, une CAF négative montre l’incapacité de l’entreprise à générer de la richesse grâce à son cycle d’exploitation.
La capacité d’autofinancement (CAF) est un ratio financier qui montre l’ensemble des ressources internes générées par l’activité de l’entreprise et permettant d’assurer son financement. Elle représente donc un excédent qui correspond à la différence entre les produits encaissables et les charges décaissables, c’est-à-dire à un flux potentiel de trésorerie.
La CAF montre la capacité de l’entreprise à autofinancer son cycle d’exploitation et à dégager de la richesse. La CAF montre en fait la rentabilité de l’entreprise.
La capacité d’autofinancement ne tient pas compte des éventuels décalages de trésorerie dus par exemple à une vente à crédit ou un fournisseur qu’il faudrait payer à 60 jours... Elle est un flux potentiel de trésorerie exprimé à l’issue de la clôture des comptes, lors du calcul du résultat de l’entreprise. Concrètement, la CAF est une donnée annualisée.
La capacité d’autofinancement (CAF) sert principalement à :
Pour une entreprise individuelle soumise à l’impôt sur le revenu, la CAF sert aussi à rémunérer le dirigeant, payer l’impôt sur le revenu et les charges à titres privées.
CAF = Résultat net comptable - autres produits non encaissables (reprises d’exploitation, financière et exceptionnelle) - produits de cession d’éléments d’actif + autres charges non décaissables (dotations d’exploitation, financière, exceptionnelle) + valeur nette comptable d’éléments d’actifs cédés - quote-part des subventions d’investissement virées au résultat de l’exercice
Le calcul de la capacité d’autofinancement (CAF) à partir de l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) qui est un solde intermédiaire de gestion.
CAF = EBE + produits encaissables – charges décaissables
Les charges et produits compris ici dans le calcul de la CAF sont les charges et produits pris en dehors du calcul de l’EBE (intérêts bancaires, intérêts des comptes courants d’associés, produits financiers, produits exceptionnels...).
Le calcul de la CAF ne prend pas en compte le montant du capital des emprunts de l’entreprise (cette somme n’étant pas une charge déductible).
La capacité nette d’autofinancement représente donc la CAF diminuée du montant du capital des emprunts : CAF nette = CAF – remboursement du capital des emprunts
Les banquiers sont très attentifs à la capacité d’autofinancement d’une entreprise. La banque accordera un crédit à une entreprise si celle-ci a une capacité d’autofinancement suffisante pour faire face au remboursement de ses emprunts existants et de ses nouveaux emprunts.
En général :
Si le compte de résultat de l’exercice antérieur ne permet pas d’anticiper de tels ratios, la banque sera peu encline à accorder un crédit.
On peut considérer que la CAF minimale doit être égale à :
Une CAF négative montre l’incapacité de l’entreprise à générer suffisamment de richesse pour couvrir son cycle d’exploitation. Elle est alors obligée de recourir à d’autres ressources (emprunts, apports des associés...) pour être rentable.
à propos
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